Quand on prend le soin de lire les polémiques anti-woke, on réalise à quel point le monde politique et médiatique a merveilleusement bien lavé les cerveaux toutes ces années. Il est devenu cool et sympa d’être contre les “wokes” sans même savoir de quoi il retourne. Nouvelle étiquette à la mode après “bobo-gauchiste” et “bisounours” (désormais passé de mode), le woke est le nouveau coupable de tous les maux de la société. De quoi permettre aux néo-réac’ de pouvoir enfin assumer une posture anti-sociale, anti-minorité, anti-écologie, anti-tout-ce-qui-sort-de-la-norme sans grand effort intellectuel.
Un spectre invisible. Comme le juif, le communiste, le bobo-gauchiste, et toutes les caricatures imaginées par les réactionnaires et les xénophobes, ils sont partout et nulle part à la fois.
Dérivé du verbe anglais «wake» (réveiller), le wokisme désigne le fait d’être éveillé face aux discriminations ethniques, sexuelles, sociales ou religieuses. Le terme trouverait ses origines aux États-Unis à la fin du 20e siècle au sein du mouvement pour l’accès des Noirs aux droits civiques. Martin Luther King rappelait alors aux étudiant·es de rester «éveillé·es» et à «être une génération engagée». Le terme sera récupéré en 2014 suite au meurtre de Michael Brown, un jeune Afro-américain de 18 ans non armé, par la police qui générera une vague de contestations dénonçant le racisme «systémique» des États-Unis envers les Noirs. Initialement positif, le terme est progressivement devenu péjoratif et utilisé, au départ par les mouvements d’extrême droite puis par une partie du monde politique, pour stigmatiser et dénigrer les personnes dites «progressistes».
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Le mouvement woke qui s'infiltre de plus en plus dans nos sociétés et s'intègre dans le débat politique fait grincer certains des dents. Parmi ses détracteurs, le MR et la NV-A, qui voient dan...
Aujourd'hui au MR quand on leur demande de parler d'anti-racisme, ils deviennent littéralement fous de rage. Ils s'agitent en éructant n'importe quoi. Comme encore hier le Centre Jean Gol. Il est simplement ignorant et est malheureusement fort mal instruit par un Centre Jean Gol dont la direction scientifique est une farce.
Woke (« éveillé » en anglais ) est un terme, originaire des États-Unis, qui était initialement utilisé pour désigner ceux qui affrontent ou restent vigilants contre le racisme. Plus tard, il en est venu à englober une prise de conscience d'autres problèmes d' inégalité sociale, par exemple en relation avec le genre et l'orientation sexuelle. Depuis la fin des années 2010, il est également utilisé comme terme générique pour désigner les mouvements et perspectives politiques progressistes et/ou de gauche qui mettent l'accent sur les LGBT, la communauté noire et les femmes.
En 2020, des parties du centre politique et de la droite dans plusieurs pays occidentaux utilisaient le terme woke, souvent ironiquement, pour désigner divers mouvements et idéologies de gauche radicale progressiste ou postmoderne identitaires perçus comme trop zélés, agressifs, agitateurs, sensibles ou peu sincères et pour leur tendance à censurer les opinions dissidentes. À leur tour, certains commentateurs en sont venus à le considérer comme un terme offensant avec des associations négatives pour ceux qui promeuvent des idées politiques impliquant l'identité et la race.
"Le wokisme, ce nouveau totalitarisme dont on ne peut prononcer le nom" : le Centre Jean Gol y va fort dans sa dernière étude consacrée à ce concept venu des Etats-Unis. "Et si le danger du wok...
" Woke ", ce mot américain désignant les personnes conscientes des oppressions que subissent les minorités, est détourné et brandi ad nauseam en France par les réactionnaires comme " le...
