musique arabo-andalouse

Publié le 16 Juillet 2010

Maurice El Médioni, né le  à Oran, en Algérie, est un pianiste interprète juif d'Algérie de musique andalouse et de raï. Originaire d’une famille de musiciens (son oncle est le musicien Messaoud Médioni dit Saoud l'Oranais) du quartier juif d'Oran. Il est l’un des interprètes et représentants de la musique arabo-andalouse et sépharade et l'un des rares artistes vivants qui a joué avec des artistes comme Lili Labassi, Line Monty, Lili Boniche, Samy Elmaghribi, Reinette l’Oranaise.

 

Très jeune, il apprend le piano tout seul, en autodidacte, à l'âge de 9 ans sur un piano désaccordé acheté par son frère aux puces.

En 1942, les troupes américaines s'installent à Oran et le jeune Maurice, âgé de 14 ans à l'époque, découvre au contact des G.I.'s le jazz, le boogie-woogie et la musique portoricaine.

Dans sa ville natale, dans les années 1950, il commence par façonner progressivement les nouveaux sons du raï.

En 1961, Maurice El Médioni quitte l’Algérie pour émigrer en Israël où il séjournera quelque temps avant de s’installer en France, à Paris puis à Marseille où il vit et travaille toujours.

Amateur de jazz, Maurice El Médioni s'intéressera également au boogie-woogie et à la musique latine et deviendra l’inventeur du style pianoriental (fusion de jazz et de rumba transposant le quart de ton du oud arabe sur le clavier occidental, pour le mâtiner de jazz, de boogie-woogie et de tempos latinos. On le voit régulièrement accompagnant Fouad Didi dans des concerts de musique arabo-andalouse.

En 2006, à l'âge de 78 ans, Maurice el Medioni publie son quatrième album, enregistré à New York avec le groupe cubain de Roberto Rodriguez, un percussionniste cubain de New York qui dit de lui : « Maurice El Medioni est un vrai original. Dans sa musique, on entend de tout : de la liturgie juive au raï, des romances espagnoles à la salsa, jusqu’au jitterbug et au jazz. La musique est aussi riche et exquise que celle des grands musiciens originaires de Cuba... En écoutant sa musique, la connexion entre arabe et sépharade est devenue très claire ; il y a la présence forte des rythmes africains et de belles et romantiques mélodies, comme dans une chanson cubaine. ».

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Publié le 31 Mars 2009

Abderrahim Abdelmoumen (né le 17 juin 1980) est une personnalité musicale marocaine.

Son parcours dans le chant spirituel a commencé au sein de la « Zaouïa Seddikia »,  une confrérie soufie particulièrement active à Tanger dans le nord du Maroc; Il apprit le Coran, acquit les règles de l'art du « Madih et Samâa » et reçut les principes et les valeurs du Soufisme au contact des grands maîtres du domaine.

 

Il a commencé sa formation artistique au conservatoire de Tanger sous l'enseignement de grands maitres tels que Cheikh Ahmed Zitouni, le violoniste Jamal  Ben Allal, Nabil Arafaoui, mais c'est auprès de la Zaouia qu'il a perfectionné son art depuis son plus jeune âge.

Les liens tissés entre l'audition spirituelle et la musique Andalouse lui ont permis d'explorer les secrets de cet art en formant sa propre méthode qui le distingue de ses collègues.

Il a à son registre nombreuses participations dans des rencontres et festivals nationaux et internationaux, l'on peut citer sa participation auprès de l'orchestre Ahmed Zaïtouni à l'Institut de Monde Arabe à Paris, ses tournées régulières en Espagne et en Italie avec l'Orchestre de Mohamed Amine El Akrami de Tétouan, qui a adopté ce mounchid comme l'un de ses principaux membres.

Abderrahim est membre d'une association Italienne « Multifrazione Projettit » impliquée dans la tradition, sous la direction du maestro Luigi Cinque avec lequel il a enregistré un CD en 2003 « Tangerine Café ». Sans oublier sa participation régulière à la célébration du « Mouled » présidé par Sa Majesté le Roi du Maroc.

En 2006, Abderrahim, il rejoint un groupe de jeunes fanatiques de la musique Andalouse, a créé un Orchestre « Jeunes de Tanger » qui a participé à plusieurs manifestations aussi bien au Maroc qu'à l'étranger dans le but de promouvoir et de valoriser l'art Andalous.

Bruxelles Bozar : La Nouba Flamenca: du flamenco à d’autres sauces

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musique arabo-andalouse

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Publié le 19 Mai 2008

Souiri et Mohamed Ba'Jedoub
 

 

Mohamed Bajedoub (né à Safi au Maroc, en 1945) est un chanteur soufi marocain. Doté d'une voix puissante et chaleureuse, il est très apprécié dupublic marocain fasciné par les vibrations de ses cordes vocales. L'homme aura 67 ans (en 2012) et constitue une référence dans le monde de la musique traditionnelle marocaine.

