mexique

Publié le 18 Mars 2018

Le premier chai des Amériques a été fondé au XVIe siècle au Mexique. Le premier concours de vins mexicains s'y est déroulé en septembre 2018.

Tezcatzoncatl est, « celui qui a les cheveux comme miroir » dans la mythologie aztèque, le dieu du vin (un mélange d'agave avec pulque) et de l'ébriété. Tepoztécatl décrit dans le Codex Borgia
Tezcatzoncatl est, « celui qui a les cheveux comme miroir » dans la mythologie aztèque, le dieu du vin (un mélange d'agave avec pulque) et de l'ébriété. Tepoztécatl décrit dans le Codex Borgia

Tezcatzoncatl est, « celui qui a les cheveux comme miroir » dans la mythologie aztèque, le dieu du vin (un mélange d'agave avec pulque) et de l'ébriété. Tepoztécatl décrit dans le Codex Borgia

Deux choses ne peuvent se cacher: l'ivresse et l'amour.

Antiphane

Le premier chai des Amériques a été fondé au XVIe siècle au Mexique. Le premier concours de vins mexicains vient de s’y dérouler. Tequila et Mezcal sont les premiers clichés qui sautent aux yeux des explorateurs de saveurs exotiques lorsque l’on évoque le Mexique. Pourtant, le Mexique peut s’enorgueillir de posséder la première cave d’élaboration de vin en Amérique et compte aussi sur un riche patrimoine vinicole en pleine expansion. Les cépages les plus présents au Mexique restent les cépages internationaux : Cabernet-Sauvignon, Merlot, Malbec et Syrah pour les vins rouges, Chardonnay et Sauvignon pour les vins blancs. Mais on trouve également nombre de cépages moins connus, certains originaires d’Europe comme le Palomino espagnol et le Nebbiolo italien, et d’autres caractéristiques de la viticulture du continent américain comme le Zinfandel.

Le premier chai des Amériques a été fondé au XVIe siècle au Mexique. Le premier concours de vins mexicains vient de s’y dérouler. Tequila et Mezcal sont les premiers clichés qui sautent aux yeux des explorateurs de saveurs exotiques lorsque l’on évoque le Mexique. Pourtant, le Mexique peut s’enorgueillir de posséder la première cave d’élaboration de vin en Amérique et compte aussi sur un riche patrimoine vinicole en pleine expansion. Les cépages les plus présents au Mexique restent les cépages internationaux : Cabernet-Sauvignon, Merlot, Malbec et Syrah pour les vins rouges, Chardonnay et Sauvignon pour les vins blancs. Mais on trouve également nombre de cépages moins connus, certains originaires d’Europe comme le Palomino espagnol et le Nebbiolo italien, et d’autres caractéristiques de la viticulture du continent américain comme le Zinfandel.

Lorsque l’on évoque le vin des Amériques, on pense d’abord aux États-Unis, à l’Argentine ou au Chili, voire au Brésil ou à l’Uruguay. Mais certainement pas au Mexique. À tort, c’est la plus ancienne destination viticole des Amériques ! 

Dans le continent américain, il y avait des vignes sauvages bien avant l'arrivée des Européens, dans le cas du Mexique il y a différentes variétés que les peuples indigènes ont consommés dans leur régime régulier. Les Aztèques appelaient le fruit du raisin comme acacholli, Les Purépechas le connaissaient comme seruráni, les Otomíes l'appelaient obxi et les Tarahumaras l'appelaient úri. Les peuples nomades du nord étaient les plus grands consommateurs de raisins sauvages et buvaient leurs jus acides, on ne sait pas si les jus subissaient un processus de fermentation quelconque. Après la conquête du Mexique Tenochtitlan, les colons espagnols ont trouvé des vignes sauvages dans le sol de la Nouvelle-Espagne, comme Vitis rupestris, Vitis labrusca et Vitis berlandieri. Hernán Cortés était le principal promoteur de la culture du raisin, en commandant d'apporter de l'île de Cuba des graines et des plantes de la Vitis vinifera d'Espagne, étant la Nouvelle-Espagne la première place en Amérique continentale pour cultiver des vignobles et produire des vins pour la consommation.

