mythologie

Publié le 21 Juin 2018

Dans la mythologie grecque, Cerbère (en grec ancien Κέρϐερος / Kérberos) est le chien à trois têtes gardant l'entrée des Enfers empêchant les morts de s'échapper de l'antre d'Hadès et des vivants de venir récupérer certains morts. On le trouve dans de nombreuses œuvres de la littérature grecque et romaine antique, ainsi que dans l'art et l'architecture, aussi bien moderne qu'ancienne.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Religion, #Mythologie

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Publié le 23 Mars 2015

 L'iconographie hellénique distingue clairement Antée des Grecs en lui faisant porter de longs cheveux et une longue barbe, attributs typiques des Libyens de l'est.

L'iconographie hellénique distingue clairement Antée des Grecs en lui faisant porter de longs cheveux et une longue barbe, attributs typiques des Libyens de l'est.

Antée contraignait les étrangers sur leurs passage de contraindre les étrangers qui passaient sur son territoire à lutter avec lui et, lorsqu'ils étaient épuisés, il les tuait.  Comme il était régulièrement le vainqueur, il utilisait alors les dépouilles et en particuliers le crâne des vaincus pour couvrir le toit du temple paternel.

Antée contraignait les étrangers sur leurs passage de contraindre les étrangers qui passaient sur son territoire à lutter avec lui et, lorsqu'ils étaient épuisés, il les tuait. Comme il était régulièrement le vainqueur, il utilisait alors les dépouilles et en particuliers le crâne des vaincus pour couvrir le toit du temple paternel.

Plusieurs mythes et légendes expriment la singularité que suscitait le “Far West” du monde de l'Antiquité : c'est là par ailleurs que vivait le titan de la mythologie grecque Atlas qui a donné son nom au massif montagneux de l'Atlas. Le héros Persée, voyageant vers sa terre natale, avait demandé l'hospitalité au Titan. Atlas refusa, et Persée le transforma en pierre grâce à la tête de la Gorgone Méduse. On rapporte que c'est à Tanger qu'Hercule a ouvert le Détroit de Gibraltar en fendant d'un vigoureux coup d'épée deux montagnes, séparant ainsi définitivement l'Europe de l'Afrique. Et c'est dans cette contrée que les Atlantes, peuple mythique descendant du dieu de l'océan, se sont installés pour fonder un empire puissant qui s'étale, selon la légende, du Sénégal aux îles britanniques. L'histoire du Maroc, avant l'avènement de l'islam au 7ème siècle, démontre la spécificité culturelle et géographique du Maroc, “pays détaché de tout autre pays”, comme le décrivait Ibn Khaldoun. L'histoire et la mythologie démontrent des thèses de la constitution de ce qui allait devenir le Maroc, c'est à dire des mélanges culturels entre des vagues successives d'occupation de peuples, de cultures, de croyances qui ont toutes aportées des composantes spécifique essentielles bien avant l'avènement de l'islam et de l'arabité.

Antée était pour les habitants du Maghreb, le dieu de la mer et de la terre, fils de Poseidon, il était un géant qui s'attaquait à tout ceux qui venaient le perturber. Selon la légende amazigh, Antée était un être invinçible et dès qu'il posait ses pieds sur le sol sa puissance était décuplée, avant d'être tué par Hercule, une autre divinité. Aidé par les dieux, ce dernier parviendra à le maintenir au dessus du sol en l'étouffant avec ses bras. Mais qui était-il  et que savons nous de lui?

Antée laâraïchi était le fils de Gaïa qu'elle aurait engendré avec Poséidon. Il avait la particularité d'être invincible tant qu'il restait en contact avec le sol, car sa mère, la Terre, régénérait ses forces chaque fois qu'il la touchait. Il vivait dans son palais à Lixus, l'actuelle Larache, et on lui doit la fondation de Tingis (Tanger), dont le nom aurait été inspiré par le prénom de sa femme, Tinga. Il défiait à la lutte tous les voyageurs et utilisait ensuite leurs dépouilles pour couvrir le toit du temple de son père. Il fut vaincu par Hercule, alors que celui-ci était à la recherche des pommes d'or du jardin des Hespérides : le héros le souleva de terre puis l'étouffa ; c'est pendant ce combat qu'Hercule aurait fendu le détroit de Gibraltar à coups de sabre. Selon Pline et Plutarque, son tombeau était situé à Tingis et mesurait soixante coudées de long (26,67 mètres).

