musique cubaine

Publié le 12 Janvier 2020

Pero qué bonito y sabroso
Bailan el mambo las mexicanas
Mueven la cintura y los hombros
Igualito que las cubanas
Pero qué bonito y sabroso
Bailan el mambo las mexicanas
Mueven la cintura y los hombros
Igualito que las cubanas
Con un sentido del ritmo
Para bailar y gozar
Que hasta parece que estoy en la Habana
Cuando bailando veo una mexicana
No hay que olvidar que México y la Habana
Son dos ciudades que son como hermanas
Para reír y cantar
Pero qué bonito y sabroso
Bailan el mambo las mejicanas
Mueven la cintura y los hombros
Igualito que las cubanas
Inspiración: muchacho, mira, como yo gozo en la
Habana
Mueve la cintura y los hombros
Y tú veras nene como yo bailo
Mueve la cintura y los hombros
Muchacho mira como yo vengo de la Habana
Mueve la cintura y los hombros
Muchacho mira como yo gozo la Habana
Mueve la cintura y los hombros
Y tú veras nene como se goza en la Habana
Pero qué bonito y sabroso
Bailan el mambo los mexicanos
Mueven la cintura y los hombros
Igualito que los cubanos

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Bonito y Sabroso, #La Sonora Santanera, #Mambo, #Maximiliano More Bartolome, #Beny Moré, #Musique cubaine

Repost0

Publié le 4 Janvier 2020

Le jazz afro-cubain (en espagnol : jazz afrocubano ; en anglais afro-cuban jazz) est un courant du jazz issu du latin jazz1. Il est développé par des musiciens d'origine afro-cubaine dans les années 1940 à Cuba. Les principaux représentants du genre sont les pianistes Bebo Valdés et Chucho Valdés.

Le Jazz cubain trouve ses balbutiement à la Nouvelle-Orléans à la fin du 19ème siècle avec la venue d'immigrés de musiciens cubains qui apportent leurs chants et leurs rythmes à la musique présente dans le sud de la Louisiane. Citons, parmi ces musiciens, le cornettiste Manuel Peréz et le trompettiste Jésus Peréz2.

Le jazz afro-cubain s'est inspiré du mambo et du cha-cha-cha de Cuba, puis de la salsa du Spanish Harlem, du merengue dominicain et du songo. Dans les années 1960, sa popularité au sein du latin jazz diminuera au profit de la bossa nova brésilienne.

Mongo Santamaria était un des pionniers du genre, avec le pianiste Bebo Valdés3. Des musiciens bebop tels que Dizzy Gillespie et Billy Taylor ont soutenu des groupes de jazz afro-cubain lors de l'émergence du genre, et plus tard Miles Davis et John Coltrane ont réalisé certains enregistrements assimilables au genre. Dizzy Gillespie a collaboré personnellement avec plusieurs big bands de jazz afro-cubain. Des musiciens d'origine portoricaine comme Tito Puente ont aussi inspiré le genre.

Albums de référence

Références

  1.  Jazz Radio, « Jazz Radio » [archive], sur Jazz Radio,  (consulté le 28 août 2021)
  2.  « Le Jazz Afrocubain » [archive], sur Musiques et danses cubaines par JulienSalsa,  (consulté le 28 août 2021)
  3.  Bruno Pfeiffer, « Bebo Valdès, exit l'exilé » [archive], sur blogs.liberation.fr,  (consulté le 29 janvier 2015)
  4.  « Le Jazz Afrocubain » [archive], sur Musiques et danses cubaines par JulienSalsa,  (consulté le 28 août 2021)
  5.  « Le Jazz Afrocubain » [archive], sur Musiques et danses cubaines par JulienSalsa,  (consulté le 28 août 2021)
  6.  « Le Jazz Afrocubain » [archive], sur Musiques et danses cubaines par JulienSalsa,  (consulté le 28 août 2021)

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Jazz afro-cubain, #Latin Jazz, #Jazz latino, #Jazz, #musique cubaine, #jazz afrocubano, #Bebo Valdés, #Chucho Valdés

Repost0

Publié le 24 Décembre 2019

Créé à la fin des années 1940, le mambo semble être la bande originale de la capitale mexicaine : l'université, l'école polytechnique, le quartier de La Merced et ses chauffeurs de taxi, sont mis en scène dans les strophes composées par Pérez Prado, nationalisé en 1981. Mexicain.

