musiques du monde

Publié le 5 Juillet 2017

Yerushalayim shel zahav (Jérusalem d'or)

Cette chanson a été écrite par Naomi Shemer pour un festival de chansons à Jérusalem en avril 1967 à la demande de Teddy Kolek, maire de la ville. Peu après la réunification de Jérusalem, elle y a ajouté une nouvelle strophe qui évoque le retour des juifs dans la vieille ville.
Elle est devenue l’hymne (officieux) numéro deux de l’état d’Israël, l’officiel étant Hatikva.

L’air des montagnes est limpide comme le vin
et l’odeur des pins
est portée par le vent du soir
au son des clochettes.

Tandis que dorment l’arbre et la pierre
enfouie dans son rêve,
la ville qui reste solitaire
une muraille dans le cœur.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

Nous sommes revenus aux puits des eaux,
au marché et sur la place.
Un shofar appelle sur le Mont du Temple
dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers
Des milliers de soleil rayonnent
Nous reviendrons et descendrons vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

Mais venue aujourd’hui chanter pour toi
Et te tresser des louanges
Je ne suis pas à la hauteur du moindre de tes enfants
ni du dernier des poètes.

Car ton nom brûle les lèvres
Comme le baiser d’un séraphin
Si je t’oublie Jérusalem...
Toi qui es toute d’or.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

אוויר הרים צלול כיין 
וריח אורנים 
נישא ברוח ערביים 
עם קול פעמונים
ובתרדמת אילן ואבן 
שבויה בחלומה 
העיר אשר בדד יושבת 
ובלבה חומה

ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור 
.הלא לכל שיריך אני כינור

חזרנו אל בורות המים 
לשוק ולכיכר 
שופר קורא בהר הבית 
.בעיר העתיקה

ובמערות אשר בסלע 
אלפי שמשות זורחות 
ושוב נרד לים המלח 
.בדרך יריחו

ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור 
הלא לכל שיריך אני כינור

אך בבואי היום לשיר לך 
ולך לקשור כתרים 
קטונתי מצעיר בניך 
.ומאחרון המשוררים

כי שמך צורב את השפתיים 
כנשיקת שרף 
אם אשכחך ירושלים 
...אשר כולה זהב

ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שיריך אני כינור


 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques du monde

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Publié le 5 Juillet 2017

This melody, also known as Reb Dovid'l, Der Rebbe Hot Geheysn, and Tants, Tants, Yidelakh, may be the Turkey in the Straw of Eastern Europe. Several variants have turned up on dics made in the 1920s and 30s by Ukrainian, Polish, and Greek bands. Though the lyrics seem to mark this version as a 19th-century Hasidic drinking song recalling Rebbe Dovid'l of Talno, it could equally well be a satire of the Hasidim devised by their opponents the Misnagdim.

Yoshke, Yoshke, shpan dem loshek,
Zol er gikher loyfn,
Tomer vet er zikh obshteln
Veln mir im nit kenen farkoyfn.

Der Rebbe hot geheysn freylakh zayn,
Trinkn bronfn nisht keyn vayn.    Yoshke, Yoshke, pace the horse,
Let him run quickly.
If he stops,
We won't be able to sell him.

The Rebbe has told us to be merry
And to drink whiskey, not wine.

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Publié le 5 Juillet 2017

Renée Lebas " tire,tire l'aiguille " " laï,laï,laï " accompagnée par l'orchestre Jo Boyer et le trio Emil Stern. disque 78 tours Mercury, enregistré en 1952. C'est un air que l'on trouve sous plusieurs titres :"Der rebe hot geheysn freylekh zayn" (Le Rabbin exige que nous soyons joyeux), "Freylech Zayn" (Soyez Heureux!), "Ma Yofus" (Que c'est beau), "Tanz Tanz Yidelekh" (Danse, Danse, petit Juif) et .... "Tire l'aiguille" qui est la plus récente adaptation. Tire, tire l'aiguille, largement inspirée du folklore juif ashkénaze, s'impose dans les années 50 comme l'un des titres les plus marquants de sa carrière.

