musique cubaine

Publié le 31 Août 2021

La chanteuse, guitariste et compositrice a contribué à définir une musique de style folklorique rurale connue sous le nom de Trova. María Teresa Vera était l'une des musiciennes les plus influentes de Cuba. Le chanteur, guitariste et compositeur a contribué à définir la Trova de Cuba, une musique de style folklorique rurale rendue populaire au XIXe siècle par des musiciens itinérants connus sous le nom de troubadours.

María Teresa Vera est une chanteuse et compositrice cubaine, née à Guanajay le  et morte à La Havane le . Elle est l'une des voix essentielle dans l'histoire de la chanson de la trova cubaine. Elle était l'une des rares chanteuses de son temps. Un paradigme, l'excellence de la chanson traditionnelle cubaine1, Sa composition la plus marquante, Veinte años, est reprise par les plus grands interprètes cubains et internationaux2.

Biographie

Elle naît le 6 février 1895 dans la municipalité de Guanajay qui appartenait autrefois à la province occidentale de Pinar de Rio. Petite-fille d'esclaves, et fille d'un soldat espagnol rapatrié à la fin de la guerre avec l'intention de revenir mais décédé avant d'y parvenir3. Elle a grandi dans une famille où sa mère était domestique. Jeune fille, elle commence à se faire connaître dans les milieux de trova, elle y rencontre Manuel Corona qui lui conseille d'apprendre à jouer de la guitare. Elle a fait ses premières études de guitare avec le fabricant de tabac et professeur de guitare José Díaz et plus tard elle a continué avec Corona qui lui a appris le reste, y compris ses compositions, qui étaient sans aucun doute le plus grand bénéfice obtenu par la jeune femme. Elle commence à chanter en 1911 au théâtre pour un hommage à un acteur. . Elle chante dans le Grupo Típico de Carlos Godínez4.

Elle rencontre Ignacio Piñeiro et lui apprend à jouer de la contrebasse.

Adepte de la religion afro-cubaine, elle décide de se faire Santa et quitte le monde de la musique.

Sa habanera Veinte Años (avec des paroles de Guillermina Aramburu), est parmi toutes ses compositions, est sans aucun doute la plus populaire et la plus répandue, à tel point qu'elle a atteint le présent avec la même résonance avec laquelle elle est née en 193556. María Guillermina Oronsia Aramburu América venait d'une vieille famille de Guanajay et était la fille de l'écrivain et journaliste Nicolás Aramburu7, dans la maison duquel la mère de María Teresa Vera a travaillé pendant des années comme domestique8.

Absente des scènes et des studios jusqu'en 1936, elle réapparaît dans un programme de Radio Salas avec un cuarteto (quartet) composé de Justa Garcia, Dominica Verges et Lorenzo Hierrezuelo. Mais le cuarteto disparaît aux lendemains de l'émission de radio.

Seul alors l'accompagne Hierrezuelo dans un duo qui dure ainsi plus de vingt-cinq ans, durant lesquels María Teresa Vera s'affirme comme l'une des toutes premières voix de la Trova.

Au milieu des années 1950, elle se produit à la télévision dans l'émission historique El Casino de la Alegría. Les hommages à María Teresa Vera se succèdent mais au début des années 1960 sa santé se dégrade et elle décède en 1965.

