pieter brueghel

Publié le 30 Août 2019

Piscem vorat maior minorem.

Los peces mayore se tragan los menores

Los peces grandes se comen poco pescado es un dibujo en pluma y el pincel de Pieter Bruegel el Viejo producido en 1556. Se expone al palacio Albertina de Viena. En un árbol de la derecha en la parte superior, el producto de la pesca se cuelga a secar delante de una cabina y antes de que veamos una criatura mitad hombre mitad pez. En primer plano, un barco varado en la orilla, un padre muestra su hijo la escena mientras que otro hombre cortó su agarre y extraer otro pez.

Los peces grandes se comen poco pescado es un dibujo en pluma y el pincel de Pieter Bruegel el Viejo producido en 1556. Se expone al palacio Albertina de Viena. En un árbol de la derecha en la parte superior, el producto de la pesca se cuelga a secar delante de una cabina y antes de que veamos una criatura mitad hombre mitad pez. En primer plano, un barco varado en la orilla, un padre muestra su hijo la escena mientras que otro hombre cortó su agarre y extraer otro pez.

La razón de comer y ser comido se representa de forma sistemática en este dibujo. En el cuchillo gigantesco, con el que el pez está abierto, está grabado un orbe. El padre muestra a su hijo un mundo en el que el más fuerte vive en detrimento del más débil.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Pieter Bruegel, #citation, #Pieter Brueghel, #Culture populaire

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Publié le 13 Mars 2019

Connu pour ses paysages et scènes de vie paysanne, Pieter Bruegel, également appelé "Bruegel l'Ancien", est considéré de loin comme le plus grand peintre flamand du XVIe siècle. L'artiste doit sa popularité à ses compositions souvent moralisatrices, où fourmillent des dizaines de personnages, invitant le spectateur à la réflexion sur leur complexité. Ce tableau peut se comprendre comme le partage de la société villageoise flamande entre deux tentations distinctes :

  • la vie tournée vers le plaisir - dont le centre est l'auberge située à gauche du tableau ;
  •  l'observance religieuse - dont le centre est la chapelle à droite du tableau

 

Une autre explication est plus largement philosophique. Il s'agit d'une représentation d'un "monde renversé" (par les luttes religieuses et politiques). Le symbole de ce monde qui fonctionne en dépit du bon sens, c'est, au centre de la toile, le couple éclairé par un flambeau alors qu'il fait jour.

Avant de peindre ce tableau, Bruegel a voyagé en Italie, jusqu'à Naples en 1552, puis à Rome en 1552-53 où vivait encore Michel-Ange. Or il semble que la peinture italienne, dont on peut trouver, en cherchant bien, quelques vagues traces dans Le Port de Naples ou La Chute d'Icare, n'ait eu sur lui aucune influence.

Cette peinture de Pieter Brueghel l'Ancien, riche en allégories et symboles iconographiques, a fait l'objet de longues études. Ce tableau est souvent compris comme le triomphe de Carême : le gros personnage qui incarne Carnaval a les yeux levés au ciel et semble dire au revoir par sa main levée, comme pour saluer et se retirer. Cette compréhension paraît cohérente dans la mesure où le Carême succède au Carnaval dans l'ordre chronologique des fêtes.  Le Combat de carnaval et de carême (Kunsthistorisches Museum de Vienne; 118 x164,5 cm ; 1559). constitue une sorte de synthèse de la vie religieuse et folklorique flamande, telle que la perçoit Bruegel. On peut fournir de ce tableau de multiples interprétations.

Cette peinture de Pieter Brueghel l'Ancien, riche en allégories et symboles iconographiques, a fait l'objet de longues études. Ce tableau est souvent compris comme le triomphe de Carême : le gros personnage qui incarne Carnaval a les yeux levés au ciel et semble dire au revoir par sa main levée, comme pour saluer et se retirer. Cette compréhension paraît cohérente dans la mesure où le Carême succède au Carnaval dans l'ordre chronologique des fêtes. Le Combat de carnaval et de carême (Kunsthistorisches Museum de Vienne; 118 x164,5 cm ; 1559). constitue une sorte de synthèse de la vie religieuse et folklorique flamande, telle que la perçoit Bruegel. On peut fournir de ce tableau de multiples interprétations.

Selon Bakhtine, le carnaval au Moyen Âge, loin de n'être qu'une manifestation folklorique, était une des expressions les plus fortes de la culture populaire, en particulier dans sa dimension subversive. C'était l'occasion pour le peuple de renverser, de façon symbolique et pendant une période limitée, toutes les hiérarchies instituées entre le pouvoir et les dominés, entre le noble et le trivial, entre le haut et le bas, entre le raffiné et le grossier, entre le sacré et le profane… Ce renversement général des valeurs culminait dans l'élection d'un roi du carnaval remplaçant symboliquement et temporairement l'autorité en place (Victor Hugo en a conservé la trace dans son roman Notre-Dame de Paris où le bossu difforme Quasimodo est élu de façon grotesque pape des fous).

Mikhaïl Bakhtine, François Rabelais et la culture populaire au Moyen Âge et sous la Renaissance. Paris, Gallimard, 1982 (ISBN 2070234045) (l'ouvrage a été rédigé en 1940 et publié pour la première fois en Union Soviétique en 1965).

