hip-hop

Publié le 23 Juin 2011

Les paroles de la chanson montrent des comparaisons entre une personne de basse classe sociale et une personne de haute classe sociale, cette dernière étant la dernière à qui la chanson est dédiée. Dans la vidéo musicale un homme de basse classe sociale qui tombe amoureux d'une fille d'une famille aristocratique. Le père de la petite amie du protagoniste, découvre l'amour et décide de courir à travers la ville pour le frapper.

Calle 13 est un duo de reggaeton puis rap urbain et de hip-hop de Puerto Rico composé de deux demi-frères, René Pérez alias Residente et Eduardo Cabra alias Visitante, et de leur sœur Ileana Cabra alias PG-13. Le nom Calle 13 provient du nom de la rue de Trujillo Alto où ils ont grandi. Ils sont connus pour leur sens de l’humour et leur musique expérimentale, mélange de hip-hop, reggaeton et autres rythmes tels le funk mais aussi le tango, la salsa... Le 2 novembre 2006, Calle 13 gagne trois Latin Grammys. En 2009, ils reçoivent le Latin Grammy pour l’album de l’année (Los de atras vienen conmigo).

Leurs paroles, souvent satiriques, s’attaquent tout autant au business musical (Digo lo que pienso), à la religion (“la plus grande mafia est au Vatican” dans la chanson Calma Pueblo par exemple), la violence gratuite (La bala), la pauvreté, etc. Bref, à tous les problèmes sociaux récurrents en Amérique Latine. 

No tengo mucha plata, pero tengo cobre
Aquí se baila como bailan los pobres
No tengo mucha plata, pero tengo cobre
Aquí se baila como bailan los pobres
Mesiel aquí llego tu Robín Hood
A meter las bolas en los boquetes como Tiger Woods
Tu eres clase alta, yo clase baja
Tú vistes de seda, y yo de paja
Nos complementamos como novios
Tu tomas agua destilada, yo agua con microbios
Tú la vives fácil, y yo me fajo
Tú sudas perfume, yo sudo trabajo
Tú tienes chofer, yo camino a patas
Tus comes filete, y yo carne de lata
Nuestro parecido es microscópico
Pero es que por ti me derrito como gringo en el trópico
Pégate a mí, que no te contaminas
Y con un besito vamos a pegarnos la porcina
No se necesita plata pa' moverse
Necesita onda y música cachonda
Música cachando ca ca cachonda
No tengo mucha plata, pero tengo cobre
Música cachando, ca ca cachonda
No tengo mucha plata, pero tengo cobre
Aquí se baila como bailan los pobres
Se baila sin mantel, sin cubierto, sin bandeja
Con ganas de comerse a la pareja
Se baila pega'o como bachata, sin traje y sin corbata
Embriagando las neuronas con vodka barata
Blancas, amarillas o mulatas
Que bailan con cualquier bom bom
Que suelten la piñata
Lo bueno de ser pobre al final de la jornada
Es que nadie nos roba, porque no tenemos nada
Apretaditos como en una lata de sardinas
Agarrando nalgas porque está incluida la propina
Dicen que eres la reina de todos los rosales
Pero hoy te voy a bajar 4 clases sociales
Calientita como pan de panadero
Barriendo el piso con el trasero
Toda la grasa se desplaza por la terraza
Quiero que hagas lo que no puedes hacer en tu casa
No se necesita plata pa' moverse
Necesita onda y música cachonda
Música cachando ca ca cachonda
No tengo mucha plata, pero tengo cobre
Aquí se baila como bailan los pobres
Música cachonda ca ca cachonda
No tengo mucha plata, pero tengo cobre
Aquí se baila como bailan los pobres
Música cachonda ca ca cachonda
No tengo mucha plata, pero tengo cobre
Aquí se baila como bailan los pobres
Tú me tienes por el aire volando
Como si estuviera bajo el agua flotando
Como como como como como como como
Como Si estuviera bajo el agua flotando

Paroliers : Rene Perez / Eduardo Cabra / Rafael Ignacio Arcaute

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #rap, #reggaeton, #Calle 13, #Baile De Los Pobres, #Hip-hop, #Musiques latines

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Publié le 22 Août 2010

Le Homo-hop désigne un sous-genre musical de la contre-culture gay réalisé par des artistes essentiellement de la communauté LGBT qui contestent l'univers visuel du hip-hop actuel abandonné à un stéréotype de machos entourés de filles aux seins voluptueux.