Notes et références

  1.  (es) María Teresa VeraDifusora de la canción trovadoresca cubana durante muchas décadas NombreMaría Teresa VeraNacimiento6 de febrero de 1895Pinar del Río et CubaFallecimiento17 de diciembre de 1965La Habana, « María Teresa Vera - EcuRed » [archive], sur www.ecured.cu (consulté le 31 août 2021)
  2.  Last Night in Orient- LNO ©, « Veinte Años (Original Recording 1956) · Maria Teresa Vera » [archive], sur Last Night in Orient (consulté le 31 août 2021)
  3.  (es) María Teresa VeraDifusora de la canción trovadoresca cubana durante muchas décadas NombreMaría Teresa VeraNacimiento6 de febrero de 1895 Pinar del Río et CubaFallecimiento 17 de diciembre de 1965La Habana, « María Teresa Vera - EcuRed » [archive], sur www.ecured.cu (consulté le 31 août 2021)
  4.  « godinez, carlos » [archive], sur www.montunocubano.com (consulté le 31 août 2021)
  5.  (es) María Teresa VeraDifusora de la canción trovadoresca cubana durante muchas décadas NombreMaría Teresa VeraNacimiento6 de febrero de 1895Pinar del Río et CubaFallecimiento17 de diciembre de 1965La Habana, « María Teresa Vera - EcuRed » [archive], sur www.ecured.cu (consulté le 31 août 2021)
  6.  Last Night in Orient- LNO ©, « Veinte años (La Habana - Cuba, 2017) - Maria Cristina Plata » [archive], sur Last Night in Orient (consulté le 31 août 2021)
  7.  (es) Joaquín Nicolás Aramburu TorresEscritor y periodistaNombreJosé Joaquín Nicolas Aramburu y TorresNacimiento10 de septiembre de 1855Guanajay et Pinar del Río, « Joaquín Nicolás Aramburu - EcuRed » [archive], sur www.ecured.cu (consulté le 31 août 2021)
  8.  « GUILLERMINA ARAMBURU • Página Principal » [archive], sur CANCIONEROS.COM (consulté le 31 août 2021)

Discographie

  • TUMBAO TCD 090 Maria Teresa y Rafael Zequeira - El Legendario Dúo de la Trova Cubana
  • TUMBAO TCD 087 SEXTETO OCCIDENTE Yo no tumbo caña

Silvio Rodriguez, musicien cubain et leader du mouvement Nueva Trova, a déclaré que Vera avait une voix « était sans vibrato, sèche ; frappant les notes, ne faisant que prolonger une note de manière à glisser d'un ton à l'autre, ce qui donnait [sa voix] une grâce ou, bien mieux, un caractère singulier."

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Publié le 31 Août 2021

Cette chanson est une habanera de 1935, avec des paroles de Guillermina Aramburu et une musique de María Teresa Vera

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Publié le 30 Août 2021

Mongo Santamaría faisait partie d'une poignée de congueros (« joueurs de conga ») cubains qui sont venus aux États-Unis dans les années 1940 et 50. D'autres congueros notables qui sont venus aux États-Unis pendant cette période incluent Armando Peraza, Chano Pozo, Francisco Aguabella, Julito Collazo, Carlos Vidal Bolado et Modesto Durán. Beaucoup considèrent Santamaría comme le plus grand batteur de conga du XXe siècle.

Ramón "Mongo" Santamaría ( à La Havane   (à 80 ans) à Miami est un percussionniste cubain et chef d'orchestre cubain. Il est parmi les figures de proue du latin jazz

Biographie

Né à Cuba, le 7 avril 1917, il est surnommé Mongo par son père, qu signifie en malien le chef de la tribu1. Son père est un ouvrier du bâtiment, et meurt quand il était enfant. Sa mère l'a élevé et vendait du café et des cigarettes sur les marchés publics. Pour fuir la pauvreté, Santamaria se réfugie dans la musique et la danse dans les rues comme de nombreux Afro-cubains de la même condition de sa ville natale2.

En 1937, Santamaria rejoint le groupe Septeto Boloña. Au début des années 1940, il jouait des congas avec l'Orquesta Cubaney lors d'émissions de radio régulières à La Havane. Grâce à ses émissions, cette formation musicale a présenté un certain nombre de musiciens qui deviendront plus tard célèbres auprès du public national cubain3.

En 1948, Santamaría se rend à Mexico pour une tournée avec la troupe de danse d'Armando Peraza. Deux ans plus tard, les deux artistes déménagent à New York, où ils ont apporté des rythmes de jazz afro-cubain et de salsa avec des musiciens tels que Perez Prado, Tito Puente, Cal Tjader, Fania All Stars, etc4.

En 1963 il a eu un grand succès avec son interprétation de Watermelon Man, composition écrite par Herbie Hancock.

Il est également le compositeur d’Afro Blue5, qui fut repris de nombreuses fois, notamment par John Coltrane, McCoy Tyner, Michel Camilo, John McLaughlin ou plus récemment par Carlos Santana, en compagnie de Chick Corea, Wayne Shorter, Herbie Hancock, John McLaughlin et Ravi Coltrane.