La première récolte de vignes ont été plantées dans Huejotzingo et autour de la ville du Mexique, les indigènes de cette région l'a nommé en nahuatl comme xocomecatl (fruit de la vigne) à cette nouvelle variété de raisin qui a produit un vin ou une boisson forte que selon Fray Bernardino de Sahagún ils ont appelé tlapaloctli.

La viticulture au Mexique se pratique dans les États de Coahuila, Querétaro, Aguascalientes et Zacatecas mais la plus grande partie de la production est essentiellement concentrée dans la Vallée de Guadalupe, en Basse-Californie. C’est également au Mexique qu’a été mise en œuvre pour la première fois dans le monde entier, la pratique de la greffe de Vitis vinifera européens sur des pieds américains. Une pratique devenue populaire dans toute l’Europe et le reste du monde après les ravages du phylloxéra qui a anéanti 80% des vignobles Européens courant du XIXe siècle.

 

Vignobles à Ezequiel Montes, Querétaro.
Vignobles à Ezequiel Montes, Querétaro.

Vignobles à Ezequiel Montes, Querétaro.

Valle de Guadalupe - Baja California. La Basse Californie, située au Nord-Ouest du Mexique, juste sous les Etats-Unis, a donc un climat tempéré. Les hivers sont doux et humides, et les étés chauds et secs. La proximité de l’océan est à l’origine de ces conditions améliorées.
Valle de Guadalupe - Baja California. La Basse Californie, située au Nord-Ouest du Mexique, juste sous les Etats-Unis, a donc un climat tempéré. Les hivers sont doux et humides, et les étés chauds et secs. La proximité de l’océan est à l’origine de ces conditions améliorées.
Valle de Guadalupe - Baja California. La Basse Californie, située au Nord-Ouest du Mexique, juste sous les Etats-Unis, a donc un climat tempéré. Les hivers sont doux et humides, et les étés chauds et secs. La proximité de l’océan est à l’origine de ces conditions améliorées.

Valle de Guadalupe - Baja California. La Basse Californie, située au Nord-Ouest du Mexique, juste sous les Etats-Unis, a donc un climat tempéré. Les hivers sont doux et humides, et les étés chauds et secs. La proximité de l’océan est à l’origine de ces conditions améliorées.

L'œnotourisme au Mexique est centré sur la région du Nord, bien que des festivals de vin existent dans les autres régions viticoles. La "Route du Vin" relie les zones viticoles de la municipalité d'Ensenada, comme la Vallée de Guadalupe, la Vallée de Llano Colorado, la Vallée de Santo Tomás et la Vallée de San Vicente avec la ville portuaire d'Ensenada et les villes frontalières de Tijuana et Tecate. La route relie plus de cinquante vignobles, avec des restaurants haut de gamme, des hôtels, des musées et d'autres attractions de cette partie de l'État de Basse-Californie. 

Le développement et la modernisation du secteur est porté collectivement par le Conseil Mexicain Vitivinicole avec l'appui du gouvernement. De plus en plus de vignobles mexicains tendent vers la qualité, en remplaçant leurs cépages par des cépages nobles. Et de plus en plus de domaines voient le jour. On peut donc tout à fait espérer les voir grandir et se propager dans les années à venir.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #vin, #Viticulture, #Mexique, #Viticulture au Mexique, #Tourisme, #Tepoztécatl

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Publié le 16 Mars 2018

Parmi les aspects culturels les plus importants et les plus anciens du Mexique, il y a la peinture, déjà présente dans le Mexique préhispanique dans les bâtiments et les codex, et pendant la colonisation dans les couvents. Au XXe siècle, il a atteint une renommée mondiale avec des artistes qui ont exprimé des critiques sociales dans leurs œuvres, tels que les muralistes: David Alfaro Siqueiros, José Clemente Orozco et Diego Rivera. A côté de Rivera, mais avec une indépendance artistique, se trouve Frida Kahlo, dont le travail est plein de sentiments et de douleur, étant elle-même le thème central de ses peintures. D'autres artistes éminents sont José Luis Cuevas, Rufino Tamayo et Francisco Toledo.