Quelques mots encore sur la nature ambivalente des images carnavalesques. Elles sont toujours doubles, réunissant les deux pôles du changement et de la crise : la naissance et la mort (image de la mort porteuse de promesses), la bénédiction et la malédiction (les imprécations carnavalesques bénissent, et souhaitent simultanément la mort et la renaissance), la louange et l’injure, la jeunesse et la décrépitude, le haut et le bas, la face et le dos, la sottise et la sagesse. La pensée carnavalesque est riche en images géminées suivant la loi des contrastes (petit et grand, gros et maigre), ou des ressemblances (les doubles, les jumeaux). On use abondamment de choses mises à l’envers : vêtements retournés (ou devant derrière), pantalon sur la tête, vaisselle en guise de chapeau, ustensile ménager servant d’arme, etc. C’est là une manifestation particulière de la catégorie de l‘excentricité, une infraction à tout ce qui est habituel et commun, une vie hors de son courant normal.

La Poétique de Dostoïevski, Mikhaïl Bakhtine (Traduction Isabelle Kolitcheff)

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

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Publié le 14 Août 2011

Sint-Anna-Pede
Sint-Anna-Pede

Sint-Anna-Pede est une localité située à l'ouest de Bruxelles, en Brabant flamand, et bordée par la Senne et la Dendre, cette région a pour pôle sud Hal. Galmaarden et Ninove la cernent à l'ouest, Ternat et Grand Bigard au nord. Elle jouxte la capitale par Dilbeek, Itterbeek, Vlezenbeek.

La petite église de Sint-Anna-Pede est un édifice connu à travers le monde parce qu'elle figure sur des œuvres picturales de Pieter Brueghel l'Ancien : “la Parabole des aveugles”. “Le Repas de noces” est censé avoir eu lieu dans une étable qui précédait celle existant encore au Kroonweg. Connu pour ses paysages et scènes de vie paysanne, Pieter Bruegel est considéré de loin comme le plus grand peintre flamand du XVIe siècle. L'artiste doit sa popularité à ses compositions souvent moralisatrices, où fourmillent des dizaines de personnages, invitant le spectateur à la réflexion sur leur complexité. 

S’il y a quelque chose qui frappe dans le Pajottenland...c'est que ce paysage incroyablement ouvert se trouve à dix kilomètres à peine de la Grand-Place de Bruxelles. À moins que ce ne soient les silhouettes de ses villages dans un pays où règne l’habitat linéaire en tous genres ou ses coins de nature d’une ampleur inhabituelle au milieu d’une Flandre sillonnée de routes et parsemée de parcs industriels. Il est presque incompréhensible qu’une région aussi attrayante, si proche de la capitale de l’Europe, ait pu garder sa virginité primitive. Le Pajottenland du XXIe siècle est devenu une espèce de plaine de jeux et de loisirs paisibles, où se perpétue la tradition du bien manger et du bien boire, où les villages ont préservé toute leur authenticité et où les monuments anciens font l’objet de tous les soins. Ici, le silence est un sous-produit de la nature et l’infrastructure touristique est extrêmement modeste.
 

La Parabole des aveugles, Pieter Brueghel l'Ancien. Le titre de l'œuvre fait référence à la parabole du Christ adressée aux Pharisiens : « Si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou. » (Mt 15,14 ; Lc 6,39)

 
 
Le trait d'union du Pajottenland (également connu sous le nom de “la Toscane du Nord”), c'est son paysage: doucement vallonné car sillonné par de nombreux cours d'eau (la Pede, la Zuun, la Marcq), souligné par des rangées de peupliers et de saules étêtés. Ses maraîchers ont su tirer profit de son riche sol argileux. Ils se rendaient traditionnellement à Bruxelles, en tram, pour y vendre leurs produits sur les marchés. Les fermes en carré – telle la «Hof-ter-Bree-Eik», à Sint-Kwintens-Lennik – sont autant d'imposants témoins de ce passé agricole.
 
Ses localités et ses villages sont truffés de richesses – chapelles, places, bâtiments – autour desquelles s'articulent d'innombrables promenades pédestres généralement bien balisées. Parmi celles-ci, la "Bruegel Wandelpad" très facile et particulièrement bien balisée. Au départ de la petite église de Sint-Anna-Pede, vous pouvez parcourir un peu moins de 7 km dans la campagne qui entoure ce village et celui de d'Itterbeek.
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Ce circuit est jalonné de panneaux présentant des œuvres de Pieter Brueghel l'Ancien qui fut très souvent inspiré par les scènes pittoresque de la vie campagnarde de la région.
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Voir aussi

  • Art sur les Chemins de la Peinture
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Comment arrive-t-on à Sint-Anna-Pede ?
En voiture par la sortie N°13 du Ring (en direction de Ninove sur env. 5 km et puis la rue Herdebeekstraat à gauche). Par les transports en commun par le bus N° 118 de “De Lijn” au départ de la gare Bruxelles-Midi avec arrêt devant l’église.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Belgique, #Sint-Anna-Pede, #Pieter Brueghel

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