Publié le 24 Novembre 2015
La Tunisie est particulièrement ciblée par des attentats sanglants. Cinq mois presque jour pour jour de l'attentat de Sousse, et la décapitation d'un berger hier, la Tunisie est à nouveau endeuillée. D'après les informations diffusées sur les réseaux sociaux, cet attentat s'est produit sur l'avenue Mohammed VI à Tunis, une artère importante de la capitale tunisienne. L'attentat n'a pas encore été revendiqué par l’Etat islamique.
Nous sommes en plein alerte attentat à Tunis, Ce que nous apprenons est qu'un autobus de la garde présidentielle transportant une troupe de policiers a explosé à proximité du siège de l'ancien RCD au centre ville de Tunis en pleine heure de pointe de retour des navetteurs quand l'opération terroriste a été déclenchée à quelques heures de l'intervention télévisée du président Beji Caïd Essebsi sur la chaîne publique Wataniya1.
Plusieurs victimes seraient à déplorer mais on ignore encore précisément le nombre. Selon des informations de sources sécuritaires, il s'agirat d'un attentat de type kamikaze et on déplore déjà un bilan de 22 victimes.
La nature de l'explosion reste encore inconnue à cet instant, mis à part qu'il aurait été provoqué par un kamikaze.
L'avenue Mohamed V a été bouclée par les forces de l'ordre et est interdite à la circulation sauf pour les voitures de police et les ambulances.
D'après un témoin, l'impact de cette explosion a été entendue jusque dans le quartier de Montplaisir.
Depuis les attaques salafistes du 26 juin 2015 qui ont ébranlé le pays et mis le tourisme à genoux, les autorités avaient promis de renforcer la sécurité de ce pays d’Afrique du Nord. Mais pas sûr que ces mesures puissent éradiquer la menace terroriste très importante en Tunisie. Toucher une cible aussi névralgique que la garde présidentielle prouve, si besoin est, que les terroristes ne manquent pas de moyens. Même si au moment où nous rédigeons ces quelques lignes l’attaque n’a pas été revendiquée, tout porte à croire qu’elle est l’œuvre de salafistes-jihadistes. Des fous de Dieu qui reprochent aux Tunisiens leur choix pour la liberté et la démocratie, leur distinction sanctionnée par le Prix Nobel de la Paix…
Nous y reviendrons dès confirmation du bilan officiel.