Je suis pour la Belgique unie, contre l'immigration abusive et une intégration-bidon, pour l'exclusion des clandestins pour la sécurité des citoyens". Ah, le franc-parler du père Simonet ! "J'ai trop voyagé dans ma vie pour être raciste. J'ai rencontré des poètes arabes, des savants turcs, des juristes noirs dont le niveau de culture et d'éducation était fort convenable. Malheureusement, ce ne sont pas ces gentlemen là qui viennent s'établir chez nous! Il n'y a rien de plus fou et de plus dangereux que de mer la réalité. C'est vrai que la recrudescence de l'insécurité a un rapport direct avec l'augmentation du nombre des immigrés. Ce n'est quand même pas raciste que de constater que de nombreux auteurs de vols et d'agressions ne sont pas des individus de type scandinave! Les émeutiers de Forest et de Molenbeek n'avaient pas non plus le look chinois! Qu'a fait le gouvernement? Rien! Il s'est voilé la face avec le rapport-pensum de Madame Paula D'Hondt, un ramassis de patenôtres masochistes! Je connais personnellement bien le problème: ma mère a tenu un blanchisserie non loin du Petit-Château, rue Forêt d'Houthulst, un quartier où les immigrés sont en majorité. Et bien, c'est dramatique pour les "petits Belges" qui y habitent.(…)
Il faut aussi contrôler l'immigration existante en cessant de nous comporter comme des nigauds et des jobards. Je pense à ces minimex versés à des péripatétiennes ghanéennes domiciliées à Seraing et soulageant les marins d'Anvers au tarif de SOS-Dépannage! A quoi sert-il aussi de dépenser des milliards pour une intégration dont les intéressés ne veulent pas? Avec les clandestins c'est encore pire! En les tolérant, en ne les expulsant pas, on les force quasiment à s'installer dans l'illégalité et la délinquance. C'est aberrant. (…) Remettons les choses à l'endroit.
En s'introduisant clandestinement en Belgique, un étranger pose un acte délictueux. Et, au lieu de le punir, on le récompense en lui accordant un pécule mensuel! Tout au contraire, il faudrait renforcer les contrôles aux frontières et expulser les clandestins! Ils sont déjà plusieurs dizaines de milliers à parasiter au mieux, à survivre d'expédients au pire! Et je ne vois pas ce que la notion de charter a d'odieux. Quand j'étais bourgmestre d'Anderlecht, j'ai connu nombre de petits pensionnés anderlechtois de pure souche qui n'auraient jamais pu se payer un vol en charter! Par une espèce de perversion, le terrorisme intellectuel d'une gauche non pas angélique mais diabolique est parvenu à rendre péjoratif le terme "sécuritaire". J'affirme moi que c'est l'insécurité qui menace les libertés!"
(Polémique du 05-11-1998) - il s'agit d'une interview d'Henri Simonetrecueillie par Michel Géoris pourParis-Matchdu 21/11/91.
Né à Bruxelles le 10 mai 1931 dans une famille modeste patoisante2et peu politisée, il se révèle très tôt un élève surdoué3. Et c'est à l'Université libre de Bruxellesqu'il décroche ses doctorats en droit et en sciences économiques et financières. Avant de partir pour un an à l'Université américaine de Columbia.
En 1959, il devient membre du Parti socialiste. Deux ans plus tard, il devient chef de cabinet d'Antoine Spinoy, ministre des Affaires économiques et de l'Energie.
Faisant déjà partie de l'aile droite etatlantistedu PS, il est aussi membre d'honneur du Cercle des Nations4, il quitte celui-ci en1985pour rejoindre leParti réformateur libéral, où il tient des discours de plus en plus critiques sur la question de l'immigration5.
Sous l'administration d'Henri Simonet, le visage d'Anderlecht se modifie. L'implantation de l'hôpital Erasmesur le territoire d'Anderlecht, pour laquelle il a particulièrement œuvré en tant que président du Conseil d'administration de l'ULBpermet du même coup le développement économique de toute cette partie de la commune.
En1984, Henri Simonet décide d'abandonner la vie politique communale etChristian D'Hooghlui succède au mayorat d'Anderlecht.
Après avoir été députéPSduauet duau, il devient député national belge pour lePRLduau, ensuite sénateur jusqu'au, puis à nouveau député fédéral jusqu'au, où il cède son siège à son filsJacques.
Il fut également vice-président de laCommission européenneet ministre des Affaires étrangères et économiques.
Il est administrateur de sociétés et professeur d'université, étant docteur en droit et en sciences économiques et financières et CRB Graduate Fellow (Colombia University, États-Unis).
Simonet est ministre des Affaires étrangères, secrétaire d'État à l'Économie régionale, adjoint au Ministre des Affaires bruxelloises, ministre des Affaires économiques, membre et Vice-Président de laCommission des Communautés européennes.
Henri Simonet, ministre des Affaires étrangères, candidat officieux au poste de secrétaire général de l'OTAN, est impliqué dans un scandale politico-financier, par l'intermédiaire de son épouse Marie-Louise Angenet, dans une sombre affaire devente d'armes en Argentineet enUruguay6.
En 1992, il quitte la politique au profit de son fils Jacques Simonet, qui poursuit également une carrière politique.
Nuevo escándalo en la política belga: Henri Simonet, ministro de Asuntos Exteriores y miembro del buró del partido socialista francófono hasta hace poco menos de un mes, candidato oficioso a la...
" Woke ", ce mot américain désignant les personnes conscientes des oppressions que subissent les minorités, est détourné et brandi ad nauseam en France par les réactionnaires comme " le...