maximo francisco repilado munoz

Publié le 12 Septembre 2021

Chan Chan est une chanson cubaine composée par Compay Segundo en 1984. Elle est devenue depuis un standard de la musique cubaine repris par de nombreux artistes. C'est l'une des chansons cubaines les plus connues internationalement (avec Guantanamera, La Paloma, El Manisero et d'autres…).

Compay Segundo a d'abord chanté ce morceau dans un club cubain. Il l'a ensuite interprété dans différents endroits de l'île et partout les gens retenaient facilement la chanson.

Eliades Ochoa l'intègre à son répertoire et la chante à la Casa de la Trova.

En 1986, Compay Segundo et Eliades Ochoa enregistrent la chanson au Studio Siboney de l'EGREM.

 

 

De Alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto, voy para Mayarí

De Alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto, voy para Mayarí

De Alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto, voy para Mayarí

El cariño que te tengo
No te lo puedo negar
Se me sale la babita
Yo no lo puedo evitar

Cuando Juanica y Chan Chan
En el mar cernían arena
Como sacudía el jibe
A Chan Chan le daba pena

Limpia el camino de pajas
Que yo me quiero sentar
En aquel tronco que veo
Y así no puedo llegar

De alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto, voy para Mayarí

De alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto, voy para Mayarí

De alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto, voy para Mayarí

De alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto, voy para Mayarí

De alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto, voy para Mayarí

De alto Cedro voy para Marcané
Llego a Cueto, voy para Mayarí

Cette chanson parle de deux personnages, Juanica et Chan Chan. Ils sont issus d'un ancien conte pour enfant du folklore campagnard cubain (dont l'origine se situe vers 1800) que Compay avait entendu enfant, vers l'âge de 12 ans. Elle fait référence à plusieurs villes cubaines telles que Alto Cedro, Marcané, Cueto et Mayarí. Il s'agit de localités de la province de Holguín, presque à la pointe de l'Est de Cuba (région connue comme El Oriente), Mayari étant une ville côtière. On peut y voir probablement une évocation des trovadores, ces troubadours qui chantaient de ville en ville.

Compay Segundo dit lui-même : « Je n’ai pas écrit Chan Chan, je l’ai rêvé. J’ai rêvé de la musique. Il arrive que je me réveille avec une mélodie en tête, j’entends les instruments, tout est parfaitement clair. Je regarde par-dessus mon balcon et je ne vois personne mais je l’entends comme si on la jouait dans la rue. Je ne sais pas ce que c’était mais un jour je me suis levé avec quatre notes sensibles en tête, je les ai plaquées sur des paroles inspirées d’un conte de mon enfance, Juanita y Chan Chan, et regardez maintenant, on l’entend partout. »

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