1863

Publié le 24 Novembre 2017

La Paloma (la colombe en espagnol) est une chanson composée par le Basque Sebastián Iradier vers 1863 après une visite à Cuba alors colonie espagnole, deux ans avant sa mort en Espagne. Cette chanson est avant tout caractérisée par son rythme, celui de la habanera.

Le thème musical en est reconnaissable dans le cinquième et dernier mouvement de la Symphonie espagnole d'Édouard Lalo écrite en 1874. La chanson était la chanson préférée de Charlotte de Belgique, épouse de l'empereur mexicain Maximilien.

1. Cuando salí de la Habana
¡Válgame Dios!
Nadie me ha visto salir
Si no fui yo.
Y una linda Guachinanga
Allá voy yo.
Que se vino tras de mí,
que sí, señor.
Refrain:
Si a tu ventana llega una paloma,
Trátala con cariño que es mi persona.
Cuéntale tus amores, bien de mi vida,
Corónala de flores que es cosa mía.
Ay, chinita que sí!
Ay, que dame tu amor!
Ay, que vente conmigo, chinita,
A donde vivo yo!
2. El día que nos casemos ¡Válgame Dios!
En la semana que hay ir Me hace reir
Desde la Iglesia juntitos, Que sí señor,
Nos iremos a dormir, Allá voy yo.
(Refrain)
3. Cuando el curita nos eche La bendición
En la Iglesia Catedral, Allá voy yo
Yo te daré la manita Con mucho amor
Y el cura dos hisopazos Que sí señor
(Refrain)
4. Cuando haya pasado tiempo ¡Válgame Dios!
De que estemos casaditos Pues sí señor,
Lo menos tendremos siete Y que furor!
O quince guachinanguitos Allá voy yo

La habanera est une genre musical dansant et musique née vers 1830 à Cuba qui dérive de la contradanza. Il est défini comme une ligne mélodique de caractère lyrique romantique, avec un accompagnement instrumental qui exécute un motif rythmique stable1.

Le terme habanera se fait connaitre dans le contexte créatif et interprétatif de la Contradanza créole. Des œuvres de ce genre publiées au début du XIXe siècle avaient paru sous le nom de Havana contradanzas. C'est pourquoi de nombreuses sources coïncident pour considérer l'origine des salons de danse du genre2.

De nombreux compositeurs espagnols, d'Albéniz à Esplá et de Falla à Montsalvatge, se sont inspirés de la musique cubaine. Ernesto Halffter, qui a visité l'île en 1932, a transféré le rythme syncopé caractéristique de la habanera à son largement diffusé «Habanera», l'une de ses deux pièces cubaines qui feront partie de la bande originale de Bambú, une comédie de 1945 du realisateur José Luis Sáenz de Heredia qui met en vedette Imperio Argentina se déroule pendant la guerre de Cuba345.

La habanera "La Paloma" du compositeur basque Sebastián Iradier a acquis une grande renommée en Espagne et dans les Amériques. Le quadrilleest adopté par toutes les classes sociales et connaît un grand succès dans les salons de France et d'Angleterre.

La chanson de La Havane a acquis une telle renommée internationale que de nombreux compositeurs ont cultivé le genre, comme Jules Massenet, qui a inclus un Havane dans son opéra "Le Cid" de 1885, ainsi que Georges Bizet dans son opéra "Carmen".

Les habaneras latino-américaines

La première habanera publiée est parue dans le journal La Prensa, en 1842. Il s'agit d'El amor en el baile. À cet égard, le chercheur Raúl Martínez a écrit : Cette nouvelle chanson éponyme de La Havane est l'une des premières du genre6.

Les habaneras espagnoles-cubaines, issues de la contradanza, sont nées vers 1830 à La Havane et se sont rapidement répandues en Argentine. La milonga, puis le tango vont en dériver. Les plus connues sont celles de l'Espagnol Sebastián Yradier (1809-1865)7 :

Des musiciens espagnols tels que Manuel de Falla et Isaac Albeniz ou plus récemment Carlos Cano avec des paroles d'Antonio Burgos (Habaneras de Cadiz8,9) ont également composé des habaneras10.

Notes et références

  1.  (es) « Habanera (género musical) - EcuRed » [archive], sur www.ecured.cu (consulté le )
  2.  (es) « Habanera (género musical) - EcuRed » [archive], sur www.ecured.cu (consulté le )
  3.  Last Night in Orient- LNO ©, « Ernesto Halffter: Habanera - Albert Guinovart » [archive], sur Last Night in Orient (consulté le )
  4.  (es) « Bambú (1945) » [archive] (consulté le )
  5.  Castro de Paz, José Luis, 1964- Nieto Ferrando, Jorge, El destino se disculpa el cine de José Luis Sáenz de Heredia, Ediciones de la Filmoteca, (ISBN 978-84-482-5513-8 et 84-482-5513-5, OCLC 776695272, lire en ligne [archive])
  6.  (es) « Habanera (género musical) - EcuRed » [archive], sur www.ecured.cu (consulté le )
  7.  Last Night in Orient- LNO ©, « La Paloma (Sebastián de Iradier y Salaverri) - Olimpia Delgado Herbert, Soprano » [archive], sur Last Night in Orient (consulté le)
  8.  Last Night in Orient- LNO ©, « Habaneras de Cadiz - María Dolores Pradera » [archive], sur Last Night in Orient (consulté le )
  9.  « Antonio Burgos: Habaneras de Cadiz » [archive], sur www.antonioburgos.com (consulté le )
  10.  Revenir plus haut en :a et b Pierre-Paul Lacas, « HABANERA » [archive], sur Encyclopædia Universalis (consulté le )

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Publié le 11 Janvier 2017

Dios nunca muere est une valse mexicaine écrite par Javier Gonzales et composee par le violoniste Macedonio Alcalá en 1868

Dios Nunca Muere:

Coro:

Muere el sol en los montes
Con la luz que agoniza,
Pues la vida en su prisa,
Nos conduce a morir.

Estrofa I

Pero que importa saber
que voy a tener el mismo final,
porque me queda el consuelo
Que Dios nunca morirá.

Estrofa II:

Voy a dejar las cosas que amé
La tierra ideal que me vio nacer,
sé que después habré de alcanzar,
La dicha y la paz, Que en Dios hallaré.

Estrofa III:

Sé que la vida empieza
En donde se piensa
Que la realidad termina
Sé que Dios nunca muere
Y que se conmueve
Del que busca su beatitud.

Estrofa IV:

Sé que una nueva luz
Habrá de alcanzar nuestra soledad
Y que todo aquel que llega a morir
Empieza a vivir una eternidad.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Macedonio Alcalá, #Lila Downs, #Musique mexicaine, #Dios Nunca Muere, #1863, #Oaxaca

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