musiques espagnoles

Publié le 20 Juillet 2018

Nous en savons plus sur le nouveau projet d'Ana Torroja et la raison pour laquelle elle était à Los Angeles. Enregistrement dans le studio de Humberto Gatica, un duo pour le nouveau travail de Beto Cuevas, la nouvelle version de "FUERA DE MI".

Le célèbre chanteur Beto Cuevas du groupe La ley et Ana Torroja, qui était membre du groupe Mecano, unissent leurs voix pour interpréter un nouveau duo.

Luis Alberto Cuevas Olmedo (Santiago, Chili, 12 septembre 1967), plus connu sous le nom de Beto Cuevas, est un auteur-compositeur-interprète chilien. Il est devenu connu dans le monde de la musique populaire pour être un chanteur du groupe chilien La Ley entre 1987 et 2005, et dans une deuxième période de 2014 à 2016.

Très jeune, Beto et sa famille quittèrent le Chili, cherchant de nouvelles frontières pour les questions de travail et la situation politique au Chili pour la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990). Ils ont finalement déménagé à Montréal, au Canada, où il a passé une grande partie de son adolescence et grâce à laquelle il a également la nationalité canadienne. Son enfance a été passée au Venezuela.

Il est retourné au Chili au cours de l'année 1988, pour connaître fondamentalement ses racines. Au Chili et avant son arrivée à La Ley, il a réussi à travailler en tant que designer et mannequin. Sa permanence dans la bande, a fait que Beto s'est finalement installé jusqu'en 1996 dans son pays d'origine.

Il parle couramment le français, l'anglais et l'espagnol et continue sa carrière solo.

Avec cette nouvelle chanson, les artistes prétendent laisser derrière eux les groupes où ils ont commencé en tant que chanteurs.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Beto Cuevas, #Ana Torroja, #Fuera de Mí, #2018, #musiques espagnoles

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Publié le 28 Juin 2018

Le septième art a toujours accordé une place de choix aux acteurs enfants.

José Jiménez Fernández, dit Joselito, né le 11 février 1943 à Beas de Segura (Andalousie), est un chanteur prodige espagnol des années 1950-1960.

1. Doce Cascabeles  00:00
2. Caballito Lucero  01:53
3. En un Pueblecito de España  04:43
4. Campanera  07:47
5. Colombia Tiene una Copla  10:52
6. Chun Dara Tachún  13:04
7. Corderita Primorosa  14:26
8. La Banda del Cu Cu  16:18
9. Vals de los Caballitos  18:39
10. Galopa Jaca  21:45
11. El Coplero  23:22
12. De Mil Colores, El Gran Reverte  26:00
13. El Pregón de las Campanas  28:50
14. La Estrella y el Monaguillo  30:41
15. Por Llamarte Marisol  32:54
16. Clavelitos  35:33
17. Caudal Escondido  38:02
18. Viento  40:12
19. Dónde Estará Mi Vida  42:42
20. La Luz de Tus Ojos  45:38
21. Anoche Besé Tu Cara  48:34
22. Dos Luceros Quieren Verte  50:56
 

De tous les enfants prodiges révélés par le cinéma, aucun n'a suscité un tel engouement des foules. Aujourd'hui, Joselito est entré dans la légende du septième art et a une place au rang des plus grandes idoles. Le public qui favorisa ses premiers pas dans les années 1960 lui reste attaché et les nouvelles générations « découvrent » celui que l'on a surnommé « l'enfant à la voix d'or », grâce aux DVD et à Internet.

Joselito est né dans un tout petit village de la province de Jaen en Andalousie (au Sud de l’Espagne), au sein d'un modeste foyer. Mais la dure réalité dans l'Andalousie de cette époque marquera à jamais le regard de Joselito. L'Espagne de l'après-guerre est particulièrement touchée par la famine et une économie désorganisée, nous racontera plus tard Joselito. Le petit Joselito a vu des enfants mourir de faim autour de lui ; quand on a quatre ans et que l'on voit de telles injustices, on mûrit très vite.

José grandit dans la banlieue des Gitans de Vista Alegre. « Anton, le chef des Gitans, m'a appris à danser sur la table. » Le petit Joselito chante pour gagner un peu d'argent. « Il se trouve que je ne me suis pas mis à chanter pour le plaisir, mais plutôt pour pouvoir gagner ma vie », confiait-il.

Plus tard, il quitte Beas de Segura pour Utiel, ville située à l'intérieur de la province de Valence. Un jour, un ami de la famille obtient que José participe à un festival à Valence. C'est là que sa silhouette menue, l'expression charmante et pleine de sensualité de son visage et sa voix bien modulée sont remarquées (phénomène rare chez un enfant de cet âge. Joselito avait une voix forte comme celle d'un adulte et possédait son « instrument vocal » pleinement ; il faisait ce qu'il voulait de sa voix).

