trafics de drogue

Publié le 7 Mai 2016

La région berbère du Rif, montagneuse, pauvre et rebelle produit l'essentiel du cannabis vendu en Europe où la commune bruxelloise de Molenbeek serait un aboutissement de cette route du Kif. Il est difficile d'opérer car ces communautés berbères sont sous l'emprise de l’omerta et les autorités Belges n’ont rien vu ou vouloir voir venir.pour prendre les mesures idoines. Un certain discours anti-prohibitionniste gauchisant que la drogue, cela aide finalement des familles pauvres au Maroc. Cette missions salvatrice donne une certaine bonne conscience ! Une rengaine multi-séculaire appuie de manière plus officielle que la culture du cannabis est vivement encouragé par les autorités gouvernementales du Maroc et qu'il s'agirait de survie des rifains et de redéployer l'économie de cette région. Rappelons toutefois que le fait de consommer du cannabis au Maroc est passible de longs mois d'emprisonnement pour détention de seulement 30 grammes. Les geôles qui sont loin de faire du social comme les prisons belges ne se languissent pas d'acceuillir ces prisonniers encore en 2016 me raconte un ancien consommateur originaire de Tiznit. L'hypocrisie est donc totale.
 
 
Cette région est régulièrement accusée de participer au financement du terrorisme international grâce au blanchiment d'argent à travers divers opérateurs tant au Maroc qu'au juteux buisness dont s'adonnent une certaine partie de la jeunesse en Belgique. La religion entre également en jeu car elle aussi un prétexte ou une nécessité à donner et une tolérance, voire un sens moral supérieur à tous les trafics nécessaires à la survie de la communauté belgo-marocaine ?  Des enjeux économiques vitaux pour le Maroc, ils existent : car cette économie souterraine en 2012 ne valait pas moins que 114 milliards de DH sur la route du kif, deux fois plus que le tourisme marocain!
 
Ces articles ci-dessous tentent à répondre à plusieurs questions intéressantes du pourquoi et du comment cela peut se produire ? Existe-t-il oui ou non un lien entre ces trafiquants et les terroristes et des élites politiques marocaine? J'ajouterai dans une moindre mesuire que le fait de consommer du cannabis, cela finance également le terrorisme. A chacun donc de prendre ses responsabilités.
«Les élites pensent que le haschisch est un moyen d'acheter la paix sociale dans la jeunesse, en enrichissant les pauvres et en calmant les aspirations à la révolte des autres» n'est qu'un élément de réponse dédié au Royaume du Maroc et ne vaut bien entendu que pour celui qui émet cette affirmation.
 
Si on poursuit notre analyse, c'est que notre gouvernement belge ne devrait plus accepter les zones de non droits dans les quartiers. Ces zones permettent des trafics pour obtenir l'argent pour l'achat d'armes de plus en plus sophistiquées, ainsi que le processus de radicalisation de jeunes manipulés et assoiffés d'idéal avec le discours culapabilisant de rédemption des péchés s'ils reviennent à la foi avec zèle, s'ils abandonnent leurs anciennes pratiques de vie...Cette pratique est également connue de certaines sectes chrétiennes et calquée par des prédicateurs salafo-jihadiste. c'est alors que cette notion de Jihad est retournée comme combat contre l"humanité tout entière.
 
Trop de temps perdu, trop de bavardages, il faut de l'action..Les dégâts occasionnés à Molenbeek-Saint-Jean par la gestion passée de Philippe Moureaux sont incommensurables, mais entre-temps, c'est Françoise Schepmans qui est devenue bourgmestre. La situation est donc sensée s'être améliorée rapidement, n'est-il pas ?

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Maroc, #Belgique, #2016, #Terrorisme, #trafics de drogue, #Bruxelles, #Religion

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