Dámaso Pérez Prado est un compositeur et chef d'orchestre cubain, surnommé le roi du mambo1, né le  à Matanzas (Cuba) et mort le  à Mexico (Mexique).

 

Biographie

Il naît dans la ville de Matanzas le 11 décembre 19172. Son père travaille comme journaliste et sa mère est institutrice3.

Pérez Prado apprend, enfant, le piano classique avec Rafael Somavilla4.

Lorsque le jeune Dámaso s'installe dans la capitale de Cuba en 1942, La Havane était déjà un important centre de divertissement, vivant intensément le soi-disant âge d'or du son cubain. Le jeune pianiste a rapidement réussi à se faire une place dans certains groupes musicaux qui ont joué dans des lieux de la vie nocturne célèbres tels que le Pennsylvania ou le Kursal, se frayant un chemin dans le monde musical compétitif5. Il joue du piano dans les cabarets, puis dans différents orchestres : Orquesta Cubaney, Orquesta de Paulina Alvarez, et dans le plus célèbre orchestre de Cuba, Orquesta Casino de la Playa6. En 1947, il voyage en Argentine, au Venezuela et à New York, où il orchestre pour le violoniste catalan Xavier Cugat sur le thème "Dice mi gallo", composé par Iván Fernández, et pour les chanteurs cubains Desi Arnaz sur "Juan pesca'o" et " El caimán", et pour Miguelito Valdés dans la chanson "Negro soy", avec la musique d'Eliseo Grenet7. Il enregistre (Qué rico el mambo). Il était si strict comme chef d'orchestre que seuls les meilleurs musiciens acceptaient de travailler dans son orchestre8.

Pérez Prado a continué un long processus qui a eu de nombreux précurseurs: celui d'unir la musique cubaine à celle des États-Unis, en supprimant une fois pour toutes les instruments à cordes et en donnant une voix retentissante aux cuivres avec trompettes et saxophones9. L'une des caractéristiques de Dámaso est que les instruments de musique alternent avec ses cris longs et courts - qui sonnent plus ou moins comme "Aaaaaaahhhh!" et "Euh!" respectivement– qui l'ont rendu célèbre. Ces cris étaient une façon de diriger son orchestre10.

En 1948, sa musique s'inspire du jazz de Stan Kenton, et les maisons de disques cubaines ne veulent plus l'enregistrer. Il part alors à Mexico11 où il engage comme chanteur Benny Moré. Il joue aussi comme acteur pour le cinéma. Il compose tellement de morceaux qu'il ne leur donne plus de noms, mais des numéros ; Mambo No. 5 et Mambo No.812 sont les plus connus.

Le , sort un 78 tours comportant (Qué rico el mambo) sur une face et Mambo No. 5 sur l'autre. Ce disque va déclencher la « mambomania » (Mambo Craze) aux États-Unis.

En 1955, sa version cha-cha-cha de Cherry Pink and Apple Blossom White13 devient numéro un pendant 10 semaines au Billboard, le hit-parade américain. Ce morceau, en français Cerisier rose et pommier blanc, avait été composé en 1950 par le Français Louiguy (signataire officiel de La Vie en rose pour Édith Piaf), avec des paroles de Jacques Larue, chanté par André Claveau, puis devenu un classique du musette, repris par Petula Clark en 1964 et bien d'autres. Dans le film La Vénus des mers chaudes (Underwater), on voit Jane Russell danser sur Cherry Pink and Apple Blossom White.

