mohamed zerbout

Publié le 11 Février 2019

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 16 Décembre 2011

Mohamed Zerbout est le premier chanteur du monde arabe à avoir adapté l'air de la musique de la célébre chanson "Quizás, quizás, quizás "  sur des paroles en langue arabe "chehilat laayani".

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 16 Décembre 2011

Mohamed Zerbout, né à la Casbah d'Alger le 10 février 1936 et mort le 23 avril 1983, est un chanteur algérien de chaâbi.

Ayant pour origine Sidi Daoud, (Boumerdes), Mohamed Zerbout est né le 10 février 1936 dans le quartier de Zoudj Ayoun (Basse Casbah). Très jeune, il commence à s'intéresser à la musique châabi. À l'âge de 12 ans, il fréquente assidument les fêtes animées par certains chouyoukh. Il finit par lier amitié avec Khelifa Belkacem qui le prend avec lui comme "drabki", percussionniste et ce, jusqu'en 1951, date de sa tragique disparition.Il se met au mandole dont la maîtrise lui permet d'intégrer l'orchestre d'El Hadj M'Hamed El Anka. Très vite, le public commence à s'intéresser à lui en tant qu'interprète au point d'être sollicité pour animer des fêtes de mariage.

Sa façon de chanter ne laisse pas indifférent les maisons d'édition qui lui proposent, à l'âge de 25 ans, la production de plusieurs disques. Il enregistre de nombreuses qçaïd tirés du patrimoine telles que : « Nebki ma fad abkaya et moulet esself etouil » et chansonnettes composées par Lahbib Hachlaf et Haddad El Djillali dont « Aêlache rani mahmoum et alefkih. En 1958, il enregistre une dizaine de disques de 78 tours. Parmi les chansons retenues, il y a lieu de citer « El maknassia, saqi baqi, menghirek ya Dzaïer et surtout Chehilet laêyani de Abdelhakim Garami, le grand succès qui continue d'être, à ce jour, reprise par de nombreux chanteurs de renom.

À l'indépendance du pays, Mohamed ZERBOUT s'exile en France où il vit en se produisant dans des boîtes de nuit avant de rejoindre, Dahmane El Harrachi avec qui il reprend son premier instrument, la derbouka.

En 1970, il rentre au pays et s'installe chez sa mère dans le quartier de Bab El Oued où il sera confronté au douloureux problème du chômage. Des amis lui apportèrent de l'aide en lui procurant quelques soirées de mariage, mais qui s'avèrent insuffisantes pour pouvoir renouer avec son ancien public. Cette situation le pousse, quelques années après, à quitter, une fois de plus, Alger pour s'établir à Hassi Messaoud où il enseigne la musique. Après deux ans d'absence, il regagne la capitale. Il enregistre son dernier disque de 33 tours sous la houlette de Mahboub Bati.

Au terme d'une longue maladie due à un cancer de la gorge, il succombe le 23 avril 1983 à l'âge de 47 ans et sera enterré au cimetière El Kettar.

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques algériennes, #Mohamed Zerbout, #Men ghirek ya Dzair

Repost0