On assimile aujourd'hui ce tombeau au Cromlech de M'zora, un monument mégalithique situé à proximité du village de Chouahed, à 15 kilomètres au sud-est d'Asilah.  Quant à la raçine du nom de ce dieu, elle est également berbère."NT" a fourni dans plusieurs dialectes berbères des verbes et des termes et ce en rapport avec l'idée d'établissement. En targui (langue des touaregs, des berbères qui vivent au sahara et au sahel),"ENT" signifie "être commençé"par extention avoir son origine (lieu, famille, région). "ENT" veut dire tout simplement "être fixé" au sol.

 

Ce site a  été primitivement occupé par des populations néolithiques (III°-IV° millénaire av J-C) qui bâtirent ce cercle mégalithique unique au Maroc.

Ce site a été primitivement occupé par des populations néolithiques (III°-IV° millénaire av J-C) qui bâtirent ce cercle mégalithique unique au Maroc.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Maroc, #Religion, #Documents, #Mythologie

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Publié le 18 Mai 2009

Il existe des créatures surgies de l’imaginaire comme le dragon, emprunté à la Chine, le phénix et la harpie, hérités de la mythologie grecque, le griffon… Sans oublier Al-Burak, la monture à tête de femme que chevauche le Prophète Sidna Mohamed lors de son Voyage nocturne vers le Septième ciel. 

Cette poésie du Maroc appelée Qasida Bourakia est très connue.

« El Bourakia » est la poésie la plus célèbre du Cheikh Benmeki originaire de Azemour. Ce texte est connu et diffusé largement au sein des Aïssaouas et dans le malhoun. Quant à la chute, il s'agit de El Hadra Jilalia (l'acte de se mettre en transe, de balancer d'avant en arrière). C'est une qasida très connue dans le Malhoun, elle parle du prophète, qui monte le cheval ailé (un Pégase) depuis la mosquée de Jérusalem. Appelé en arabe El BURRAK, le cheval ailé dans l'Islam transporta le prophète Mohamed lors de son voyage de la Mecque vers Jérusalem (rl issraa). Al-Burak est selon beaucoup d'intellectuels le premier quadrupède que Dieu ressuscitera au dernier jour : les anges poseront sur elle une selle de rubis éblouissants. Ils lui mettront en bouche un mors d'émeraudes très pures et la conduiront au tombeau du Prophète. Dieu ressuscitera alors Mahomet qui, ayant conversé avec les anges, montera Al-Burak et s'élèvera jusque dans les cieux.

Nulle part dans le Coran, il n'est fait mention que El bouraq, ce cheval ailé. il est simplement dis que c'est une monture. On retrouve cet épisode aussi bien dans le coran qui en parle brièvement :

Sourate Al-'Isra' / 1]: II est exempt de toute imperfection, Celui Qui fit voyager de nuit Son esclave, de la Mosquée sacrée à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni les alentours, afin de lui montrer certains de Nos signes évidents. Il est Celui Qui entend et Qui voit

Que dans les hadiths si l'on souhaite avoir plus d'informations à ce sujet.

Les miracles d'Al-Isrâ' et Al-Mi'râj

Il s'agit ici d'une collection de miracles que beaucoup de musulmans citeraient spontanément si l'on venait à leur demander un exemple de miracles du Prophète Mohammad - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui. C'est d'autant plus vrai qu'il y a une sourate (i.e. un chapitre) du Coran qui y est dédiée. Il s'agit de la sourate intutilée Al-Isrâ' et dont les quelques premiers versets font référence à cet évènement miraculeux. Le mot isrâ' signifie "voyage nocturne" et mi'râj signifie "ascension".

