gay

Publié le 16 Mai 2012

Existe-t-il à proprement parler une "culture gay" dans notre société actuelle? La communauté gay, ne fait-elle pas qu'emprunter et s'approprier une culture déjà existante? Mode vestimentaire, littérature...sont aux goûts du jour... mais est-ce suffisant pour parler de "culture gay"?

La culture LGBT, aussi désignée comme culture gaie ou culture queer, est la culture partagée par les minorités sexuelles et de genre, en particulier les personnes Lesbiennes, Gaies, Bisexuelles et Transgenres. Elle désigne à la fois les pratiques culturelles créent par les personnes LGBT dans une optique communautaire, telle que la ball culture ou la littérature lesbienne, mais aussi les productions artistiques qui ne sont pas conçues pour ce public mais y rencontrent une réception particulière. Cette particularité peut se manifester par une réceptivité très forte, par exemple concernant le disco ou le concours eurovision de la chanson, mais prend aussi la forme d'une réappropriation active de productions culturelles par le public LGBT afin d'en enrichir le sens. Toutes les personnes LGBT ne s'identifient toutefois pas à la culture LGBT ; cela peut être dû à la distance géographique, à l'ignorance de l'existence de la sous-culture, à la peur de la stigmatisation sociale ou à la préférence de ne pas s'identifier aux sous-cultures ou communautés basées sur la sexualité ou le genre.

Existe-t-il une culture gay?
Existe-t-il une culture gay?

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Une chorégraphie de Yanis Marshall très folle et très joyeuse sur les Spice Girls

 

La culture représente une valeur économique et sociale

À une époque où la notion de culture gay continue à faire de nombreux débats et est souvent remise en cause, aussi bien au sein de la communauté homosexuelle qu’en dehors de celle-ci, il est étonnant de constater que celle-ci ait été reconnue par une des plus importantes et plus conservatrices autorités morales au monde…En effet, c’est le Vatican qui a reconnu explicitement l’existence d’une telle culture en indiquant que l’Église ne peut admettre au séminaire et aux ordres sacrés ceux qui pratiquent l’homosexualité pas plus que ceux qui soutiennent la culture dite gay.

Les homosexuels qui produisent des actes culturels sont-ils pour autant des hommes ou de femmes de culture gay ? La culture peut-elle dans ce cas exclusivement s'épanouir dans un ghetto ? Peut-on par ailleurs appeler ghetto, des zone où cette culture est pratiquée (dans le sens américain du mot ghetto où le terme est né, abandon de l'investissement des autorités publiques,...) ou dans toutes les situation au niveau sociologique? --Mario Scolas 13 mai 2012 à 11:03 (CEST)

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Le mâle débarque au Musée d'Orsay - du 24 septembre 2013 au 2 janvier 2014

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Sujet à de nombreux stéréotypes et appréciations péjoratives dus à la méconnaissance qu'en ont certains hétérosexuels extérieurs ou à une volonté de faire du sensationnalisme, ce genre de mouvement culturel, souvent extrême sur certains points (idéaux, codes vestimentaires, formes d'arts, culture du gay...), peine à garder son identité originelle sur le long terme à cause de son anti-conformisme au sein d'une société qui accepte difficilement ce genre de bouleversement culturel. D'où cet esprit de révolte, que fait passer le terme : une résistance face au monopole de la culture uniforme ou hétérosexuelle.

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Les idéaux et principes d'un mouvement underground gay sont souvent véhiculés par diverses mouvances artistiques : musique gay, peinture gay, littérature gay, cinéma gay...

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Happy Folsom Street Fair 2013 !

Certains pourraient penser que des parcelles culturelles gay, hier considérées comme underground gay et affectionnées par une quantité restreinte d'individus, se retrouvent intégrées à un phénomène de mode revêtant d'un seul coup un caractère "commercial" (hérésie pour qui prône des valeurs « underground gay »), et qu'on pourrait assister à des joutes verbales (en général stériles) entre les « vrais » et les « faux ». Alors que l'underground gay reste quelques fois éphémère, car certaines mouvances sont récupérées par des circuits de masses, y trouvant un potentiel lucratif.

Symbole de cette culture: le drapeau arc en ciel

Le mot est donc à utiliser avec précaution car il peut être paradoxalement utilisé comme un argument marketing.

