Comment insulter en Bruxellois ?
Publié le 14 Septembre 2013
Le bruxellois a-t-il encore de beaux restes? Il y a cinquante ans à peine, les petites gens utilisaient ce patois de la plus belle trempe pour s'exprimer.
Ça est probablement dans les insultes que les Brusseleir se montrent le plus inventif, ce lexique hors du commun pour tout un chacun mais familier et important pour les bruxellois se révèle surtout par un lexique pouvant allonger les mots par des dizaines, voire des vingtaines de synonymes.
Parfois l'insulte n'a aucun sens, et il nous faudrait des dizaines d'années pour en expliquer ou en donner le sens avec une exactitude scientifique ...
Les insultes majeures en brusseleir
Schieve lavabo: tordu
Schieven arkitek: mégalomane nocif
Smeerlap: salaud
Miniss: parvenu
Dikkenek: vantard, gros cou
Klootzak: couillon
Klet: mollasson, nul
Zinneke: bâtard (pas forcément insultant)
Kluut: nul, baltringue, minable
Artiss: parasite, feignasse, fantaisiste
Broleux: bordélique
Belgicain: conservateur, réactionnaire
Flamin d'mert: individu incompréhensible
Klet mariette: va te faire foutre
Tichke: (affectueux) petite bite
Keiskop:(tête de fromage): flamand, idiot
Fritte molle: impuissant, mou de la bite. Le deuxième T de "fritte" est offert par Xavier Löwenthal. Je l'ai laissé, je trouve qu'il fait bien.
Snotebol: crotte de nez, mickey
Cyclotouriss: groupe de flamands cyclistes en grande tenue
Dégagiss: théoricien politique réclamant le vide du pouvoir sans solution de remplacement
Nimbus: pauvre type
Franskillon: snobinard, Français, parisien arrogant
Ratachiss:liégeois francophile
Stibard: contrôleur de bus de la Stib