musiques du monde

Publié le 2 Décembre 2016

 

Sanaa Marahati & Benjamin Bouzaglo 
Orchestra Mohamed Amine El Akrami
Qanun: Solmi Hicham Fami
11th Festival Des Andalousies Atlantiques 
Essaouira, Morocco, 2014
Original song by Sami El Maghribi
Video by Shmulik Balmas

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques du monde, #Musiques marocaines

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Publié le 21 Novembre 2016

Péruvienne de naissance et Mexicaine d'adoption, Tania Libertad est l'une des plus grandes voix de l'Amérique Latine d'aujourd'hui. Avec 32 albums enregistrés et plus de 2 millions de disques vendus, elle est devenue une figure incontournable de la chanson dans toute l'Amérique centrale et les pays andins. Son travail, reconnu par l'UNESCO lui a valu le titre de chanteuse pour la paix

Péruvienne de naissance et Mexicaine d'adoption, Tania Libertad est l'une des plus grandes voix de l'Amérique Latine d'aujourd'hui. Avec 32 albums enregistrés et plus de 2 millions de disques vendus, elle est devenue une figure incontournable de la chanson dans toute l'Amérique centrale et les pays andins. Son travail, reconnu par l'UNESCO lui a valu le titre de chanteuse pour la paix

Tania Libertad est née à Zaña, sur la côte nord du pays - la Costa Negra où sont installés les descendants des esclaves africains - au sein d'une famille modeste, d'un père militaire passionné de musique et d'une mère infirmière dans un hôpital d'ouvriers.

Unique fille de leurs neufs enfants, Tania s'installe très jeune avec sa famille à Chiclayo, ville ouvrière près des plantations de canne à sucre. Elle vit sa première expérience artistique, à l'âge de cinq ans, en chantant à l'école, le célèbre boléro du Panaméen Carlos Eleta Almaran, Historia de un Amor (enregistré avec Cesaria Evora sur l'album Costa Negra). Elle s'engage ensuite dans la voie des concours de chant, se forgeant ainsi, alors qu'elle n'a que seize ans, un répertoire de plus de 300 boléros. Encouragée par son père, elle part pour Lima où elle décroche son premier contrat. La Contamanina qui sort chez RCA Victor est un succès national. Elle signe ensuite avec Polydor et remporte un immense succès lors d'un festival avec une interprétation d'un texte du poète péruvien Juan Gonzalo Rose.

A cette époque, sa fréquentation des milieux intellectuels, poètes et musiciens (notamment Nicomedes Santa Cruz) lui apprend beaucoup sur la culture et la musique noire du Pérou. Mais à 21 ans, suite à une brouille avec son père (qui veut qu'elle poursuive ses études à l'université), elle profite d'une invitation à un festival de la chanson politique à Cuba pour s'enfuir. Elle chante ainsi dans les universités, les syndicats et fréquente les musiciens engagés de la Nueva Trova avant de partir s'installer au Mexique dans les années 80. Avec l'aide de son amie la chanteuse Carmen Salinas, elle fait rapidement son apparition au Théâtre Blanquita. A Mexico, Tania côtoie les milieux de gauche et continue d'interpréter des chansons engagées ainsi que des ballades sentimentales.

Son premier album de boléros voit le jour en 1985. D'autres suivront, nombreux, lui faisant partager la scène avec les figures emblématiques de la chanson latino-américaine tels Miguel Bose, Juan Manuel Serrat, Ruben Blades, Soledad Bravo ou Fito Paez et lui conférant son statut de diva pour cette ballade romantique née à Cuba. Mais son rêve est de chanter ses racines afro-péruviennes. En mai 2000, elle rencontre à Mexico José da Silva, producteur de Cesaria Evora, lors d'un concert de la diva capverdienne et lui confie son projet d'interpréter les chants de la tradition noire de son pays. Sorti en Europe en 2002 chez Lusafrica, Costa Negra enregistré entre Dakar, Paris et Mexico en compagnie de musiciens africains, tient ses engagements dans une sélection métissée de thèmes afro-péruviens et de chansons latines frappées au rythme du lando. Aujourd'hui, Tania revient avec Negro Color enregistré au Mexique pendant l'hiver 2003. Avec cet album au répertoire élargi, elle affirme encore son émancipation. Tania installe avec volupté sa voix nuancée, d'une ampleur peu commune, parfois proche du lyrique sur des compositions qu’elle a choisies avec soin: deux chansons signées par le jeune auteur cubain David Torrens, une autre par le compositeur mexicain le plus prestigieux de ces quarante dernières années, Armando Manzanero (originaire du Yucatan), et quatre titres écrits par le Péruvien Carlos Otero, jeune auteur qui monte. Negro Color comprend également des traditionnels afro-latins comme Samba Malato/Kike Iturrizaga ou La Bruja et des boléros à la ligne instrumentale épurée (Dos Gardenias, Que nos devuelvan,…).

