Cinéma et psychiatrie : Yves Saint Laurent, toutes les facettes d'un génie maniaco-dépressif portées au cinéma

Publié le 8 Février 2014

Yves Saint Laurent est un film biographique français coécrit et réalisé par Jalil Lespert, sorti en 2014.
Ce film est une adaptation libre de l'ouvrage Yves Saint Laurent de Laurence Benaïm.  Pour le Tout-Paris, Yves Saint Laurent était avant tout un homme élégant, distingué, timide, presque effacé. Alors qu'avec ses proches il pouvait faire la noce toute la nuit, donner avec une générosité sans fin, se montrer particulièrement odieux, sombrer dans des crises maniaco-dépressives. Pierre Bergé ne dissimule d'ailleurs rien de leurs tourments. "Yves était maniaco-dépressif, cette dépression l'a fait tomber dans l'alcool et la drogue et il n'est jamais vraiment revenu".
Le film dépeint au fil des années la relation passionnelle entre le surdoué de la couture et son acolyte et associé, qui deviendra rapidement l'homme de sa vie, Pierre Bergé
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Argument
Paris, 1957Yves Saint Laurent a tout juste 21 ans et est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture française fondée par Christian Dior, récemment décédé.
Lors de son premier défilé de mode triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé lors d'un dîner mondain et partagera un luxueux appartement, dont l'immense terrasse donne sur l'Arc de Triomphe, et qui va progressivement se transformer en un fabuleux petit musée privé. Ce film raconte les tourments et les excès d'une vie mais avant tout une belle histoire d'amour, avec ses failles et ses périodes sombres, mais aussi cette passion qui transcende les crises, les ragots et la fiction. Cet être bipolaire et torturé ne semble profondément heureux qu’à l’aboutissement de l’une de ses collections, avant de replonger dans la dépression.
Distribution
 
Pierre Niney : Yves Saint Laurent
 
Guillaume Gallienne : Pierre Bergé
 
Charlotte Le Bon : Victoire Doutreleau
 
Marianne Basler : Lucienne Saint-Laurent
 
Nikolai Kinski : Karl Lagerfeld
 
Laura Smet : Loulou de la Falaise
 
Marie de Villepin : Betty Catroux
 
Ruben Alves : Fernando Sánchez (en)
 
Michèle Garcia : Raymonde Zehnacker
 
Patrice Thibaud : Christian Dior
 
Jean-Édouard Bodziak : Bernard Buffet
 
Xavier Lafitte : Jacques de Bascher
Musiques du film

Pour réaliser la bande originale de son film, Jalil Lespert a fait appel à Ibrahim Maalouf, le trompettiste de jazz franco-libanais à qui tout réussit. Il y joue d'un instrument particulier, la trompette « orientale », une trompette inventée par son père à la fin des années 1960 qui permet de descendre d'un quart de ton grâce à l'ajout d'un 4e piston. Pour ce projet, le musicien s'est entouré de Frank WOESTE (piano), Stefano di BATTISTA (saxophone), Christophe WALLEMME (contrebasse) et Nasheet WAITS (batterie).

Critiques

Je trouve la mise en scène convenue, trop classiquement chronologique, rien dans ce film n'est a priori assez inspiré pour qu'il retienne l'attention au-delà de la prestation écrasante des deux acteurs principaux et de l'esthétisme formel. La photo est belle, la musique est belle, mais à mon goût cela ne raconte rien...
A mon sens, ce film qui a la force d'insister sur la face sombre d'Yves Saint Laurent finit par oublier que l'homme était aussi un génie. J'ai ressenti tout au long du film, une raison d'être de ce film dit biographique.

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Cinéma

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