projets pedagogiques

Publié le 16 Novembre 2017

La musique est un marqueur temporel et spatial

Hugues Delforge, sociologue de l’ULB

La musique est un phénomène culturel mais pas uniquement. Ces dernières années, Les spécialistes de l'étude du cerveau humain ont confirmé que les chansons pouvaient produire un impact sur nos émotions. Certains titres peuvent stimuler les circuits de plaisir du cerveau et libère en nous des hormones comme la dopamine ou la sérotonine qui nous font sentir bien. Les spécialistes rapportent que le cerveau passe par deux phases quand on écoute une chanson qui nous plaît beaucoup : le noyau caudé anticipe la partie du titre qui nous séduit le plus quand on l'écoute, et le noyau accumbens est sollicité quand cette partie survient (« le pic »), ce qui déclenche les endorphines (l'hormone du plaisir).  On finit hélas, à un moment ou à un autre, par se lasser de certaines productions musicales.

Plus on écoute une chanson, moins notre cerveau réagit et anticipe le « pic » de plaisir. L'autre facteur clé est la complexité d'une chanson. Plus il se passe dans une chanson, plus il est probable que les bons signaux soient émis vers notre cerveau. Les preuves scientifiques montrent que les stimuli les plus complexes dans une chanson sont les plus susceptibles d'intéresser une personne avec le temps, alors que le contraire est le cas pour des stimuli simples, explique le Dr Bonshor.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Projets pédagogiques

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Publié le 13 Novembre 2017

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Langues, #album, #histoire, #Projets pédagogiques

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Publié le 1 Octobre 2017

L’accès à cette exposition est gratuit.
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Quand la femme vient de laver le linge, elle a grand appétit

Dicton

Loic Lantoine et Al Delort Titre - Jour de lessive ( Poème de Gaston Couté ) Album - Convoi Exceptionnel

Faire sa lessive, un acte anodin? Certainement pas : depuis que l’homme porte des vêtements, entretenir son linge est une préoccupation majeure des foyers. Si de nos jours, la lessive est devenue, une opération banale, rapide et relativement bon marché, il n’en a pas toujours été ainsi. Dans le passé, la pénibilité de cet acte ménager est difficilement imaginable, alors que pour nous il suffit d’appuyer sur un bouton pour lancer un programme adapté à nos textiles. Il est important de rappeler la place que prenait la lessive dans la vie quotidienne de la plupart des femmes avant l’arrivée des machines à laver automatiques. Pendant des siècles, faire son linge fut une véritable corvée sans cesse répétée qui se déroulait sur plusieurs jours dans des conditions difficiles.

Il ne faut pas la confondre avec la laveuse, simple ouvrière qui pouvait être employée à façon par une lavandière ou entreprise de lavage en gros, ou bien faisait profession autonome. Sa fonction consistait laver le linge grossier ou peu délicat, de clients, le plus souvent les torchons, les grands draps, les robes et habits communs. Une appellation voisine était buandière lorsque l'ouvrière travaillait en buanderie et non en plein air ou sous un toit de lavoir. Dans le midi de France, en Languedoc et Provence, la bugadière est essentiellement l'employée laveuse ou l'entrepreneuse lavandière chargée de la lessive ou buée, pour le compte d'une maison bourgeoise ou de clients occasionnels.

La blanchisseuse, une autre ouvrière agissant comme employée ou pour son compte, s'occupait du linge fin, soit des habits du dimanche, des beaux costumes ou des robes ou habits à dentelles. Les blanchisseuses travaillaient de concert avec une repasseuse, car il fallait avec minutie remettre en forme, en pli, voire empeser, rigidifier ces habits si délicats et si fins de la confection d'autrefois, que seule la haute couture a préservé jusqu'à nous.

Dans le monde paysan, il existait deux grandes buées, grandes bugades ou grandes lessives collectives par an, au printemps et à l'automne.

La Fonderie travaille pour son prochain programme quadriennal sur une grande exposition autour de la lessive, de son histoire et de son évolution. Nos collections regorgent en effet d’objets, machines ou savons en tout genre, et nous serons heureux de pouvoir les partager avec vous. Nous parlerons dans cette exposition de progrès techniques, de contexte socio-économique, d’hygiène, de la place de la femme et du travail domestique, de pratiques sociales, de folklore, de la politique hygiéniste de Bruxelles dans son combat pour la propreté ou encore du rôle des wasserettes aujourd’hui ou de la lessive ailleurs dans le monde. Vous l’aurez compris, la lessive touche à bien plus d’aspects que le simple entretien du linge.

Mais pour préparer cette exposition, nous avons besoin de vos souvenirs et témoignages sur vos pratiques et celles de vos aïeux. Si La Fonderie est bien le musée bruxellois des industries et du travail, elle est aussi reconnue comme acteur d’Education permanente. Ce qui signifie que pour nous, les publics sont vraiment au cœur de notre action. En conséquence, nous souhaitons construire cette exposition à partir de vos témoignages.

Nous proposons depuis mars une activité peu banale dans le monde des musées: une exposition préparatoire. Nous vous invitons à visiter cette pré-exposition, installée dans la salle des électriciens. Une présentation compacte de la problématique dans un espace réduit, avec comme objectif non seulement de vous introduire à cette extraordinaire thématique qu’est la lessive, mais aussi de vous interroger sur vos souvenirs et pratiques. Ceux-ci nous serviront à élaborer notre prochaine scénographie.

Car pour toute bonne lessive, ne faut-il pas un prélavage ?

La Fonderie
Musée bruxellois des industries et du travail

Rue Ransfort 27
Bruxelles 1080

Contactez-nous par
téléphone 02 410 99 50
fax 02 410 39 85
par e-mail 
du lundi au vendredi, de 9h à 17h.


Horaires:

Bureaux: : du lundi au vendredi de 9.00 à 17.00

Musée : Du mardi au vendredi de 10.00 à 17.00 (excepté les jours fériés) et les samedis, dimanches et jours fériés de 14.00 à 17.00. Gratuit chaque premier dimanche du mois. Fermé le lundi. Le musée est généralement fermé entre le 24 et le 31 décembre. 

Centre de documentation : sur rendez-vous uniquement, par téléphone au 02 413 11 80

Accès
Transports en commun : métro ligne 1 et 5 Station Comte de Flandre – Tram 82 et Bus 86 (arrêt Triangle) – Bus 89 (arrêt Borne) – Tram 51 et Bus 86 (arrêt Porte de Flandre)
15 min. à pied de la Bourse

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Bruxelles, #Belgique, #Projets pédagogiques, #Musées, #Bons plans, #gratuit, #La Fonderie

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