Farid Khodja
Publié le 13 Février 2008
Farid Khodja (né le 13 février 1964 à Blida). Chanteur et musicien algérien de musique arabo-andalouse.
Biographie et évolution musicale
Né le 13 février 1964, à Blida, le jeune Farid était tout naturellement prédisposé à suivre les traces de son oncle Mohamed Khodja dit Dziri surtout que ce dernier l'emmenait pendant sa jeunesse très souvent à la société musicale Al Widadia, la doyenne des associations blidéénnes.
Bercé depuis son jeune âge par la pratique du rebab (un instrument de musique médiéval, dans lequel certains y voient l'ancêtre du violon) de son oncle Mohamed Khodja dit Dziri, un passionné de la musique arabo-andalouse qui l'initie à l'art de la nouba
Son père l'inscrit à l'école Nedjma en 1975.
Il apprend ses premières gammes musicales du maître Mohamed Tobal. Cette rencontre l'engagera encore plus vers cette passion. A l'invitation de Abdelhakim Meziani, Farid Khodja intègrera l'association Al Andaloussia d'Alger. La rencontre des cheikhs Mustapha Boutriche, Mohamed Khaznadji et Nourredine Saoudi renforcent son éducation musicale. En 1994, il rejoint l'association Al widadia de Bblida. Mustapha Benguergoura lui sera d'un apport considérable et enrichira son répertoire de noubates.
C'est en 1996, que Farid Khodja volera de ses propres ailes et devient un virtuose du rebab, un instrument à corde joué verticalement et adopté dans de nombreuses régions arabes.
A l'occasion de « l’année de l’Algérie en France », en 2003, il fait partie de l’orchestre national dirigé par Nour Eddine Saoudi il jouera au Rebab pour accompagner les chanteurs Zerrouk Mokdad et Mohamed Khaznadji.
Farid Khodja enregistre 3 CDs, dont une nouba mezmoum, un florilège de chants hawzi et une nouba sur le mode rasd dil.
Ya moullet l’ayn l’kahla demeure « un morceau ayant beaucoup plu aux profanes et qui a été une entorse aux traditions et aux règles avec ses nouvelles sonorités pour lesquelles tous les musiciens ont participé. » Pour Khodja, c’était le seul morceau auquel il avait touché d’une manière intentionnelle. Joué dans le mode sehli, « mode souvent sous-estimé et considéré comme bâtard. ».[1]
Notes et références de l'article
Lien interne
Voir aussi
- Musique algérienne