Le voyage nocturne en question, c'est le voyage que le Prophète Mohammad a fait entre La Mecque et Jérusalem en une nuit ! Et, l'ascension désigne son ascension de Jérusalem au ciel. Tout le long de ce voyage, le Prophète était accompagné par l'Archange Gabriel qui lui servait de guide et lui montrait de nombreux spectacles de l'Enfer et du Paradis. Gabriel avait mis à la disposition du Prophète une monture appelée al-bourâq (son nom est de la même racine que l'éclair) qui faisait des bonds gigantesques : elle posait ses pattes aussi loin que la vue portait ! Arrivé au plus haut des Cieux, le Prophète - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui - put s'entretenir avec Dieu et c'est à cette occasion même que Dieu prescrivit les prières quotidiennes que les musulmans font (D'abord cinquante, puis sur les conseils répétés de Moïse - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, le Prophète obtint une réduction à cinq prières quotidiennes).

Nous n'allons pas nous étendre sur les choses mystérieuses que le Prophète a vu en cours de route et qu'il a relatées par la suite car cela sort du cadre de notre étude sur les miracles concrets/spectaculaires. Nous allons plutôt nous attacher à ce que les Mecquois ont vu de cette affaire et ce dont il ont témoigné. Le lendemain matin, de retour de son périple céleste, le Prophète décida d'annoncer publiquement ce qui lui est arrivé pendant la nuit.

D'après Abû Huraïrah - que Dieu l'agrée, le Prophète dit : "J'étais à Al-Hijr [1] et Qoraïsh m'interrogeait sur mon passage à Jérusalem. Ils m'interrogèrent sur certains détails du Temple Sacré (bayt al-maqdis) auxquels je n'avais pas prêté attention. Je sentis un énorme malaise comme je n'en avais jamais senti auparavant. Alors Dieu dévoila le Temple Sacré à mon regard et je répondis à toutes leurs interrogations."

Il convient de souligner que le Prophète ne connaissait pas Jérusalem avant ce voyage miraculeux et c'est ce qui justifie les questions que son peuple lui posa à propos de la ville car ils savaient pertinemment que Mohammad n'en avait pas une connaissance préalable.

Un autre récit donne un autre éclairage sur cet interrogatoire : Omm Hâni' - que Dieu l'agrée - dit : "Le Prophète - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui - dormait chez nous la nuit où le miracle d'al-Isrâ' eut lieu. Je constatai son absence cette nuit là et je ne pus fermer l'œil de peur qu'un malheur ne lui soit arrivé. [A son retour], le Prophète m'expliqua : "Gabriel - que la paix soit sur lui - vint me voir, il me prit par la main et nous sortîmes de la maison. Devant la porte, je trouvai une monture entre la mule et l'âne. Il me fit monter dessus et nous partîmes.

Arrivés au Temple de Jérusalem, il me montra Abraham qui était de la même constitution que moi. Il me montra Moïse : il était basané et grand de taille avec des cheveux blancs, il ressemblait aux gens de Azd Shanu'ah (une tribu arabe). Il me montra Jésus, fils de Marie, il était blanc de teint avec un peu de rougeur. Il ressemblait à 'Urwah Ibn Mas'ûd Ath-Thaqafî. Il me montra aussi l'Imposteur [l'Antéchrist]. Borgne de l'œil droit, il ressemblait à Qotn Ibn 'Abd Al-'Ozzâ." Puis il me dit : "Je veux sortir raconter tout ce que j'ai vu à Qoraïsh." Je le retins par ses vêtements et lui dis : "Je t'en conjure, tu sais bien que ces gens te démentissent et je crains qu'ils ne te fassent du mal !" Il libéra ses vêtements de ma main et sortit.

Il alla les voir dans leur lieu de rencontres et leur raconta son récit. Mut'am Ibn 'Adiyy se leva et lui dit : "Ô Muhammad, si tu étais aussi jeune que tu l'étais dans le temps, tu n'aurais pas dit une telle chose et resté impuni !" Un autre homme lui dit : "As-tu vu sur ton chemin des chameaux qui nous appartiennent à tel endroit ?" Le Prophète répondit : "Oui, ils ont égaré un chameau et sont actuellement à sa recherche." L'homme lui demanda : "As-tu vu le troupeau de mon cousin un tel ?" Le Prophète dit : "Oui, je l'ai croisé à tel endroit. Une chamelle rouge s'est cassé [un membre]. Ils avait un récipient d'eau que j'ai bu." Ils lui demandèrent de donner le nombre de bêtes dans le troupeau et le nom des bergers. Il répondit qu'il n'y avait pas fait attention puis il tomba subitement en sommeil. Il vit le troupeau devant lui et compta les bêtes et prit connaissance des bergers qui étaient avec le troupeau. Quand il se réveilla, il leur donna le nombre de bêtes dans le troupeau et leur dit que les bergers était Ibn Abî Quhâfah et un tel et un tel. Il leur dit aussi que le troupeau allait rentrer à la Mecque le lendemain de telle direction.

