Con una guitarra y un par de palillos,
Nació el pasodoble flamenco y cañí.
Y dice la historia que fue a su bautizo
El Sol y la Luna y que todo el albaizín.
Su cuna fue España, su padre un cristiano.
Su madre una reina de raza calé.
Y dice una bruja que vive en el llano,
Que fue su padrino el mismo Undided.
Y por eso el pasodoble es flamenco y español.
Y por eso yo lo llevo dentro de mi corazón.
Pasodoble te quiero,
Porque tienes en tu garbo
Lo mejor del mundo entero.
Pasodoble te quiero,
Porque llevas en tus notas
El valor de los toreros.
Pasodoble te quiero,
Porque estando en tierra extraña
Tú me traes el recuerdo,
Tú me traes el recuerdo,
De aquella madre que tengo en España.
En una mañana de mi Andalucía
Mi buen pasodoble se quiso casar
Con la sevillana, con la bulería,
Con la petenera, y la soleá.
Las cuatro canciones vestidas de blanco,
Cantando y bailando se fueron con él.
Y cuando a la Luna las cuatro llegaron
El rey de las coplas lee dio su querer.
Y en lo alto de las nubes un palacio edificó,
Donde viven más alegres que el mismito faraón.
Pasodoble te quiero,
Porque tienes en tu garbo
Lo mejor del mundo entero.
Pasodoble te quiero,
Porque llevas en tus notas
El valor de los toreros.
Pasodoble te quiero,
Porque estando en tierra extraña
Tú me traes el recuerdo,
Tú me traes el recuerdo,
De aquella madre que tengo en España.
Tú me traes el recuerdo,
Tú me traes el recuerdo,
De aquella madre que tengo en España
La création par Raquel Meller de "El Relicario" en 1914 a fait de cette chanson de Padilla, Castellví et Oliveros un succès international.
Raquel Meller, née Francisca Marqués López à Tarazona le 9 mars 1888 et morte le 26 juillet 1962 à Barcelone, est une chanteuse et actrice de cinéma espagnole. Elle est considérée comme l'une des plus grandes figures du music-hall parisien de 1919 à 1937, tête d'affiche de l'Olympia, l'Alhambra, et surtout ayant fait des revues au Casino de Paris et au Palace.
El día de San Eugenio
Yendo hacia El Pardo le conocí
Era el torero de más tronío
Y el más castizo de to Madrid.
Iba en calesa
Pidiendo guerra
Y yo al mirarle
Me estremecí
Y él al notarlo
Saltó del coche
Y muy garboso
Vino hacia mí
Tiró la capa
Con gesto altivo
Y descubriéndose
Me dijo así:
Pisa morena, pisa con garbo
Que un relicario, que un relicario
Me voy hacer
Con el trocito de mi capote
Que haya pisado, que haya pisado
Tan lindo pie.
----------instrumental----------
Un lunes abrileño
él toreaba y a verle fui
Nunca lo hiciera que aquella tarde
De sentimiento creí morir.
Al dar un lance
Cayó en la arena
Se sintió herido
Miró hacia mí.
Y un relicario
Sacó del pecho
Que yo enseguida
Reconocí.
Cuando el torero
Caía inerte
En su delirio
Decía así:
Pisa morena, pisa con garbo
Que un relicario, que un relicario
Me voy hacer
Con el trocito de mi capote
Que haya pasado, que haya pisado
Tan lindo pie.
Biographie
Francisca Romana Marques Lopez est née en Espagne à Tarazone, dans la province deSaragosse, le, au 6 de la rue Angosta de San Atilano. Dès 1892, elle émigre avec ses parents à Barcelone en pleine croissance économique grâce à l'exposition universelle. Après une enfance pauvre et malheureuse, elle est engagée à Valence dans un cabaret chantant à l'âge de 13 ans. Elle trouve un engagement àMadrid, àLa Gran Pena, en tant que chanteuse et danseuse. À partir de 1913, elle se fait remarquer et commence à choisir ses chansons et les plus grands auteurs. Sa carrière discographique débute chezOdéon. Elle leur restera fidèle pendant 35 années, exception fait de l'enregistrement de 12 titres pour la compagnieGramophoneen 1915-1916.
En 1917, elle rencontre le journaliste et diplomate guatémaltèqueEnrique Gómez Carrillo, qu'elle épousera deux ans plus tard. Le mariage n'a duré que jusqu'en 19221.
Elle est engagée leparPaul Franck, directeur de l'Olympia, dans un décor commandé à Léonard Sarlins. Elle est présentée parFernand Nozière. Elle rencontre la célébrité. Elle voyage, vit de palace en palace. Elle se forge une réputation de capricieuse.Louis Verneuilla décrit ainsi :Elle avait des toilettes somptueuses ; elle faisait sa première apparition à Paris dans cet étonnant répertoire durant lequel elle changeait de costume pour chaque chanson et dont les "clous" étaient "La Violetera" et "El Relicario". Pendant une heure, elle chantait uniquement en espagnol sans même annoncer les titres de ses chansons en français et, par la grâce de son art, ravissait le public qui ne comprenait pas un mot de ce qu'elle disait2.
Toujours en 1920, elle chante à Londres puis repart en Espagne tourner son premier filmLa gitane blanche. En 1922, elle tient le premier rôle dans une grande fresque historiqueLes oppriméset continuera avecViolettes impériales,La terre promise,Carmen,La ronde de nuit, films tous muets. Elle monte sur les scènes duBataclanen 1922, au Palace en 1923, dans la revueLuxe de Parisen 1928. Elle se représente en 1929 dansParis Madrid, dansLa Revue de la femmeen 1930 puis en 1933 àBobinoet au Théâtre de l'Étoile, en 1936 à l'Européen puis à l'ABC. Mais sa carrière a des hauts et des bas. Elle a de nombreuses rivales, notammentSara Montiel.
Raquel Meller se retrouve seule et à moitié oubliée àBarcelone. Peu de temps après la première des filmsEl Último Cuplé(1957) etLa violetera(1958), avecSara Montiel,elle tente de retrouver sa renommée de star, mais a échoué, car personne ne se souvenait d'elle3. Elle quitte définitivement la scène en 1958.
En 1962, très malade, elle entre à l'hôpital "Cruz Roja" de Barcelone où elle s'éteint le. Elle repose au cimetière de Montjuic. Elle n'a jamais eu d'enfants, mais il en a adopté deux4.