Tire... tire... tire... l'aiguille, ma fille
Demain, demain tu te maries mon amie
Tire... tire... tire... l'aiguille, ma fille
Ta robe doit être finie
Sous tes doigts naissent des fleurs
Faites de paillettes de diamant
Le diadème d'oranger, porte-bonheur
Est entre les mains de ta maman

{Refrain:}
Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï
Tire tire l'aiguille ma fille
Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï Laï
Tire tire l'aiguille ma fille !!

Ta chambre est couverte de petits bouts de soie
Le chat, sur le tapis s'en donne à cœur-joie
Près du feu qui danse, le fauteuil se balance
Et berce ton père endormi
Ta maman, sans dire un mot
Achève de plier ton trousseau
Ton papa saura demain, après le bal
Qu'un mariage coûte... bien du mal
{au Refrain}

La lumière de la lampe fume et chancelle
Tes yeux se couvrent d'un rideau de dentelle
Ne les laisse pas se fatiguer mon amie
Demain il faut être jolie
Et quand l'orgue chantera
Lorsqu'enfin tu lui prendras le bras
Puissent des millions d'étoiles, au fil des heures
Semer votre route de bonheur
{au Refrain}
 

Enfant, Renée Lebas (née Lieben) habite le quartier de la Bastille, avec ses parents, juifs roumains immigrés en France, et sa sœur cadette. À la fin des années 1930, elle se lie d'amitié avec Nathan Korb, futur Francis Lemarque.

Renée Lebas exerce plusieurs métiers, dactylo, danseuse, journaliste, avant de remporter en 1937 un radio-crochet organisé par Radio-Cité. Elle commence comme interprète au cabaret La Conga, rue de la Fontaine. Elle y rencontre Raymond Asso. Elle enregistre son premier disque en 1939 et signe un contrat avec Pathé en mai 1940.

Juin 1940 : les nazis sont à Paris. Interdite par l'occupant, elle se rend en zone libre. Elle se produit à Cannes en 1941, accompagnée sur scène par le pianiste Michel Emer. Il lui compose et écrit D'l'autre côté de la rue. Paul Misraki lui propose de créer Insensiblement.

En juillet 1942, c'est le drame, sa sœur cadette et son père sont emportés dans la rafle du Vel' d'hiv'. Sur les conseils de Francis Carco, elle décide de se réfugier en Suisse à Lausanne.

Elle enregistre en 1942 Insensiblement et D'l'autre côté de la rue qu'elle interprète sur les ondes de la radio suisse romande en pensant à la situation en France. En 1943, elle enregistre : 14 juillet du célèbre antinazi Gilles (Jean Villard) et la chanson Exil écrite par François Reichenbach qui est lui aussi exilé en Suisse.

À la Libération, elle revient en force en France. Elle est la première à enregistrer un disque dans des studios parisiens. Elle décide de se produire sur scène : à l'ABC et au Théâtre de l'Étoile en 1946. Ensuite on la retrouvera à l'Européen, à l'Alhambra et à Bobino.

Elle s'entoure d'auteurs et de musiciens d'exception. Notamment Norbert Glanzberg et Wal-Berg. Emil Stern lui composera en 1946 Où es-tu mon amour ? (paroles d'Eddy Marnay). Très concernée par la lutte contre l'antisémitisme, sensibilisée notamment après la déportation de sa soeur dans le camp d'Auschwitz pendant la seconde guerre mondiale, elle se distingue comme la première chanteuse à aborder la douloureux sujet de la Shoah grâce à son titre La Fontaine endormie, sortie en 1956. 

Elle crée La Mer de Charles Trenet. De Léo Ferré, encore inconnu en 1948, elle enregistre Elle tourne… la Terre. Elle chante Charles Aznavour, Jacques Brel, Francis Carco, Francis Lemarque, Boris Vian. Elle enregistre Trois fois merci sans succès, Jacqueline François rattrape le coup, l'enregistre et en fait un tube ! Elle donne son dernier concert en 1963 et décide de se consacrer à la production de chanteurs, notamment Régine, Serge Lama et Tereza Kesovija.

Elle décède le 18 décembre 2009, à l'hôpital Michel-Ange à Paris XVIe, et est inhumée le 21 décembre au cimetière du Montparnasse.

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