Il est aujourd’hui le dépositaire d’un précieux héritage musical, dont il fait un généreux partage avec son public lors de ses concerts.

Bajeddoub est connu comme « le plus grand interprète du Malhoun et de la musique arabo-andalouse de style maghrebi », à travers une voix de ténor, chaude et énergique, étalée sur un tapis musical andalous.

Du Maroc à l'étranger, Mohamed Bajeddoub s’est bâti une notoriété qui fait aujourd’hui les beaux jours des que l'on peut écouter également dans les ruelles des médinas des villes impériales marocaines.

 

 

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Biographie

Très tôt attiré par les chants religieux et arabo-andalous, il entra en contact avec le chant pour la première fois dans des confréries soufies. C'est dans ces communauté qu'il découvrit le répertoire musical soufi et qu'il se l'appropria en lui donnant une interprétation avec des touches toutes personnelles.

Il a été également muezzin. En 1965, il devient disciple du cheikh Slaoui Sidi Saïd El Kadiri : ce dernier remarque son grand talent et le présente à Haj Diss Benjelloun, président de l'association des amateurs de musique andalouse au Maroc qui complète sa formation dans cet art délicat.

C'est dans une Zaouïa de cette ville que Mohamed Bajeddoub a commencé très jeune son apprentissage de l'art vocal à travers une pratique intense des chants religieux.

En 1961, il commence l'étude proprement dite du répertoire classique andalou, d'abord auprès du maître Feu Sidi Said Kadiri à Salé, puis auprès du maître Mohamed Tbayek à Marrakech.

En 1963, il rencontre Haj Driss Benjelloun, président de l'Association des Amis de la Musique Andalouse au Maroc, qui l'introduit ensuite auprès du maître de la musique andalouse, feu Haj Abdelkrim Raïs, qui l'encourage à poursuivre dans la voix du chant A Capella et du style Mawwâl (déclamation développée sur un poème d'improvisation modale). Abdelkrim Raïs qui dirigeait l'orchestre El-Brihi et engagea Haj Mohamed Bajedoub. Plongé dans ce nouveau répertoire, Bajedoub devint l'un de ses meilleurs interprètes. Après avoir dirigé le chœur durant des années, il se lança dans une carrière de chant solo.

Il a rejoint, en 1995, la formation Chabab Al Andalous tout en continuant à se produire en solo.

L'art du mawwâl est un album, enregistré en conditions "live", qui reflète le dialogue entre deux grandes voix marocaines qui explorent le mawwâl, une forme poétique chantée. Le résultat ne foisonne pas seulement d'exemples de joutes musicales et poétiques brillantes, mais invite à une sorte de voyage musical faisant la jonction entre la modalité andalouse des tubu et la modalité orientale des maqâmât. Les deux vocalistes Bajeddoub et Abderrahim Souiri offrent une interprétation magistrale en solo ou en duo, alterné et simultané, sur des extraits des plus beaux poèmes arabes inspirés de l'amour courtois et mystique.

Il a participé à un duo remarquable avec le chanteur sénégalais Musa Dieng Kala sur fonds de toile de musique soufie, en clôture de la 2e édition du Festival de Fès de la culture soufie, qui se tient sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI (17-23 avril 2008). Après une tournée triomphale au Mexique, Haj Mohamed Bajedoub, accompagné de l'orchestre Chabab Al Andalous a fait salle comble, le vendredi 17 octobre 2008 au Palais des beaux arts à Bruxelles.

Mohamed Bajeddoub et le ténor Fouad Zbadi accompagnés par la troupe Chabab al-Andalus, dirigée par Amine Debbi, présentent le spectacle “Volutes et poésie” les 14 et 15 novembre 2008 à l’Institut du Monde Arabe de Paris.

 

 

Borda - hadj bajedoub

Born in Safi in Morocco in 1945, Mohamed Bajeddoub began his apprenticeship into the vocal arts at a Zawiya there at a young age, learning religious songs. In 1961 he started his studies in classical Andalus music, first with the master Sidi Said Kadiri in Salé and then with the master Mohamed Tbayek in Marrakech.

In 1963 he met Haj Driss Benjelloun, president of the Association des Amis de la Musique Andalouse in Morocco , who in turn introduced him to the master of Andalus music, Haj Abdekrom Ra ïs. It was Raïs who encouraged him to pursue his talent in a capella singing and the Maoual style of modal improvisation.

Blessed with a warm and powerful voice, Mohamed Ba Jeddoub is very much appreciated by the Moroccan public.

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