Certes une marginalisation ne suffit pas à établir une « culture » mais

  • une sensibilité ;
  • des codes de langage et d’attitude développés pendant les années de clandestinité, de marginalisation et de répression ;
  • une pratique de la transgression ;
  • une appropriation (voire un détournement) d'œuvres et d’artistes identitaires ;
  • un humour particulier et communautaire ;
  • une production culturelle et artistique, qui accompagne le militantisme ;
  • un sens de la provocation ;
  • une habitude de l’autodérision ;
  • une réappropriation de l’insulte ;
  • des pratiques et des inventions sexuelles ;
  • des particularités affectives ;

Musique et culture gay

On appelle musique LGBT (ou musique lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre) la musique focalisée sur les questions LGBT interprétée par des artistes LGBT.

Les paroles sont particulièrement orientées sur l'émancipation homosexuelle, les relations entre personnes de même sexe, l'amour, la liberté, la fierté homosexuelle et l'encouragement du coming out

Le tango queer est une façon de danser le tango argentin qui ne tient pas compte des rôles hétéronormatifs traditionnels. Le mouvement de tango queer permet non seulement un accès au tango pour la communauté LBGTQ mais soutient également les adeptes de cette danse, quelle que soit leur orientation sexuelle.

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Desi Slava & Azis - Kazvash che me obichash (chalga; manele)

Culture gay au cinéma

Garçon sensible, fêtard bodybuildé, pirate urbain, bobo bi, nana lambda, voisin-voisine, anonyme... Depuis dix ans, le cinéma regarde enfin les gays comme ils sont. L'homo de service a servi, il n'est plus, merci. Et lorsque, sur les écrans, il rencontre son double, tout le monde s'y retrouve. Extrait du Ciel de Paris, de Michel Bena (1992). Marc peine à se déclarer à Lucien : «Mais je suis pédé, tu comprends ? - C'est tout ?» Plus récemment, une scène de Grande École, de Robert Salis (2004), où Mécir coince Paul : «Homo, hétéro, tout ça c'est fini, ça n'a plus d'importance, c'est seulement parce que c'est toi.» Le gay est présent, visible, vivant. C'est un avocat mené par son désir (La Confusion des genres), une cadre sup qui plaque tout pour une effrontée (Un homme, un vrai), un patron (Embrassez qui vous voudrez), un banquier (Pédale douce), un prolo (Beautiful Thing)...

  • 1964 Les amitiés particulières, Jean Delannoy
  • 1969 Théorème Pier, Paolo Pasolini
  • 1971 Mort à Venise Luchino, Visconti
  • 1974 Le droit du plus fort, Rainer Werner Fassbinder
  • 1978 La cage aux folles, Edouard Molinaro
  • 1981 La confusion des sentiments, Etienne Périer
  • 1983 L’homme blessé, Patrice Chéreau
  • 1986 My beautiful Laundrette, Stephen Frears
  • 1986 Tenue de soirée, Bertrand Blier
  • 1988 La loi du désir, Pedro Almodovar
  • 1992 My own private, Idaho Gus Van Sant
  • 1992 Les nuits fauves, Cyril Collard
  • 1994 Philadelphia, Jonathan Demme
  • 1994 Les roseaux sauvages André Téchiné
  • 1995 Gazon maudit, Josiane Balasko
  • 1995 Priscilla, folle du désert, Stephen Elliott
  • 1996 Pédale douce, Gabriel Aghion
  • 1996 Beautiful thing, Hettie MacDonald
  • 1998 L’homme est une femme comme les autres, Jean-Jacques Zilbermann
  • 2000 Presque rien, Sébastien Lifshitz
  • 2000 Boys Don’t Cry, Kimberly Peirce
  • 2000 La confusion des sentiments, Ilan Duran Cohen
  • 2004 Monster, Patty Jenkins

 

 

Les mouvements underground gay se distinguent d'une part par une volonté d'être tenu à l'écart des médias de masse mais également des conventions hétérosexuelles. Les protagonistes tiennent à rester dans l'ombre (se développe parfois un certain élitisme gay, chacun voulant rester en compagnie d'autres gens partageant les mêmes passions sans que ces dernières ne soient galvaudées par un effet de mode), hors de la vision du grand public, gay ou non, dans le but avoué de conserver leur « identité culturelle gay » héritée des origines, et d'autre part par des valeurs véhiculées souvent considérées comme n'étant pas politiquement correctes, voire subversives, et toujours dans une optique gay.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Gay, #Culture gay

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Publié le 8 Décembre 2011

Music and arrangement: Martin Biolchev; lyrics: Azis; produced by DIAPASON RECORDS

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musique en Bulgarie, #culture gay, #Gay, #AZIS

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Publié le 29 Décembre 2010

Qui se soucie de ce que je fais? Qui se soucie de ce que je dis? Je suis comme je suis. Je continuerai à l'être. Je ne changerai jamais. Cette chansons est parmi les plus emblématiques pour célébrer le mois de «Pride». Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) en Espagne bénéficient de droits parmi les plus avantageux au monde.