Phénomène assez récent, le homo-hop prend de l’ampleur et est décrit comme un  mouvement mondial de MC's, DJ's et d’artistes de hip-hop, rappeurs et est composé de nombreux  fans déterminés à revendiquer leur place dans un genre musical, trop souvent associée à l'homophobie…car soyons clair, il n'est pas aisé de se revendiquer gay chez les rappeurs US ou français, avec récemment les dérives du rappeur français Abdul X qui menaçait arme au poing la communauté gay ou encore du grotesque rappeur Cortex. Mais encore les paroles des rappeurs Américains DMX et « Marshall Matter » Eminem, ou encore du  raggaman Jamaïcain  Benny Man ou encore plus proche de chez nous Rim K qui clament haut et fort l’homophobie de leurs auteurs. 

Deadlee avait  félicité le rappeur Kanye West pour son engagement auprès de lui dans la lutte contre l’homophobie, il n’hésite pas à dénoncer dans ses textes les rappeurs "homophobes" tels qu’Eminem, 50 Cent ou encore DMX. Deadlee a également rétorqué : "Eminem a été le plus grand rappeur à un moment, et s’il s’était permis de s’en prendre aux noirs ou aux latinos, il serait probablement mort".

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Un festival de musique intitulé PeaceOUT World Homo Hop Festival est par ailleurs organisé annuellement depuis 2001.

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En France, dans Coming-out, le rappeur français Gros K-Libre investit le créneau du « homo-hop ». En se moquant tour à tour des clichés gays et des rappeurs qui se prennent pour des caïds, il choisit de faire son coming-out en chanson et de critiquer vivement l’homophobie persistante dans le milieu du rap. (source)

Dans le milieu fréquenté par les homosexuels qui s'appuie sur un marketing ethnique, il existe en effet un monde de la nuit Parisien un marché plantureux composé d'une clientèle GLBT issus de minorités ethniques et culturelles (Maghrébins, Antillais, latinos et Africains), en présentant des soirées BBB (Black, Blanc Beur), soirées qui allient une forme de culture musicale de la contre-culture urbaine et celle de la culture gay destinée à une clientèle essentiellement issue des quartiers populaires et des banlieux. (source)

Le terme « queer », littéralement, signifie étrange, « louche », mais c’est aussi une insulte lesbo/gay-phobe dont ont fait les frais plusieurs générations de non-hétéros. La réappropriation du mot par un ensemble de militant-e-s à la fin des années1980, aux Etats-Unis, marque un tournant générationnel dans le domaine des luttes autour des sexualités. Aux revendications structurées essentiellement autour des identités GLBT succède un discours non identitaire, anti-assimilationniste et s’en prenant non plus seulement à l’intolérance ou à l’hétérosexisme, mais directement aux contraintes de la normalité. En France, cette dernière tendance anti-cohésion identitaire reste relativement faible.

Pick Up the Mic est le titre d’un film documentaire, sorti en 2006 qui nous montre les facettes de cette culture pour les gays, lesbiennes, bisexuels ou encore les rappeurs transgenres. Tori Fixx qui est l'un des premiers artistes de hip-hop ouvertement gay apparaît dans ce documentaire.

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Cet artiste basé à Minneapolis produit également des musiques pour d'autres artistes gays.

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NaR est le premier groupe de rap gay originaires du Liban et est composé de deux membres :

  • Mazen est né au Liban et a déménagé aux États-Unis en tant que réfugié politique à l'âge de 5 ans, fuyant l'invasion israélienne.
  • Tru Bloo est une fille d'origine syrienne et libanais venu s'installer à Las Vegas.

NaR signifie «feu» en langue arabe et les lyrics décrivent leur passion profonde pour le changement social et de la révolution. Nous croyons en l'humanité et la libération de tous les peuples opprimés disent-t-il, bien qu'ils constituent le premier groupe de rap gay issu du monde arabe, leurs paroles portent principalement sur les questions politiques, mais aussi l'éradication de l'homophobie. Nous nous sommes engagés à la musique, comme il ponts culturels, sociaux, économiques pour mener à bien leur révolution pour l'accès à justice de toute une société.

Johnny Dangerous

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Rapper Last Offence “Backs It On Up” At Mondo HomoHop

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Rap contre l'homophobie "on ne choisit pas" - White Niggaz

Quelques artistes qui se revendiquent de cette culture musicale

http://www.oleron-plage.fr/wp-content/uploads/2009/05/gay-oleron.jpg

 

Voir aussi

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Cazwell, #hip-hop

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Publié le 1 Mai 2010

https://www.youtube.com/watch?v=xyErsntwAFo

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