pedro almodovar

Publié le 14 Février 2022

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Almodovar livre un nouveau long métrage environ tous les deux ans depuis des décennies,
que j'attends toujours avec impatience. Je trouve que son dernier est particulièrement réussi. Comme d'habitude le film est plein de femmes fortes, de belles couleurs, de rebondissements inattenduset le contraste et la transition entre la vie et la mort. Des thèmes importants sont également abordés, tels que le pouvoir de l'amitié et la maternité, l'importance des liens familiaux, mais aussi les traumatismes post générationnels.

Janis est une photographe professionnelle proche de la quarantaine. Son arrière-grand-père a été fusillé en 1936 par les partisans de Franco, pendant la guerre civile espagnole. Il repose depuis dans une fosse commune, et elle et la famille des autres victimes souhaitent faire exhumer les corps pour leur donner une sépulture digne. Elle demande à son amant Arturo, anthropologue judiciaire, de l'aider, et il lui propose de présenter son dossier à une fondation spécialisée.

Quelques mois plus tard, Janis est enceinte d'Arturo. Arturo, qui est marié et dont la femme souffre d'un cancer, ne souhaite pas qu'elle garde l'enfant. Elle décide néanmoins de le garder. Sur le point d'accoucher, elle rencontre à l'hôpital Ana, une adolescente qui va elle aussi donner naissance à un enfant. Ces quelques jours à la maternité vont créer un lien étroit entre ces deux femmes.

Quelques temps après. Arturo rend visite à Janis pour voir leur fille, et il lui avoue qu'il n'a l'impression d'être le père. Il lui dit qu'il aimerait faire un test de paternité, mais Janis refuse tout net. Cela dit, elle a aussi des doutes et décide de faire un test ADN qui révèle qu'elle n'est pas la mère biologique de Cécilia.

Quelques mois plus tard, Janis rencontre Ana qui travaille comme serveuse dans un café près de chez elle. Ana lui dit que sa fille Anita est morte d'une mort subite du nourrisson. En voyant une photo d'Anita, Janis est convaincue que les bébés ont été échangés à la maternité et que Cécilia est en fait la fille d'Ana.

Elle propose à Ana de venir vivre chez elle pour garder Cécilia, et collecte un échantillon de salive d'Ana sans lui dire qu'elle veut lui faire faire un test de maternité. Le test confirme qu'Ana est la mère biologique de Cécilia.

Janis garde le secret pendant plusieurs semaines, et lorsqu'elle le dit enfin à Ana, celle-ci, en colère, décide de partir immédiatement avec Cécilia pour s'installer à nouveau chez sa mère. Par la suite, les deux femmes trouvent un terrain d'entente.

La fondation a accepté le dossier de Janis, et Arturo, Janis, Ana et Cécilia se rendent dans le village d'origine de Janis pour procéder à l'exhumation des corps et honorer la mémoire de ces victimes républicaines de la Guerre d'Espagne. Janis est à nouveau enceinte, elle dit que son bébé s'appellera Ana si c'est une fille, Antonio, comme son arrière-grand-père, si c'est un garçon.

Le film se termine par une citation de l'auteur uruguayen Eduardo Galeano :
"Il n'y a pas d'histoire silencieuse. Elle ne sera pas réduite au silence". Le chemin sur lequel le passé traumatique se perpétue dans le présent n'augure rien de bon pour l'avenir d'une Europe à nouveau sous le charme de la guerre.

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Rédigé par Jean Mirguet

Publié dans #Pedro Almodóvar, #Madres paralelas, #Cinéma, #Espagne

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Publié le 16 Août 2019

Yo quiero ser una chica Almodovar 
Como la Maura, como Victoria Abril 
Un poco lista, un poquitín boba
Ir con Madonna en una limousine
Yo quiero ser una chica Almodovar 
Como Bibí, como Miguel Bosé 
Pasar de todo y no pasar de moda
Bailar contigo el último cuplé
Y no parar de viajar del invierno al verano
De Madrid a New York, del abrazo al olvido
Dejarte entre tinieblas escuchando un ruido 
De tacones lejanos
Encontrar la salida de este gris laberinto
Sin pasión ni pecado, ni locura ni incesto
Tener en cada puerto un amante distinto 
No gritar ¡que he echo yo, para merecer esto!
Yo quiero ser una chica Almodovar 
Como Pepi, como Luci como Bom 
Venderle al Garbo mis secretos de alcoba
Ponerme luto por un matador
Yo quiero ser una chica Almodovar 
Que a su chico le suplique ¡Atame! 
No dar el alma sino a quien me la roba
Desayunar en Tifanis con él
Y no permitir que me coman el coco 
Esas chungas movidas de Croatas y Serbios 
Ir por la vida al borde de un ataque de nervios
Con faldas y a lo loco
Encontrar la salida de este gris laberinto
Sin pasión ni pecado, ni locura ni incesto
Tener en cada puerto un amante distinto 
No gritar ¡que he echo yo, para merecer esto!
Como patidifusa escribir mis memorias
Apuntarme a cualquier tipo de bombardeo 
No tener otra fe que la piel
Ni más ley que la ley del deseo
Encontrar la salida de este gris laberinto
Sin pasión ni pecado, ni locura ni incesto
Tener en cada puerto un amante distinto 
No gritar ¡que he echo yo, para merecer esto!

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Publié le 12 Juin 2019

Io amo tu ami / Come sinfonia est le titre qui a servi également au film Douleur et Gloire de  Pedro Almodóvar.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Mina Mazzini, #Come sinfonia, #Dolor y Gloria, #1961, #Io amo tu ami-Come sinfonia, #Pedro Almodóvar

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