nicaragua

Publié le 21 Juillet 2023

Au Nicaragua, la Révolution Sandiniste, menée par la guérilla marxiste du FSLN (Front sandiniste de libération nationale), renverse la dictature d'Anastasio Somoza et de sa famille au pouvoir quasi continuellement depuis 1937. Le nouveau gouvernement, issu d'une large coalition de gauche, impulsa de grandes réformes sociales et économiques dans les domaines de la santé, de l'éducation, au niveau agraire avec la répartition des terres.

Le Nicaragua commémore ce mercredi 19 juillet le 44e anniversaire de la Révolution populaire sandiniste, un mouvement qui en 1979 a mis fin à la dictature de la famille Somoza dans ce pays d'Amérique centrale.

Plusieurs pays ont félicité le Nicaragua pour cette date. "Nous commémorons l'anniversaire de la victoire populaire au Nicaragua et le début de la révolution sandiniste. Honneur et gloire aux martyrs de cet acte héroïque, et notre étreinte infinie au brave peuple nicaraguayen, à son vice-président Rosario et à son président Daniel Ortega", a écrit le président du Venezuela, Nicolás Maduro, sur son compte Twitter.

Pour sa part, le président cubain Miguel Díaz-Canel a félicité le gouvernement et le peuple nicaraguayens et a décrit la révolution comme "une étape importante dans la lutte pour la souveraineté, la justice et la démocratie dans cette nation".
Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping ont également exprimé leurs félicitations.

Le Front sandiniste de libération nationale (FSLN) a mené le combat de 1979 à 1990 pour mettre fin à la tyrannie d'Anastasio Somoza, alias "Tachito", dernier descendant de la sanglante dynastie restée au pouvoir pendant 42 ans. Après le renversement de Somoza, Daniel Ortega a présidé le gouvernement socialiste révolutionnaire avec huit autres soldats.

La révolution sandiniste a triomphé, devenant le deuxième exemple réussi, après la révolution cubaine, de l'union des forces anti-impérialistes en Amérique latine.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Nicaragua, #Daniel Ortega, #1979

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Publié le 2 Octobre 2022

"Dehors!", s'est exclamé El Commandante Ortega en parlant de l'ambassadrice des Pays-Bas Christine Pirenne, accréditée auprès du gouvernement de Managua mais basée au Costa Rica. Celle-ci a rencontré jeudi le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères Denis Moncada pour lui annoncer la décision de son gouvernement. Elle a regagné vendredi le Costa Rica.

Daniel Ortega a annoncé qu'il ne voulait pas de relations avec les Pays-Bas et a condamné son ambassadeur à rester à l'extérieur. Ortega a également réaffirmé son rejet de l'ambassadeur des États-Unis Hugo Rodríguez.

Ortega a qualifié les Pays-Bas de "misère humaine" pour avoir refusé de construire un hôpital sur la côte caraïbe.

L'ambassadeur des Pays-Bas a rencontré le ministre des Affaires étrangères Denis Moncada pour annuler la construction d'un hôpital sur la côte caraïbe.

"La misère humaine, un pays européen, les Pays-Bas, est sorti d'eux en s'engageant à ne pas créer un hôpital, mais une clinique, dans une communauté sur la côte, où se trouvent les peuples d'origine, mais l'ambassadeur de ce pays visitait notre pays étranger ministre. hier, et qu'avez-vous entendu ? L'ambassadeur est venu parler aux Nicaraguayens, comme si le Nicaragua était une colonie néerlandaise", a déclaré Ortega.

Il a ajouté "Celui qui vient ici pour manquer de respect à notre pays ne doit pas venir, nous ne voulons pas de relations avec ce gouvernement interventionniste, toutes ses misères doivent être criées à l'extérieur, mais ici nous ne leur permettons pas de manquer de respect à ce peuple".

Dans le texte, le gouvernement du pays d'Amérique centrale dénonce le fait que les Pays-Bas "continuent d'offenser et d'exploiter les familles nicaraguayennes avec" une position ingérante, interventionniste et néocolonialiste". Le Nicaragua a pris la mesure diplomatique quelques heures après que le président du pays, Daniel Ortega a annoncé que son gouvernement ne voulait pas avoir de liens avec le Royaume des Pays-Bas, qu'il a qualifié d'« interventionniste ».

 

 

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Nicaragua, #Colonialisme, #Christine Pirenne, #2022, #Autochtones d'Amérique

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Publié le 2 Octobre 2022

L'OEA fait l'objet de critiques sévères de la gauche latino-américaine : le Forum de São Paulo la qualifie ainsi de « ministère des Colonies » des États-Unis. En 2018, Temir Porras Ponceleón, politologue et vice-ministre des Affaires étrangères de Nicolás Maduro, la qualifie de « bras exécutif du projet « panaméricain » de Washington ».

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