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Publié le 6 Septembre 2018

Inde : la Cour suprême dépénalise l’homosexualité, une décision historique. De plus en plus d’hôtels indiens s’affichent gay friendly. Les hôteliers forment les employés pour mieux accueillir les voyageurs homosexuels. Le marché du tourisme LGBT semble bien s’amorcer dans ce pays.

Après des décennies d'une bataille juridique exhaustive, un tribunal de cinq juges de la Cour suprême de l'Inde a dilué l'article 377 du Code pénal indien, qui a été adopté en 1860 et classe le sexe gay aux côtés de la bestialité comme crime "contre l'ordre de la nature."


En lisant le jugement dans une salle d’audience, jeudi, le juge en chef de l’Inde, Dipak Misra, a déclaré que la loi violait le droit à l’égalité inscrit dans la Constitution et qu’elle était utilisée comme «arme de discrimination».


La décision de la Cour suprême aura un impact économique et social considérable sur les citoyens LGBT du pays, avec 1,3 milliard de personnes. La décision empêchera la discrimination des employés homosexuels et de leurs partenaires en Inde, où les militants affirment que les membres de la communauté LGBTQ sont habituellement mis à l’écart et soumis à des chantages dans des actes de discrimination à leur encontre.


"C'est une victoire de la liberté individuelle en Inde qui se fait attendre", a déclaré Milan Vaishnav, directeur du programme Asie du Sud à la Fondation Carnegie pour la paix internationale à Washington, DC.

L’homosexualité reste criminalisée dans 71 pays de la planète.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Inde, #tourisme, #LGBTI, #Actualités, #2018, #Gay

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Publié le 17 Mars 2018

Un manifestant tenant une affiche pour honorer Marielle Franco lors d'une séance solennelle à la Chambre des députés le 15 mars 2018.
Un manifestant tenant une affiche pour honorer Marielle Franco lors d'une séance solennelle à la Chambre des députés le 15 mars 2018.

Un manifestant tenant une affiche pour honorer Marielle Franco lors d'une séance solennelle à la Chambre des députés le 15 mars 2018.

Marielle vit avec nous parce qu'elle a vécu pour nous. Vécu intensément la lutte des femmes noires, la lutte de la favela, la lutte LGBT. Il a vécu la lutte contre le racisme, contre le machisme, contre toutes les formes d'oppression.

En 2017, il y a eu 179 meurtres de personnes trans (ne comptant pas ici des crimes comme vol ou violence de l'état, mais seulement des crimes qui peuvent être décrits comme des crimes de haine, fruit de la transphobie). Sur les 179 meurtres, 169 travestis et femmes transgenres et 10 hommes transsexuels.

En 2017, il y a eu 179 meurtres de personnes trans (ne comptant pas ici des crimes comme vol ou violence de l'état, mais seulement des crimes qui peuvent être décrits comme des crimes de haine, fruit de la transphobie). Sur les 179 meurtres, 169 travestis et femmes transgenres et 10 hommes transsexuels.

En 2017, il y a eu 179 meurtres de personnes trans (ne comptant pas ici des crimes comme vol ou violence de l'état, mais seulement des crimes qui peuvent être décrits comme des crimes de haine, fruit de la transphobie). Sur les 179 meurtres, 169 travestis et femmes transgenres et 10 hommes transsexuels.

Au Brésil, 877 877 femmes entre 20 et 24 ans se sont mariées avant l'âge de 15 ans. Ce sont généralement des filles très pauvres, soumises à une condition profonde de vulnérabilité.
Beaucoup deviennent des mères aussi très jeunes, fruit de violences sexuelles.

Sur les racines les plus profondes et cruelles du machisme.

Dans une décision historique pour tous les peuples autochtones du Brésil, la Cour interaméricaine des droits de l'homme a reconnu la responsabilité du Brésil de violer les droits de propriété collective et la protection du peuple Xukuru d'Ororuba. Le pays a été condamné à finaliser le processus de démarcation du territoire dans un délai maximum de 18 mois.

Dans une décision historique pour tous les peuples autochtones du Brésil, la Cour interaméricaine des droits de l'homme a reconnu la responsabilité du Brésil de violer les droits de propriété collective et la protection du peuple Xukuru d'Ororuba. Le pays a été condamné à finaliser le processus de démarcation du territoire dans un délai maximum de 18 mois.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Marielle Franco, #LGBTI, #Brésil, #Actualités, #2018

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