 

Day of the Dead, sculpture de Miguel Linares en papier mâché représentant Frida Kahlo et Diego Rivera. Collection du Musée des enfants d'Indianapolis.

Day of the Dead, sculpture de Miguel Linares en papier mâché représentant Frida Kahlo et Diego Rivera. Collection du Musée des enfants d'Indianapolis.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Frida Kahlo, #Diego Rivera, #Culture mexicaine, #Art mexicain, #Mexique

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Publié le 8 Mars 2018

La Catrina, à l'origine appelée La Calavera Garbancera, est une figure créée par José Guadalupe Posada et baptisée par le muraliste Diego Rivera.

La Catrina est un personnage populaire de la culture mexicaine ; il s'agit d'un squelette féminin vêtu de riches habits et portant généralement un chapeau. Ce personnage, représentation d’un squelette de femme portant un chapeau très élégant, provenant d’Europe et caractéristique de la bourgeoisie porfirienne, a une fonction de memento mori, destiné à rappeler que les différences de statut social n'ont aucune importance face à la mort. 

Ceci est remarquable par le fait que le crâne n'a pas de vêtements mais seulement le chapeau; du point de vue de Posada, c'est une critique pour beaucoup de Mexicains de la ville qui sont pauvres, mais qui veulent toujours prétendre un style de vie européen qui ne leur correspond pas. «... dans les os mais avec un chapeau français avec ses plumes d'autruche».

 

La Catrina o La Calavera Garbancera (1913). L'histoire de La Catrina commence pendant les gouvernements de Benito Juárez, Sebastián Lerdo de Tejada et Porfirio Díaz. Dans ces périodes, ils ont commencé à vulgariser des textes écrits par la classe moyenne qui critiquait à la fois la situation générale du pays et celle des classes privilégiées. Les écrits, écrits d'une manière moqueuse et accompagnés de dessins de crânes et de squelettes, ont commencé à être reproduits dans des journaux dits de combat. C'étaient des crânes vêtus de vêtements de gala, buvant du pulque, montés à cheval, dans des fêtes de la haute société ou dans un quartier. Tout pour dépeindre la misère, les erreurs politiques, l'hypocrisie d'une société, comme c'est le cas de "La Catrina".

La Catrina o La Calavera Garbancera (1913). L'histoire de La Catrina commence pendant les gouvernements de Benito Juárez, Sebastián Lerdo de Tejada et Porfirio Díaz. Dans ces périodes, ils ont commencé à vulgariser des textes écrits par la classe moyenne qui critiquait à la fois la situation générale du pays et celle des classes privilégiées. Les écrits, écrits d'une manière moqueuse et accompagnés de dessins de crânes et de squelettes, ont commencé à être reproduits dans des journaux dits de combat. C'étaient des crânes vêtus de vêtements de gala, buvant du pulque, montés à cheval, dans des fêtes de la haute société ou dans un quartier. Tout pour dépeindre la misère, les erreurs politiques, l'hypocrisie d'une société, comme c'est le cas de "La Catrina".

Sueño de una Tarde Dominical en la Alameda Central. Détail du centre d'une peinture murale de Diego Rivera où figure la « Calavera de la Catrina » en boa et chapeau à plumes, à côté de José Guadalupe Posada.

Sueño de una Tarde Dominical en la Alameda Central. Détail du centre d'une peinture murale de Diego Rivera où figure la « Calavera de la Catrina » en boa et chapeau à plumes, à côté de José Guadalupe Posada.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Eugenia León, #La Catrina, #Mexique, #La Calaca, #Marcial Alejandro, #Eduardo Langagne

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