Luis Mariano, alors à l'apogée de sa gloire, entend le petit prodige et fait cette déclaration : « Si j'avais entendu Joselito dix ans plus tôt, je n'aurais jamais osé chanter en public. » D'ailleurs, la « légende » nous dira que quelques-uns des plus grands chanteurs de l'époque auront refusé de jouer dans un film avec le petit Joselito, de peur de se faire voler la vedette. Tous reconnaissaient le talent inimitable de cet enfant prodige.

Sa première télévision, Joselito la fera à Paris où Luis Mariano deviendra son parrain artistique. La renommée de cet enfant éveillé, toujours prêt à sourire, et de sa voix de cristal s'étend avec une rapidité prodigieuse et le premier film est tourné en 1956 sous la direction d'Antonio Del Amo (Le Petit Vagabond), film qui bat toujours en Espagne tous les records de location. Et c'est le même phénomène à travers le monde. Quatorze films de 1956 à 1968 seront ainsi distribués dans le monde entier et les gens en redemanderont encore et encore. Parallèlement, les chansons des films sont gravées en vinyle et Joselito devient une des grandes vedettes avec Elvis Presley dans le catalogue RCA.

Un logo scintille désormais et s'inscrit dans les mémoires : Joselito, « l'enfant à la voix d'or », est adulé dans le monde entier et c'est la « joselitomanite ». Partout, de l'Espagne en passant par l'Allemagne et jusqu'en Amérique du Nord, les salles de cinéma, télévisions publiques et privées, les radios s'arrachent les films et les disques de Joselito.

Des anecdotes viendront émailler cette gloire. Il chantera en privé dans le ranch du président des États-Unis, Lyndon Johnson, il fera la connaissance de Che Guevara et de Fidel Castro en pleine révolution cubaine.

Il sera reçu par le pape Jean XXIII, dînera avec le roi Baudouin et la reine Fabiola de Belgique. Il participera aux plus grandes émissions télévisées aux États-Unis et, événement rare chez les artistes de l'époque, il sera trois fois l'invité de la célèbre émission télévisée The Ed Sullivan Show. Le jeune Espagnol effectuera plusieurs tournées en Amérique latine et quelques pays du monde entier, et donnera en 1965 un récital à l’Olympia de Paris où le public l'acclame à tout rompre.

Si un véritable conte de fées porte Joselito, tout n'a pas été facile pour le jeune garçon. Comme pour bien des enfants vedettes de cette époque, on exigea de lui qu'il travaille sans relâche et il sera soumis à des « traitements » pas toujours « acceptables ».

En 1996-1997, il fera quelques apparitions télévisées et sera reçu par René-Jean (auteur-compositeur-interprète au Québec) et Jean Pilote (producteur) à Montréal et celui-ci sera agréablement surpris par la réaction d'un public qui ne l'a pas oublié, si bien qu'il se laissera convaincre d'enregistrer un nouvel album en français et interprétera une chanson (Chante, chante) écrite (parole et musique) par René-Jean, devenu désormais son fidèle ami. Joselito enregistrera cette chanson à Montréal, en duo avec un jeune Québécois que sa mère avait baptisé Joselito, en l'honneur de l'idole de son enfance.

Au Québec, René-Jean déclarera : « On n'a pas le droit de jeter à la poubelle ou de laisser sombrer dans l'oubli, les œuvres d'un enfant qui aura sué de tout son labeur pour un monde qui lui aura tellement demandé et exigé. »

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Publié le 24 Juin 2018

Imperio Argentina, de son vrai nom Magdalena Nile del Rio, est une actrice et chanteuse d'origine argentine, naturalisée espagnole en 1999, née le 26 décembre 1910 à Buenos Aires, morte à Benalmádena (près de Malaga) le 22 août 2003. Danseuse et chanteuse célèbre toute jeune, dès son arrivée en Espagne, elle apparut sur les écrans en 1927. Elle était très amie avec Marlène Dietrich.

Danseuse de talent, dotée d'une vois merveilleuse, celle qui fut l'égérie de la grande danseuse flamenco Pastora Imperio et eut la joie et l'honneur d'être la partenaire de Carlos Gardel tourna l'essentiel de ses films sous la direction de deux grands metteurs en scène ibériques : Benito Perojo et Florian Rey, lequel fut un temps son époux.

Telle fut sa renommée qu'un épisode de sa vie inspira récemment le réalisateur Fernando Trueba, qui personnifia la cantatrice sous les traits agréables de la délicieuse Penelope Cruz.

1. El Relicario 00:00
2. Los Piconeros  03:05
3. Carceleras del Puerto  06:11
4. Falsa Monea  09:33
5. Nena  12:29
6. María del Carmen  16:03
7. Échale Guinas al Pavo  19:27
8. Ole Catapun  22:47
9. El Día Que Nací Yo  25:12
10. Mi Ranchito  28:34
11. La Segadora  31:25
12. Rocío  34:52
13. Bien Se Ve  38:18
14. Alhambra y Tú  41:42
15. Los Ejes de Mi Carreta  44:49
16. La Bamba  47:59
17. Clavelitos  49:53
18. Sevillanas Imperio  51:39

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Imperio Argentina, #Copla, #musiques espagnoles, #El Relicario, #Los Piconeros, #pasadoble

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