Portrait d'un jeune homme au livre d'Angelo Bronzino

Ce jeune homme sur cette peinture apparaît aussi délicat qu'autoritaire   

Metropolitan Museum of Art (New York)

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[Last Night in Orient]

Pendant la Renaissance, Florence avait une culture
homosexuelle très répandue. Sous le choc de la Peste Noire, et sous la pression des religieux homophobes, en 1432 la ville établit « Gli Ufficiali di Notte » (L’Office de la Nuit), dont
la mission était d’enquêter sur les accusations de sodomie. Dès lors et jusqu’en 1502, de nombreux hommes furent arrêtés et inculpés. Dans cette petite ville de seulement 40.000 habitants, nous
pouvons estimer qu’en 70 ans, un nombre supérieur à 17.000 hommes furent jugés, alors que seuls 3.000 hommes furent reconnus « coupables ». Florence semble ainsi avoir été tolérante
envers la sodomie puisque moins de 20% des inculpés furent condamnés, beaucoup d’autres ne payèrent jamais leur amende, et certains en furent acquittés. Rappelons que ce nombre comprenait
également la sodomie hétérosexuelle. En somme, près de la moitié de la population masculine de la ville, durant deux générations s’est vue « accusée » de pratique de la sodomie.
Certains hommes avaient même entrepris une lutte pour la reconnaissance du « mariage » homosexuel en se jurant fidélité la main sur la bible.


 http://www.florence-magazine.com/fr/2012/09/11/florence-la-ville-rose/