marcial alejandro

Publié le 8 Mars 2018

La Catrina, à l'origine appelée La Calavera Garbancera, est une figure créée par José Guadalupe Posada et baptisée par le muraliste Diego Rivera.

La Catrina est un personnage populaire de la culture mexicaine ; il s'agit d'un squelette féminin vêtu de riches habits et portant généralement un chapeau. Ce personnage, représentation d’un squelette de femme portant un chapeau très élégant, provenant d’Europe et caractéristique de la bourgeoisie porfirienne, a une fonction de memento mori, destiné à rappeler que les différences de statut social n'ont aucune importance face à la mort. 

Ceci est remarquable par le fait que le crâne n'a pas de vêtements mais seulement le chapeau; du point de vue de Posada, c'est une critique pour beaucoup de Mexicains de la ville qui sont pauvres, mais qui veulent toujours prétendre un style de vie européen qui ne leur correspond pas. «... dans les os mais avec un chapeau français avec ses plumes d'autruche».

 

La Catrina o La Calavera Garbancera (1913). L'histoire de La Catrina commence pendant les gouvernements de Benito Juárez, Sebastián Lerdo de Tejada et Porfirio Díaz. Dans ces périodes, ils ont commencé à vulgariser des textes écrits par la classe moyenne qui critiquait à la fois la situation générale du pays et celle des classes privilégiées. Les écrits, écrits d'une manière moqueuse et accompagnés de dessins de crânes et de squelettes, ont commencé à être reproduits dans des journaux dits de combat. C'étaient des crânes vêtus de vêtements de gala, buvant du pulque, montés à cheval, dans des fêtes de la haute société ou dans un quartier. Tout pour dépeindre la misère, les erreurs politiques, l'hypocrisie d'une société, comme c'est le cas de "La Catrina".

La Catrina o La Calavera Garbancera (1913). L'histoire de La Catrina commence pendant les gouvernements de Benito Juárez, Sebastián Lerdo de Tejada et Porfirio Díaz. Dans ces périodes, ils ont commencé à vulgariser des textes écrits par la classe moyenne qui critiquait à la fois la situation générale du pays et celle des classes privilégiées. Les écrits, écrits d'une manière moqueuse et accompagnés de dessins de crânes et de squelettes, ont commencé à être reproduits dans des journaux dits de combat. C'étaient des crânes vêtus de vêtements de gala, buvant du pulque, montés à cheval, dans des fêtes de la haute société ou dans un quartier. Tout pour dépeindre la misère, les erreurs politiques, l'hypocrisie d'une société, comme c'est le cas de "La Catrina".

Sueño de una Tarde Dominical en la Alameda Central. Détail du centre d'une peinture murale de Diego Rivera où figure la « Calavera de la Catrina » en boa et chapeau à plumes, à côté de José Guadalupe Posada.

Sueño de una Tarde Dominical en la Alameda Central. Détail du centre d'une peinture murale de Diego Rivera où figure la « Calavera de la Catrina » en boa et chapeau à plumes, à côté de José Guadalupe Posada.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Eugenia León, #La Catrina, #Mexique, #La Calaca, #Marcial Alejandro, #Eduardo Langagne

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