Durant l'été 1969, il se produit au Harlem Cultural Festival6.

Il meurt le samedi 1er février 2003, à Miami des suites d'un accident vasculaire cérébral.en laissant derrière lui une multitude d'albums7.

Distinctions

Il reçoit un Grammy Award pour son album Amanecer sorti en 1977.

Discographie

Albums studio et compilations
  • 1952 : Mongo Santamaría and his afro-cuban beaters
  • 1954 : Chango (Tico Records LP-137 - 10 inch)
  • 1955 : Tambores y Cantos
  • 1958 : Yambu
  • 1959 : Mongo
  • 1960 : Our Man In Havana
  • 1960 : Sabroso! avec le tresero et compositeur Andrés Echeverría
  • 1960 : Mongo en La Habana avec Carlos Embale et Merceditas Valdés
  • 1961 : Arriba! La Pachnaga"
  • 1961 : Mas Sabroso
  • 1962 : Go, Mongo!
  • 1962 : Watermelon Man
  • 1962 : Viva Mongo
  • 1963 : Mongo at The Village Gate
  • 1963 : Mongo Introduces La Lupe
  • 1964 : La Bamba
  • 1964 : Mighty Mongo
  • 1965 : El Pussy Cat
  • 1965 : El Bravo
  • 1967 : Mongomania
  • 1967 : Mongo Explodes
  • 1967 : Explodes at the Village Gate
  • 1967 : Hey! Let's Party
  • 1969 : Working on a Groovy Thing
  • 1969 : Stone Soul
  • 1969 : Afro American Latin
  • 1969 : Soul Bag
  • 1970 : All Strung Out
  • 1970 : Feeling Alright
  • 1970 : Mongo's Way
  • 1970 : Mongo 70
  • 1971 : Mongo at Montreaux
  • 1972 : Up From the Roots
  • 1972 : Fuego
  • 1972 : Afro Roots (compilation RCA de "Mongo" et "Yambu")
  • 1974 : Live At Yankee Stadium
  • 1975 : Afro-Indio
  • 1976  : Sofrito
  • 1976 : Ubane
  • 1977 : Dawn
  • 1977 : Amenecer
  • 1978 : A La Carte
  • 1978 : Drums and Chants
  • 1979 : Red Hot
  • 1980 : Images
  • 1980 : Summertime
  • 1980 : Montreaux Heat
  • 1983 : Mongo Magic
  • 1984 : Free Spirit
  • 1987 : Soy Yo
  • 1988 : Soca Me Nice
  • 1989 : Ole Ola
  • 1990 : Live at Jazz Alley
  • 1993 : Mambo Mongo
  • 1995 : Conga Blue
  • 1996 : Brazilian Sunset
  • 1996 : Mongo Returns
  • 1997 : Come on Home
  • 2000 : Le Sorcier des Congas

Références

  1.  (en-US) Amber Eaton, « Mongo Santamaria (1917-2003) • » [archive],  (consulté le 30 août 2021)
  2.  (en-US) Amber Eaton, « Mongo Santamaria (1917-2003) • » [archive],  (consulté le 30 août 2021)
  3.  (en-US) Amber Eaton, « Mongo Santamaria (1917-2003) • » [archive],  (consulté le 30 août 2021)
  4.  (en) « Mongo Santamaría » [archive], sur National Museum of African American History and Culture,  (consulté le 30 août 2021)
  5.  (en) « Mongo Santamaría » [archive], sur National Museum of African American History and Culture,  (consulté le 30 août 2021)
  6.  (en-US) Jonathan Bernstein, « This 1969 Music Fest Has Been Called 'Black Woodstock.' Why Doesn't Anyone Remember? » [archive], sur Rolling Stone,  (consulté le 3 mai 2020)
  7.  (en) « Mongo Santamaría » [archive], sur National Museum of African American History and Culture,  (consulté le 30 août 2021)
Musiques de films
  • Che - Bande Originale du Film - (Tetragammatron Records 1968)

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