futurisme

Publié le 25 Février 2021

Un des rares documents sur des tentatives de civilisations, fictives ou inachevées qui illustre bien le mouvement Superstudio. Dans la mise en scène théâtrale et ironique d’un nouveau mode de vie ou dans la représentation et l’enregistrement de l’histoire racontée d’un projet architectural et social en suspens.

Cerimonia de Superstudio

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Cerimonia, #Superstudio, #architecture, #1973, #Futurisme, #Histoire du futur

Repost0

Publié le 23 Mai 2020

La “Singoletta”, la nonna del Segway disegnata nel 1962 da Walter Molino. La Domenica del Corriere est un journal hebdomadaire italien fondé à Milan et qui a paru de 1899 à 1989. Avec La Tribuna illustrata et l'illustrazione italiana, la revue fait partie des hebdomadaires illustrés les plus lus en Italie depuis la fin du xixe siècle jusqu'à l'arrivée de la télédiffusion. Bien que la représentation soit probablement plus une prédiction liée aux déplacements à pied, elle s’accorde assez étrangement avec les craintes actuelles concernant le coronavirus.

La “Singoletta”, la nonna del Segway disegnata nel 1962 da Walter Molino. La Domenica del Corriere est un journal hebdomadaire italien fondé à Milan et qui a paru de 1899 à 1989. Avec La Tribuna illustrata et l'illustrazione italiana, la revue fait partie des hebdomadaires illustrés les plus lus en Italie depuis la fin du xixe siècle jusqu'à l'arrivée de la télédiffusion. Bien que la représentation soit probablement plus une prédiction liée aux déplacements à pied, elle s’accorde assez étrangement avec les craintes actuelles concernant le coronavirus.

Walter Molino est un dessinateur de bande dessinée et illustrateur italien né le 5 novembre 1915 à Reggio d'Émilie et mort le 8 décembre 1997 à Milan. Il a notamment illustré en 1939-1940 dans L'Audace les deux premiers épisodes de Virus, il mago della foresta morta, une des meilleures bandes dessinées italiennes d'avant-guerre. Virus est un savant fou qui tente de conquérir le monde avec l'aide de son serviteur hindou Tirmud.

Voir les commentaires

Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #La Domenica del Corriere, #1962, #Walter Molino, #Futurisme, #Coronavirus, #bande dessinée

Repost0

Publié le 7 Décembre 2015

Opposé au rationalisme et à la primauté du design sur la fonction sociale et culturelle de l'architecture, l'anti-design met l'accent sur l'étude des besoins des individus sur toute autre considération. Inspirés par l' Art Nouveau, l'Art Déco, le Pop-art et l'art kitsch, ils ont produit une série de designs irrévérencieux qui remettaient en question la fonctionnalité et le bon goût du design précédent. Ils ont également conçu des projets pour les villes utopiques du futur, où la technologie libérerait les êtres humains du travail manuel.

Last Night in Orient - LNO ©

Le collectif d'architecture italien d'avant-garde Superstudio est fondé en 1966 à Florence par Adolfo Natalini et Cristiano Toraldo di Francia.

Le projet de Superstudio consiste en des concepts qui se situent à la croisée de l'architecture, du design, de l'art et de l'anthropologie. Cette aventure pousse les associés du mouvement a tenter des approches de réflexion sur les façons d'habiter le monde transformé en tenant compte de différents critères et notamment les évolutions techniques1. Ce groupe d’architectes, nourris de la contre-culture et de Marx, et de l’écologie avant l'heure, revendiquaient une pratique conceptuelle et iconoclaste de l’architecture2 qui tentaient de trouver des réponses aux questions existentielles de l’urbanisation galopante ainsi qu'à la société de consommation naissante3.

En 1967, Natalini établit trois catégories de recherche future : l'« architecture du monument », l'« architecture de l'image » et l'« architecture technomorphique ». Beaucoup de leurs projets furent publiés dans le magazine Casabella, allant de la fiction à la séquence illustrée ou aux photomontages4. Le travail de l'agence eut un impact prépondérant dans l'évolution du Design radical.

Le collectif d'architecture italien d'avant-garde Superstudio est fondée en 1966 à Florence par Adolfo Natalini et Cristiano Toraldo di Francia.

Le projet de Superstudio consistent en des concepts qui se situent à la croisée de l'architecture, du design, de l'art et de l'anthropologie. Cette aventure pousse les associés du mouvement a tenter des approches de réflexion sur les façons d'habiter le monde transformé en tenant compte de différents critères et notamment les évolutions techniques1.

Ce groupe d’architectes, nourris de la contre-culture et de Marx, et de l’écologie avant l'heure, revendiquaient une pratique conceptuelle et iconoclaste de l’architecture2 qui tentaient de trouver des réponses aux questions existentielles de l’urbanisation galopante ainsi qu'à la société de consommation naissante3.

Superstudio n’a jamais rien construit, sauf des meubles « encombrants ». Un refus de produire que le chercheur en histoire de l’art Ross K. Elfline, dans l’article « Superstudio and the “Refusal to Work” » (revue Design and Culture, 8:1, 2016), a proposé de relier à l’« opéraïsme » et au « refus du travail » de Toni Negri5.

Natalini écrivait en 1971 : « ...si le design est plutôt une incitation à consommer, alors nous devons rejeter le design ; si l'architecture sert plutôt à codifier le modèle bourgeois de société et de propriété, alors nous devons rejeter l'architecture ; si l'architecture et l'urbanisme sont plutôt la formalisation des divisions sociales injustes actuelles, alors nous devons rejeter l'urbanisation et ses villes... jusqu'à ce que tout acte de design ait pour but de rencontrer les besoins primordiaux. D'ici là, le design doit disparaître. Nous pouvons vivre sans architecture. »6.

Officiellement le collectif s’est dissous en 19827. Après cette expérience, les deux architectes ont fait des choix de carrière différents. Ils se sont retrouvés grâce aux expositions organisées comme la rétrospective « Superstudio 50 » présentée au MAXXI de Rome en 2016 et à la Power Art Station de Shanghai en 20188.

Notes et références

  1.  dieter, « Superstudio Migrazioni » [archive], sur C.I.II.III.IV.A,  (consulté le 25 février 2021)
  2.  La Libre.be, « Superstudio, le monde envahi d’une grille unique » [archive], sur LaLibre.be,  (consulté le 25 février 2021)
  3.  « L’architecture fictionnelle des radicaux de Superstudio s’expose à Bruxelles » [archive], sur Télérama (consulté le 25 février 2021)
  4.  (en-US) « SUPERSTUDIO, 1969 : Le monument continu : un modèle architectural pour une urbanisation totale. | TRAAC.INFO » [archive] (consulté le25 février 2021)
  5.  Ross K. Elfline, « Superstudio and the “Refusal to Work” », Design and Culture, vol. 8, no 1,‎ , p. 55–77 (ISSN 1754-7075,DOI 10.1080/17547075.2016.1142343, lire en ligne [archive], consulté le 25 février 2021)
  6.  (en) Cindy Hinant, « Grids Next Door », Gnome, vol. 1 Winter, no 1,‎ , p. 48
  7.  La Libre.be, « Superstudio, le monde envahi d’une grille unique » [archive], sur LaLibre.be,  (consulté le 25 février 2021)
  8.  (it) « Adieu à l’architecte Adolfo Natalini fondateur de Superstudio | Floornature » [archive], sur Floornature.com (consulté le 25 février 2021)

Voir les commentaires

Repost0