Publié le 4 Mai 2020
Idir meurt le 2 mai 2020 à l'hôpital Bichat à Paris, des suites d’une fibrose pulmonaire dont il souffrait depuis plusieurs mois.
Idir, nom de scène d'Hamid Cheriet, né le 25 octobre 1949 à Ait Yenni en Algérie et mort le 2 mai 2020 à Paris (France), est un chanteur, auteur-compositeur-interprète et musicien algérien d'expression kabyle. Idir ne se destinait pas à la chanson. Mais un de ses premiers titres, A Vava Inouva (en kabyle), devient rapidement dans les années 1970 un tube planétaire, le premier grand tube venu directement d'Afrique du Nord. Sa carrière est marquée par une irruption soudaine sur le devant de la scène, puis une éclipse volontaire d'environ une dizaine d'années à partir de 1981. La production discographique d'Idir est modeste, sept albums studio au total, mais son œuvre a contribué au renouvellement de la chanson berbère et a apporté à la culture berbère une audience internationale.
La musique d'Idir naît de l'association de différents instruments, mais celui qui est à la base de son œuvre est bien la flûte du berger kabyle. Il s'agit d'ailleurs du premier instrument dont il a appris à jouer dès son plus jeune âge. Les sonorités entremêlées des guitares, flûtes et autre derboukas caractérisent la musique d'Idir. Bien qu'écrites en kabyle, ses chansons ont une portée universelle et se veulent mondiales. D'où le qualificatif de World Music souvent donné à cette œuvre. Les sujets de ses chansons recouvrent différents thèmes comme l'exil (A Vava Inouva), la fête (Zwit Rwit) ou encore les souvenirs.