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Publié le 11 Octobre 2019

José Martí est la première voix anti-impérialiste entendue dans une tribune publique. José Martí définit clairement les problèmes fondamentaux de l'Amérique latine. Pour José Martí, la clé de l'énigme latino-américaine ne résidait pas dans l'incapacité raciale, culturelle ou historique de ces pays à abandonner le modèle du colonialisme, mais dans la décision d'assumer dans les républiques créoles les formes d'organisation politique et sociale européennes. L’écriture de José Marti est aujourd’hui considérée non seulement comme l’une des œuvres fondamentales de son idéologie, mais également comme un élément particulièrement important de l’histoire des idées latino-américaines.

Mario Scolas

José Martí est la première voix anti-impérialiste entendue dans une tribune publique. José Martí définit clairement les problèmes fondamentaux de l'Amérique latine. Pour José Martí, la clé de l'énigme latino-américaine ne résidait pas dans l'incapacité raciale, culturelle ou historique de ces pays à abandonner le modèle du colonialisme, mais dans la décision d'assumer dans les républiques créoles les formes d'organisation politique et sociale européennes. L’écriture de José Marti est aujourd’hui considérée non seulement comme l’une des œuvres fondamentales de son idéologie, mais également comme un élément particulièrement important de l’histoire des idées latino-américaines.

Nuestra América est un plaidoyer pour l'unification des pays d'Amérique latine face à la menace impérialiste américaine, un rassemblement lui paraît nécessaire pour éviter que les États-Unis ne s'imposent en Amérique du sud. D'après lui, les pays d'Amérique latine sont séparés à cause de leurs gouverneurs, et non à cause des pays en eux-mêmes. Le manque d'éducation fait que les jeunes s'en vont étudier aux États-Unis ou en Europe, et reviennent pour gouverner un peuple qu'ils ne connaissent pas, ayant recours à des moyens qui ne sont pas appropriés aux réalités nationales. Non seulement faut-il unifier les pays latino-américains, mais aussi défendre les opprimés pour consolider des valeurs opposées aux intérêts des oppresseurs nord-américains. 

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Politique, #José Martí, #Littérature, #Colonialisme

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Publié le 7 Juillet 2019

Peut-être l'un des écrivains qui regrettent le plus de ne pas avoir la notoriété qu'il mérite, peut-être d'être tombé en exil, peut-être d'avoir porté le pessimisme comme moyen principal de voir le monde. 

En rendant justice à son héritage, je partage ce que j'ai pu trouver de ses œuvres, j'espère que cela sera utile. 

Juan Carlos Onetti était l'un des plus grands écrivains et journalistes uruguayens.

Es en nuestro pueblo el lírico paladín del romanticismo. Su alma antes de encarnarse en su esbelto cuerpo debió de haber zambullido en alguna fuente susurrante de aquellos jardines de Grecia, en que Platón, a la sombra de los ombúes añosos, hacía volar divinas palabras de pureza, trasmitiendo la doctrina del “regardeá ma non tocá”.
Siempre tiene entre los labios, como una blanca flor, dulces frases sobre el espiritualismo. Durante muchos meses --y tal vez todavía-- estuvo enamorado de una chica muy bella y conocida, cuyas iniciales son R.D. Por supuesto que ella jamás supo de su amor. Muchas veces, en alguna función de cine, cuando ella se emocionaba graciosamente ante los cow-boys temerarios y sin ley, o cuando el bello Rodolfo hacía palpitar su corazoncito, él estuvo tentado de poner los ojos en blanco, y trémulo de santa emoción, decirle a su adorada todas esas cositas pavas que nosotros, allá en nuestra juventud de oro, también cometimos.
Pero entonces, la figura grave y serena del maestro griego, con sus barbas de luna y sus ojos límpidos, que jamás lograra empañar la mundana visión de alguna pantorrilla, por bien torneada que fuera, surgía poderosa en su alma y lo avergonzaba por intentar dar forma a sus sueños. El no claudicaría jamás. O semos o no semos, como decía Hamlet.
Los que lo trataban, al verlo tan virtuoso y tan inmunizado por sus creencias, ciegos de envidia, dieron en propalar terribles calumnias sobre él.
Dijeron que era malo, malo como “El Ciruja”; lo llamaron “pequeño Nietzsche”. Pero él, con la sonrisa en los labios, recibía sin preocuparse tales insultos.
Entonces ––¡oh, perversos!–– dijeron que él no era un amador platónico, sino un muchacho apocado y vergonzoso, incapaz de declararse por falta de coraje. Un tímido y nada más.
Aquello era demasiado. Para desvirtuar tan insidiosa especie llegó a idear un plan fruto de muchas noches en claro.
Comenzó a ahorrar; al mes llegó a tener $ 0.73. Tomó un boleto de ómnibus, compró cigarrillos rubios, y pensando que el ahorro es en verdad la base de la fortuna, como dicen muy bien los avisos de la C.N.A.P., se fue a ver a una amiguita de su familia, allá por la calle Convención.
Pero aquella ruptura de su concepto del amor, le fue fatal. Ella, con suma diplomacia le dio a entender que su corazón estaba en manos de otro galán, tal vez no tan espiritualista, pero sí la mar de simpático.
Nuestro héroe, desesperado, se dirigió a un negocio próximo, y tomó, uno tras de otro sin vacilar, con la resolución de la tragedia, dos guindados de a cinco.
Luego, con el resto de sus economías, emprendió el triste regreso hasta este pueblo, donde, bajo la majestad de los cielos dilatados, y sobre la alegría del pastito verde, pasea su silueta de ex-noble ruso enfermo de spleen, lamentando aquella desgraciada aventurilla que puso el único lunar en su vida, tan elevada y tranquila.

J. C. Onetti - David el platónico

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

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Publié le 17 Mai 2019

C'est drôle de voir combien de personnes se fâchent parce que Gabriel García Marquez est parti dans un autre pays. C'est drôle parce que je ne sais même pas pourquoi il est parti. Effrayé par les menaces qui pèsent sur sa vie et par les accusations injustes (pour avoir pensé différemment), il a dû fuir ce pays pour protéger sa vie et celle de sa famille.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Gabriel García Márquez, #Ernesto McCausland, #2019, #Littérature

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