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Publié le 12 Avril 2018

Chaque matin je vois ce lever de soleil depuis ma fenêtre, et c'est beau de voir un autre jour! 
Chaque matin je vois ce lever de soleil depuis ma fenêtre, et c'est beau de voir un autre jour! 

Chaque matin je vois ce lever de soleil depuis ma fenêtre, et c'est beau de voir un autre jour! 

Nous sommes de petites personnes dans un univers immense! Avec des problèmes qui semblent parfois aussi grands et compliqués que cet univers.

Ma jeunesse ne sera pas éternelle comme la vie, nous devons sortir et faire de ce monde un meilleur endroit pour ceux qui y sont et ceux qui vont naître ! 

Au diable les étiquettes, je suis un homme courageux, intelligent et très capable, et tout cela étant homosexuel! Le problème n'est pas ma préférence sexuelle le problème est l'ignorance de ces abrutis qui croient encore que homosexualité est une maladie tout en sachant pertinemment bien que la vraie maladie est l'homophobie.

Je me suis autrefois demandé pourquoi je suis né ainsi mais aujourd'hui j'ai la réponse: pourquoi je suis parfait comme je suis!

Mario Scolas

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Religion, #homophobie, #Littérature

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Publié le 28 Février 2018

Eras, instante, tan claro.
Perdidamente te alejas,
dejando erguido al deseo
con sus vagas ansias tercas.

Siento huir bajo el otoño
pálidas aguas sin fuerza,
mientras se olvidan los árboles
de las hojas que desertan.

La llama tuerce su hastío,
sola su viva presencia,
y la lámpara ya duerme
sobre mis ojos en vela.

Cuán lejano todo. Muertas
las rosas que ayer abrieran,
aunque aliente su secreto
por las verdes alamedas.

Bajo tormentas la playa
será soledad de arena
donde el amor yazca en sueños.
La tierra y el mar lo esperan.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Luis Cernuda, #2018, #Eras, instante, tan claro, #Littérature

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Publié le 24 Février 2018

Tú me quieres alba,
Me quieres de espumas,
Me quieres de nácar.
Que sea azucena
Sobre todas, casta.
De perfume tenue.
Corola cerrada

Ni un rayo de luna
Filtrado me haya.
Ni una margarita
Se diga mi hermana.
Tú me quieres nívea,
Tú me quieres blanca,
Tú me quieres alba.

Tú que hubiste todas
Las copas a mano,
De frutos y mieles
Los labios morados.
Tú que en el banquete
Cubierto de pámpanos
Dejaste las carnes
Festejando a Baco.
Tú que en los jardines
Negros del Engaño
Vestido de rojo
Corriste al Estrago.

Tú que el esqueleto
Conservas intacto
No sé todavía
Por cuáles milagros,
Me pretendes blanca
(Dios te lo perdone),
Me pretendes casta
(Dios te lo perdone),
¡Me pretendes alba!

Huye hacia los bosques,
Vete a la montaña;
Límpiate la boca;
Vive en las cabañas;
Toca con las manos
La tierra mojada;
Alimenta el cuerpo
Con raíz amarga;
Bebe de las rocas;
Duerme sobre escarcha;
Renueva tejidos
Con salitre y agua;
Habla con los pájaros
Y lévate al alba.
Y cuando las carnes
Te sean tornadas,
Y cuando hayas puesto
En ellas el alma
Que por las alcobas
Se quedó enredada,
Entonces, buen hombre,
Preténdeme blanca,
Preténdeme nívea,
Preténdeme casta.

Tu me souhaites faite d’aurores,
Tu me souhaites d’écumes,
Tu me souhaites en nacre.
Que je sois un lys
Par dessus toutes, chaste.
De parfum suave.
Corolle fermée
 
Que même pas un rayon de lune
M’ait infiltré.
Que même pas une marguerite
Puisse se dire ma sœur.
Tu me souhaites en neiges,
Tu me souhaites blanche,
Tu me souhaites faite d’aurores.
 
Toi, qui as eu toutes
Les coupes à portée de main,
De fruits et de miels
Les lèvres violacées.
Toi, que dans le festin
Couvert de pampres
As-tu laissé les chairs
En honneur de Bacchus.
Toi que dans les jardins
Noirs du mensonge
Habillé en rouge
Tu t’es précipité aux Ravages.
 
Toi, que le squelette
Gardes intact
Je ne sais pas encore
Par quels miracles,
Tu me souhaites blanche
(Dieu te pardonne),
Tu me souhaites chaste
(Dieu te pardonne),
Tu me souhaites faite d’aurores !
 
Fuis aux bois,
Va à la montagne ;
Lave-toi la bouche ;
Habite les cabanes ;
Touche de tes mains
La terre mouillée ;
Nourris ton corps
De racines amères ;
Bois entre les roches ;
Dors sur la givre ;
Renouvelle tes tissus
Avec du salpêtre et de l’eau ;
Parle avec les oiseaux
Et lève-toi à l’aube.
Et quand les chairs
Te soient rendues
Et quand tu aies remis
En elles l’âme
Que dans les alcôves,
Est restée emmêlée
Alors, bon homme,
Souhaite-moi blanche
Souhaite-moi en neiges,
Souhaite-moi chaste.

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Alfonsina Storni, #Tú me quieres blanca, #Littérature

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