Thalía Adriana Sodi Miranda alias Thalía ou encore Yuya (née à Mexico le 26 août 1971) est une actrice et chanteuse mexicaine.

Son nom est fortement associé à ce que les sud-américains appellent télénovelas, ce qui l'a notamment rendu célèbre dans le monde entier. En 2013, il a été annoncé qu'elle recevra son étoile sur le Hollywood Walk of Fame en guise de reconnaissance pour sa carrière réussie dans la musique et la télévision. Elle a été établie comme la reine de la musique latine dans le monde entier, à cause de ses hit singles nombreux.

Thalía est la fille de Ernesto Sodi Pallares, un pathologiste, expert en criminologie et écrivain à la fois et de Yolanda Miranda Mange, peintre et manager de Thalía de 1980 jusqu'à 1999. Elle est la plus jeune d'une fratrie de cinq sœurs: Laura, Federica, Gabriela et Ernestina. Laura et Ernestina ont été kidnappées et séquestrées dans une zone inconnue pendant de nombreuses semaines. Sa famille a de lointaines origines espagnoles. Thalia a commencé à travailler dans la musique vers l'âge de huit ans.

Le 2 décembre 2000, Thalia s'est mariée avec Tommy Mottola, l'ex-époux de Mariah Carey et ancien président de Sony Music Entertainment. Leur fille Sabrina Sakae est née le dimanche 7 octobre 2007. 

La chanson a été écrite et produite par Carlos Berlanga et Nacho Canut. La version de la chanson de Alaska y Dinarama a ensuite été reconnue comme un hymne gay par la communauté LGBT de langue espagnole.

Thalia a enregistré la couverture de la chanson «A Quién Le Importa?» d’Alaska et Dinarama en 2002. La vidéo du single a été réalisée par Jeb Brien et produite par Allen Kelman. Il a été enregistré au Pier 63, du côté ouest de Manhattan, dans la remorque "Frying Pan", monument historique des États-Unis. Il convient de noter que la violoniste israélienne Miri Ben-Ari et la célèbre mannequin et artiste transgenre Amanda Lepore apparaissent dans la vidéo. 

Le chorégraphe était Javier García, qui avait travaillé avec Thalía au début en tant que soliste. La vidéo a connu un succès retentissant et a été classée parmi les plus regardées jusqu'en août 2003 aux États-Unis, selon Nielsen Broadcast Data Systems, basée sur une compilation de douze stations de télévision. Parmi celles-ci, HTV était la seule société de télévision de langue espagnole.

Les paroles disent...Tous les gens parlent de moi,..Ils parlent derrière mon dos, ...Les paroles de la chanson sont principalement basées sur une réaffirmation personnelle.

La gente me señala
Me apuntan con el dedo
Susurra a mis espaldas
Y a mi me importa un bledo
Que mas me da
Si soy distinta a ellos
No soy de nadie
No tengo dueño
Yo se que me critican
Me consta que me odian
La envidia les corroe
Mi vida les agobia
Porque sera
Yo no tengo la culpa
Mi circunstancia les insulta
Mi destino es el que yo decido
El que yo elijo para mi
A quien le importa lo que yo haga?
A quien le importa lo que yo diga?
Yo soy así, y así seguiré, nunca cambiare
A quien le importa lo que yo haga?
A quien le importa lo que yo diga?
Yo soy así, y así seguiré, nunca cambiare
Quizá la culpa es mía
Por no seguir la norma
Ya es demasiado tarde
Para cambiar ahora
Me mantendré
Firme en mis convicciones
Reportare mis posiciones
Mi destino es el que yo decido
El que yo elijo para mi
A quien le importa lo que yo haga?
A quien le importa lo que yo diga?
Yo soy así, y así seguiré, nunca cambiare
A quien le importa lo que yo haga?
A quien le importa lo que yo diga?
Yo soy así, y así seguiré, nunca cambiare
A quien le importa lo que yo haga?
A quien le importa lo que yo diga?
Yo soy así, y así seguiré, nunca cambiare
A quien le importa lo que yo haga?
A quien le importa lo que yo diga?
Yo soy así, y así seguiré, nunca cambiare
A quien le importa lo que yo haga?
A quien le importa lo que yo diga?
Yo soy así, y así seguiré, nunca cambiare
A quien le importa lo que yo haga?
A quien le importa lo que yo diga?
Yo soy así, y así seguiré, nunca cambiare

Paroliers : Carlos Garcia Berlanga Manrique / Ignacio Canut Guillen

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