Des rythmes noirs de sa côte Pacifique au magnifique duo, Funeral del Labrador composé par Chico Buarque et João Cabral de Mello, interprété avec le Brésilien Eder da Rosa (du groupe Quem), Tania Libertad traduit avec grâce et relief les élans de l'âme latino-américaine. Negro Color confirme à cette figure de l'indépendance, sa place au panthéon des perles vocales de l'Amérique du Sud et lui offre, après Costa Negra, un (second) passeport pour un envol international.

  • África en América
  • La Libertad de Manzanero
  • Amar Amando
  • Tania y su sabrosa Libertad
  • Himno al amor
  • Mujeres apasionadas
  • Tomate esta botella conmigo
  • La Libertad de Manzanero
  • Blue Note, Live in New York
  • Armando La Libertad
  • La vida, ese paréntesis (con Joan Manuel Serrat y Willie Colón)
  • Arias de Ópera, ¿Y... por que no?
  • Alfonsina Y El Mar XX Años
  • Costa Negra
  • 20 De Colección
  • Negro Color
  • Tania 50 Años de Libertad
  • Manzanero A Tres Pistas
  • Desarmando a Tania
  • Por Ti y Por Mi
  • Las Tres Grandes: Primera Fila (con Guadalupe Pineda y Eugenia León)

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques latines, #Musiques du monde, #2016

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Publié le 21 Novembre 2016

Lila Downs est née à Tlaxiaco, Mexique elle est la fille d'Allen Downs, Américain d'origine écossaise, chef opérateur et professeur d'arts plastiques à Minneapolis et d'une chanteuse mixtèque, Anita Sánchez. En 1993, elle rencontre le saxophoniste Paul Cohen qui devient son compagnon. Lila Downs passe son enfance en terre maternelle, à Tlaxiaco et à San Miguel el Grande, dans la Haute Mixtèque, au son de la ranchera et du boléro. Elle a grandi en partie dans l'État de Oaxaca et, à l'adolescence, en Californie. Adulte, elle étudie le chant, la musique et l'ethnologie dans le Université du Minnesota et consacre une thèse aux costumes traditionnels de la région Mixtèque où elle valide également une thèse d’anthropologie portant sur la portée identitaire et culturelle des tissages des femmes de San Andrés Chicahuaxtla, une communauté indigène triquie située dans l'État d'Oaxaca.

Una iguana se cayo de arriba de una escalera 
Del porrazo que llevo se lastimo las caderas 
Iguana mía para donde vas? 
Que voy para el pueblo de soledad 
Será mentira o será verdad 
Que en ese pueblo no hay novedad 
Que si lo oyera seria casualidad 
Que si no lo pompea 
Que no lo pompea 
Pone su huevito y no cacaraquea 
Se mete al hoyito para que no la vean 
Se mira en el espejo 
Pero esta muy fea 
Haga usted lo mismo para que lo crea 
A la gea gea gea gea 

Una iguana se cayo de arriba de una escalera 
Una iguana se cayo de la rama de un amate 
Del porrazo que llevo se revento los tomates 
Iguana mía para donde vas? 
Que voy para el pueblo de soledad 
Será mentira o será verdad 
Que en ese pueblo no hay novedad 
Que si lo oyera seria casualidad 
Que si no lo pompea 
Que no lo pompea 
Que se sube a un palo 
Que no sapea 


Pone su huevito y no cacaraquea 
Se mete al hoyito para que no la vean 
Saca sus patitas, como que patea 
Saca su colita, como que colea 
Saca sus uñitas, como que te uñea 
Saca su cabeza, como cabecea 
Saca sus ojitos, como que te ojea 
Saca su orejita, como que orejea 
A la gea gea gea gea 
Una iguana se cayó de la rama de un amate

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques du monde, #Lila Downs, #La Iguana, #Musique mexicaine

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