En 1958, Patricia est un succès mondial (numéro un)14. En 1960, Federico Fellini inclut ce mambo dans la bande sonore de La dolce vita, Igor Stravinsky a fait son éloge et Pérez Prado a joué pour l'empereur Hirohito du Japon15.

Il meurt au Mexique d'une crise cardiaque le 13 septembre 1989, à l'âge de 73 ans1617.

Notes et références

  1.  Jean-Pierre Thiollet, «Roi du mambo» in 88 notes pour piano solo, Neva Editions, 2015 (ISBN 978-2-3505-5192-0), p.248-249.
  2.  (es) Dámaso Pérez PradoNombreDámaso Pérez PradoNacimiento11 de diciembre de 1917Matanzas et CubaFallecimiento14 de septiembre de 1989MéxicoOcupaciónmúsico y compositorObras destacadas¡Qué rico el mambo! Mambo núm 5PrensaDámaso Pérez Prado en Cubadebate, « Dámaso Pérez Prado - EcuRed » [archive], sur www.ecured.cu (consulté le )
  3.  « Dámaso Pérez Prado, Salsero del mes, Latina Stereo, mambo, salsa, música, latino, Medellín, Colombia, Cuba, pianista, compositor, actor, biografía » [archive], sur old.latinastereo.com (consulté le )
  4.  (en-US) « Prado, Pérez | Encyclopedia.com » [archive], sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  5.  « Dámaso Pérez Prado – Biografias » [archive], sur biografiaspym.com(consulté le )
  6.  « Dámaso Pérez Prado – Biografias » [archive], sur biografiaspym.com(consulté le )
  7.  « Dámaso Pérez Prado, Salsero del mes, Latina Stereo, mambo, salsa, música, latino, Medellín, Colombia, Cuba, pianista, compositor, actor, biografía » [archive], sur old.latinastereo.com (consulté le )
  8.  « Dámaso Pérez Prado » [archive], sur www.fonotecanacional.gob.mx(consulté le )
  9.  « Dámaso Pérez Prado » [archive], sur www.fonotecanacional.gob.mx(consulté le )
  10.  « Dámaso Pérez Prado, Salsero del mes, Latina Stereo, mambo, salsa, música, latino, Medellín, Colombia, Cuba, pianista, compositor, actor, biografía » [archive], sur old.latinastereo.com (consulté le )
  11.  (en-US) « Pérez Prado | The Legends | Latin Music USA » [archive], sur Pérez Prado | The Legends | Latin Music USA (consulté le )
  12.  (en-US) « Damaso Perez Prado Dies at 72 », The New York Times,‎  (ISSN 0362-4331, lire en ligne [archive], consulté le)
  13.  Last Night in Orient- LNO ©, « Cherry Pink And Apple Blossom White · Pérez Prado y Su Orquesta » [archive], sur Last Night in Orient (consulté le)
  14.  (es) Dámaso Pérez PradoNombreDámaso Pérez PradoNacimiento11 de diciembre de 1917Matanzas et CubaFallecimiento14 de septiembre de 1989MéxicoOcupaciónmúsico y compositorObras destacadas¡Qué rico el mambo! Mambo núm 5PrensaDámaso Pérez Prado en Cubadebate, « Dámaso Pérez Prado - EcuRed » [archive], sur www.ecured.cu (consulté le )
  15.  « Dámaso Pérez Prado » [archive], sur www.fonotecanacional.gob.mx(consulté le )
  16.  « Dámaso Pérez Prado – Biografias » [archive], sur biografiaspym.com(consulté le )
  17.  « Dámaso Pérez Prado, Salsero del mes, Latina Stereo, mambo, salsa, música, latino, Medellín, Colombia, Cuba, pianista, compositor, actor, biografía » [archive], sur old.latinastereo.com (consulté le )

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Dámaso Pérez Prado, #Mambo, #Mambo del Politécnico, #Musique cubaine

Repost0