Publié le 14 Mars 2015
Ce soir, dans le cadre de l'ouverture des Journées musicales de Carthage, aura lieu la Cérémonie de remise du prix international Ziryab pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine musical et la promotion des recherches sur les musiques de la Méditerranée, aux 7 lauréats ou à leurs représentants.
Ce prix, institué conjointement par le Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes, les JMC et le programme Med 21 est destinée à « couronner une carrière dédiée à la sauvegarde du patrimoine musical méditerranéen, à sa valorisation et à la recherche sur les musiques de la Méditerranée.
Les lauréats pour 2015 sont comme suit:
Rive nord de la Méditerranée
Mikis Théodorakis, compositeur et chef d’orchestre - Grèce
Jean During, musicologue et chercheur – France.
Rive sud de la Méditerranée
Ali limam, ‘udiste- Iraq, résident en Tunisie.
Ziyad Gharsa, musicien-chanteur-compositeur - Tunisie
Mention spéciale à titre posthume
Salah al-Mahdi, musicien –compositeur- chef d’orchestre, Tunisie
Julien Jalal-eddine Weiss- France
Logo et trophée du Prix Ziryab
Créé par l’artiste peintre Walid Zouari, le logo du prix Ziryab est inspiré d’un manuscrit arabe datant du 17e siècle, œuvre du célèbre savant Abu Issami. Ce manuscrit composé de six feuillets écrits en style calligraphique maghrébin, est consacré au ‘ûd. Le texte, dont les trois premières lignes sont retenues dans le logo est accompagné de plusieurs illustrations, dont celle reprise dans le logo, qui représente les quatre cordes du ‘ud et son cordier.
La conception moderne du logo renvoie à la continuité de l’effort de recherches sur les musiques de la Méditerranée que le Prix Ziryab tente de célébrer et perpétuer. Le graphisme du registre supérieur renvoie à un instrument emblématique : le ‘ûd qui a pérégriné dans le bassin méditerranéen.
Le ‘ûd est aussi au centre de la conception du trophée. Il s’agit d’un ‘ûd tunisien (fabriqué par le maître luthier Hedi Bellasfar) gravé en 3D au laser dans le cœur d’un bloc de verre.
Le choix du ‘ud renvoie au lien entre cet instrument et Zyriab célébré comme le continuateur de la tradition des ‘ûdistes qu’il propagea et popularisa en Espagne musulmane et inventeur d’un nouveau ‘ûd à 5 cordes