Publié le 5 Avril 2021
Ses chansons et sa musique ont bercé plusieurs générations. C'est grâce à l’aïta qu'elle est devenue la star de tous les Marocains. Elle renouvelle le «marsaoui», en le saupoudrant de chaâbi algérien et de gharnati. Parmi ses succès, citons : "Daba Yji", "Jiti majiti", "Dada ou hiyani", "Mal hbibi’liya" ou encore "Hna mada bina" retentissent toujours dans le coeur de plusieurs générations de spectateurs et auditeurs marocains. Ces classiques ont été repris par les plus célèbres chanteurs populaires de son pays,
Après une carrière musicale qui a durée sept décennie, elle décide de se retire de la scène. Âgée de 90 ans, l'artiste se disait « fatiguée » et annonce son départ dans un clip « Hadya Lbhar » qu’elle a tourné avec la fille de Said Aouita.
Hajja Hamdaouia, "la chanteuse des trois rois" - Last Night in Orient
Haja Hamdaouia (لحاجة الحمداوية ou encore parfois transcrit Hajja Hamdawiya ) est une chanteuse marocaine née en 1930 à Derb Seltan, un quartier populaire de Casablanca. Cette artis...
Cette spécialiste du marsaoui, en référence à marsa (port), s'est imposée sur la scène nationale grâce à ses interprétations qui ont rendu populaires des chansons. Elle est la première dame à avoir modernisé ce style et le chaâbi et a révolutionné la scène artistique aux débuts de la télévision marocaine. Au milieu des années 1950, la chanteuse écrit une chanson pour dénoncer la colonisation française. Son geste «spontané», comme elle le dit elle-même, la force à vivre clandestinement dans son propre pays, avant de s'exiler en France et rejoindre son amour et en profitant également de se faire connaître auprès de la diaspora algérienne.
L'art de la Aïta, musique et poésie traditionnelle du Maroc - Last Night in Orient
L'islam a su intégrer d'antiques cosmogonies du continent africain. On assiste régulièrement au mariage musical du visible et de l'invisible, une excellente communication entre le monde des gén...
Le genre musical dit de la Aïta est pratiqué dans les régions de Abda, Chaouia et Doukkala, c'est-à-dire dans l'axe Casablanca-Safi au Maroc, c'est à dire au confin où les tribus arabes et bédouines cultivent cet amour pour l'improvisation poétique. Aujourd'hui encore, beaucoup de groupes s'inspirent de leurs compositions qui restent d'actualité. L'art de Aïta s'inspire de la vie sociale de l'homme marocain et repose souvent sur le thème de l'Amour, le plaisir le beauté et la nature. Notons que cet art a connu son apparition dans les régions comme Safi, Casablanca, El Jadida, Beni Mellal, Khouribga, Marrakech ; Kalaât Sraghna, Kénitra, Khénifra et Taounat.