Le lendemain, ils attendirent à l'endroit indiqué et virent les chameaux arriver. Ils les interrogèrent et purent vérifier qu'un chameau s'était bien égaré. Ils interrogèrent le deuxième troupeau et vérifièrent qu'une chamelle rouge s'était cassé un membre. Ils les interrogèrent à propos du récipient d'eau. Abû Bakr Ibn Abî Qohâfah qui accompagnait le troupeau répondit qu'ils avaient bien un récipient et qu'il l'avait remplit lui même et qu'il ne savait pas qui avait bien pu la boire. Quand Abû Bakr prit connaissance de toute l'histoire il fit foi au Prophète et cru ce que le Prophète avait relaté. C'est depuis ce moment là qu'il fut qualifié d'As-Siddîq (i.e. celui qui croit).


Avec de petites recherches sur le net, je suis tombé sur ce qui suit:



Jibril approcha avec le Bouraq (palefroi nommé l'éclair), comme il a été rapporté par Anas (RAA) :
La nuit de l'Isra wa Mir'aj, al Bouraq fut amené sellé et bridé. A cet instant il se cabra mais Jibril lui dit :
« Pourquoi fais-tu cela par Allah ? Nul être plus honoré par Allah que cet homme (en voulant parler du sceau des prophètes paix, salut et bénédiction sur lui) ne t'a jamais chevauché. Sur cela Al Bouraq commença à suer. Rapporté par Tirmidhi ( Hadith Hassan ).

Ibn al-Munir a dit :

« Lorsque Al Bouraq s'effaroucha, ce fut parce qu'il se sentit très fier et très heureux d'avoir à être chevauché par le Prophète ( paix salut et bénédiction sur lui).Une chose semblable est arrivée lorsque le mont Uhud eut des secousses jusqu'à ce que le Prophète ( paix, salut et bénédiction sur lui) lui dise :

« Reste calme, il n'y a sur toi qu'un prophète, un siddiq et un martyr ( les deux compagnons du Prophète ) ».

(A noter que la montagne trembla de joie et non de colère) .

Une enjambée de cette créature ( Al Bouraq ) couvrait une distance allant jusqu'où son regard se posait .

Jibril dit au prophète Mohamed ( paix, salut et bénédiction sur lui) :« Descends et prie ! » Il lui indiqua trois lieux différents. Puis lui demanda :«Sais-tu où tu as prié ?»

Le Prophète (PBSL) répondit :

« Certes Allah sait toutes choses. » Il me dit : « La première fois tu as prié à Tayba (Médine) là où tu émigreras, la deuxième fois sur le mont Sinaï, lieu où Allah parla à Moussa (Moïse), et la troisième fois, tu as prié à Bayt laham (Bethléem), la ville où est né 'Issa (Jésus) fils de Marie ».

Abou Hourayra (RAA) a dit :

« La nuit où le Prophète ( paix, salut et bénédiction sur lui) fut emmené au temple sacré Bayt El Maqdes ( Jérusalem ), on lui proposa deux coupes l'une contenant du vin, l'autre du lait (dans une autre version : une troisième contenant de l'eau ). Il choisit le lait puis le but.

Jibril ( paix et salut sur lui) dit alors :

« Louange à Allah qui t'a guidé vers la véritable nature originelle ( El Fitrah ). Si tu avais bu le vin ta communauté ( Oummah ) se serait égarée ».

Selon Ibn Al Qayim (RAA): Le Prophète ( paix, salut et bénédiction sur lui ) fit le voyage nocturne corps et âme, de la sainte mosquée ( La Mecque ) au temple sacré de Jérusalem monté sur Al Bouraq et en compagnie de Jibril (paix salut sur eux ). 

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Rédigé par Last Night in Orient

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