la adelita

Publié le 8 Mars 2018

De la mer nous les virent arriver
mes frères emplumés
c'étaient les hommes barbus
de la prophétie attendue

« La malédiction de Malinche » est l'une des chansons les plus représentatives du mouvement de la nouvelle chanson. Il a été écrit par le chanteur mexicain Gabino Palomares en 1975. La Malinche, de noblesse nahualt, fut vendue comme esclave et devint la maîtresse de Cortés qu'elle aida à conquérir la région occupée par le Mexique actuel. Figure forte de l'histoire mexicaine, elle est aussi appelée Malintzin (en nahuatl), Doña Marina, ou la Chingada selon qu'on la considère mère de la patrie ou traîtresse.

"La malédiction de Malinche", dénonce l'exploitation européenne et nord-américaine des peuples autochtones latino-américains. Mais par-dessus tout, cela met en évidence le racisme et le classisme dont souffrent les populations autochtones dans leur propre pays. C'est une forte critique du malinchisme latino-américain, c'est-à-dire de la préférence pour les cultures européennes ou nord-américaines au détriment de la culture nationale.

De nos jours, le mot « malinchista » est utilisé au Mexique pour identifier les compatriotes qui ont trahi leurs origines et leur pays : ceux qui mélangèrent leur sang et leur culture avec les Européens et les autres influences étrangères. 

Pour reprendre les mots de Jan musicologue Fairley, « La Malédiction de Malinche » est « l'une des chansons les plus importantes de l'Amérique latine. » A été interprété, entre autres, par Amparo Ochoa et le groupe Los Folkloristas et traduit en plusieurs langues.

De nos jours et dans différents genres, elle est comparée à la figure de la Vierge Marie, de La Llorona (figure folklorique de la femme en pleurs) et avec les soldaderas mexicaines (des femmes qui combattirent au côté des hommes pendant la Révolution mexicaine) pour sa valeur

Del mar los vieron llegar 
mis hermanos emplumados
Eran los hombres barbados 
de la profecía esperada.
Se oyó la voz del monarca 
de que el dios había llegado.
Y les abrimos la puerta 
por temor a lo ignorado.

Iban montados en bestias 
como demonios del mal
Iban con fuego en las manos 
y cubiertos de metal.

Sólo el valor de unos cuantos 
les opuso resistencia
Y al mirar correr la sangre 
se llenaron de vergüenza.

Porque los dioses ni comen 
ni gozan con lo robado
Y cuando nos dimos cuenta 
ya todo estaba acabado.

Y en ese error entregamos 
la grandeza del pasado
Y en ese error nos quedamos 
trescientos años esclavos.

Se nos quedó el maleficio 
de brindar al extranjero
Nuestra fe, nuestra cultura, 
nuestro pan, nuestro dinero.

Y les seguimos cambiando 
oro por cuentas de vidrio
Y damos nuestras riquezas 
por sus espejos con brillo.

Hoy, en pleno siglo veinte 
nos siguen llegando rubios
Y les abrimos la casa 
y los llamamos amigos.

Pero si llega cansado 
un indio de andar la sierra
Lo humillamos y lo vemos 
como extraño por su tierra.

Tú, hipócrita que te muestras 
humilde ante el extranjero
Pero te vuelves soberbio 
con tus hermanos del pueblo.

Oh, maldición de Malinche, 
enfermedad del presente
¿Cuándo dejarás mi tierra..?
¿cuándo harás libre a mi gente?

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Publié le 14 Juin 2017

Les « Adelitas » (ou « Soldaderas ») sont les femmes soldates qui ont participé à la Révolution Mexicaine. Elles ont donné leur nom à une chanson célèbre de cette période.

María Amparo Ochoa Castaños, más conocida como Amparo Ochoa (Culiacán, Sinaloa, México, 29 de septiembre de 1946-8 de febrero de 1994), fue una cantante mexicana, perteneciente a la generación de cantautores de la década de 1960, figura de la entonces naciente Nueva Canción. 

Se conoce como adelitas o soldaderas a las mujeres que participaron en la Revolución mexicana, en los contingentes militares de grupos revolucionarios como soldados, cocineras, enfermeras o ayudantes.

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Publié le 17 Octobre 2009

Les « Adelitas » (ou « Soldaderas ») sont les femmes soldates qui ont participé à la Révolution Mexicaine. Elles ont donné leur nom à une chanson célèbre de cette période.

Interprétation d'un corrido mexicain intitulé  "Adelita" interprété par  Nat King Cole en espagnol et joué sur un vinyle 45 tours. Nathaniel Adams Coles  surnommé Nat King Cole est un chanteur et pianiste de jazz et de rhythm and blues né à Montgomery, Alabama, États-Unis d'Amérique, le 17 mars 1919, et mort à Santa Monica, Californie, États-Unis d'Amérique, le 15 février 1965. Il est l'un des plus grands crooners des années 50. Il reçoit le prix pour l'ensemble de son œuvre lors des Grammy Awards en 1990. Il est présenté au Rock and Roll Hall of Fame en 2000 comme influence du genre rock durant le XXe siècle.

En lo alto de una abrupta serranía
acampado se encontraba un regimiento
y una moza que valiente lo seguía
locamente enamorada del sargento.

Popular entre la tropa era Adelita,
la mujer que el sargento idolatraba
que además de ser valiente era bonita
que hasta el mismo coronel la respetaba.

Y se oía que decía
aquel que tanto la quería…

Si Adelita se fuera con otro
la seguiría por tierra y por mar,
si por mar en un buque de guerra
si por tierra en un tren militar.

Si Adelita quisiera ser mi esposa,
y si Adelita ya fuera mi mujer,
le compraría un vestido de seda
para llevarla a bailar al cuartel.

Y después que terminó la cruel batalla
y la tropa regresó a su campamento
por la vez de una mujer que sollozaba
la plegaria se oyó en el campamento.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #La Adelita, #Corrido, #Musique mexicaine, #Nat king Cole, #Révolution mexicaine

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