Battre son épouse est une preuve d’amour, affirme la chanteuse Imane Bent El Howat

Publié le 15 Août 2017

La violence conjugale, qu’elle s’exerce de façon verbale ou physique, est une réalité quotidienne pour des milliers de Marocaines.

Un symbole dans la pratique BDSM. Un fouet à plusieurs lanières, avec un nœud au bout de chacune. On dit que les pirates s’en servaient pour punir les indisciplinés.

Jean-Christophe Grangé, Miserere, Albin Michel, 2009, p. 51

Dans une interview accordée au site Chouf Tv, Imane Bent Lhowat affirme ne pas parler des coups de violents, mais des petites gifles du mari ou de l’amant qui sont données par amour. « Comment une femme va savoir que son mari tient à elle ? c’est par son comportement envers elle. Je ne parle pas des coups de violents. Il peut la bousculer, la gifler (..). Je parle des coups ’doux’ de l’amour, de ceux que l’on utilise quand on est amoureux ». La nouvelle chanson de Bent Lhouate qui fait scandale

Dans cette vidéo, la comédienne et activiste féministe Mounia Magueri joue le role d’une victime de violence domestique, d’un mari violent, d’un officier de police, et d’un procureur—soulignant ainsi le problème de la violence conjugale sous plusieurs angles. Le cas décrit dans ce scénario est fictif, mais tous les arguments présentés par les différents personages reflètent fidèlement les recherches et témoignages recueillis par Human Rights Watch.

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Imane Bent Lhouate, #Musiques marocaines, #chaâbi, #Imane Bent Lhowat, #Imane Bent El Howat

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