Manifeste officiel des artistes pour la liberté et pour les festivals : Mawazine

Publié le 2 Mai 2011

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Manifeste pour la liberté

La Coalition marocaine de la Culture et les Arts et le syndicat marocain des professions de la musique ont été surpris par une lettre adressée aux artistes marocains et étrangers sous le titre "Mouvement du 20 Février: Lettre aux artistes participant au Festival Mawazine 2011", suivie d’une campagne organisée et planifiée pour attaquer le festival Mawazine et d’autres festivals artistiques….

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Après avoir vu le contenu de la lettre qui a été largement diffusée, nous tenons à exprimer ce qui suit:

  • La lettre comporte de nombreuses allégations car elle parle au nom de « beaucoup de Marocains qui sont contre ce festival », dans le but de propager un sentiment faux d’hostilité du peuple contre les arts. Or, la majorité absolue des Marocains aiment passionnément les arts et les festivals artistiques.
  • Rendre le festival responsable des difficultés des gens, de leurs besoins et de la de la précarité où vivent certaines régions de notre pays, tout en proclamant que les « énormes sommes d'argents dépensées dans ce festival » auraient pu apporter la solution, demeure une chose très grave qui repose sur des idées populistes auxquelles certains recourent systématiquement pour combattre toutes les formes de divertissement, de joie et de spectacle, créées par la musique et les arts.
  • L'appel à interdire le festival sous prétexte de « gaspillage de l’argent public », qui est devenue un slogan derrière lequel se cachent les partisans de la pensée takfiriste et obscurantiste, n’a d’autres fondements que l'interdiction des arts et de la créativité. Au fond, ceux qui tiennent ce discours incitent à l'oppression, à la tyrannie, à la privation et à la domination. Ce slogan ne cherche ni plus ni moins que de priver des millions de jeunes marocains et leurs familles des festivals d'été qui sont des rendez-vous attendus chaque année pour se divertir et rompre avec le quotidien. Les défenseurs de ce slogan savent pourtant ou devraient savoir que le droit au divertissement est un droit universel, inscrits parmi les articles essentiels de la convention des droits de l'Homme.
  • En plus qu’ils sont des espaces de liberté, de créativité et d'échange, les festivals artistiques organisés dans notre pays, et quelles que soient leurs tailles, offrent une possibilité de travail aux artistes, aux techniciens et aux professionnels de l’événementiel. Ces opportunités de travail ne s’offrent régulièrement et en permanence qu’ avec les festivals d'été, organisés dans nos villes, nos villages, nos plages et nos parcs de distraction ...Donc l'appel à les interdire et les combattre constitue un appel implicite à priver un grand nombre de citoyennes et de citoyens de leurs ressources et leurs moyens légitimes de subsistance.
  • Nous condamnons avec la plus grande vigueur la teneur de cette lettre exaspérante et la campagne féroce qu’elle a enclenché, en raison des sentiments de mépris et de haine qu’elle sème dans la société. Cette lettre cherche à rendre préjudiciable les relations des artistes avec leurs publics, ainsi que les relations du public avec les festivals.
  • Les valeurs et les principes dont se réclame le mouvement des jeunes du 20 Février n’ont rien 2 à voir avec les termes et encore moins le contenu de cette lettre. Nous sommes tous pour la défense des libertés. C’est pour cette raison des centaines d'artistes, aussi bien parmi les jeunes que les pionniers, sont sortis dans des marches du 20 Février et du 20 Mars. Tout en partageant les convictions et les valeurs légitimes de défense des libertés que nous partageons avec le mouvement du 20 février, nous mettons en garde les jeunes contre les conséquences de dérapages dangereux, en raison de leur infiltrations par des voix qui veulent leur «voler» leurs victoires. De même que nous n’acceptons pas que le mouvement de 20 Février soit exploité et utilisé pour attaquer la créativité, l'art et la liberté, car s’il existe un espace public où les artistes manifestent librement tout au long de leur vie dans les différentes parties du globe, c’est bel est bien celui de la scène. Et toute personne qui s’attaque à cette scène d’où nous tenons notre substance nous poignarde et nous enterre vifs, plongeant ainsi dans une situation de précarité extrême des milliers de nos enfants et de nos familles.
  • Nous dans la Coalition marocaine de la Culture et les Arts et le syndicat marocain des professions de la musique, nous aurions préféré que le mouvement du 20 Février nous soutienne dans les batailles que nous menons tous les jours dans nos organisations syndicales démocratiques, et dans nos revendications légitimes pour défendre la dignité des artistes marocains, et leurs droits matériels et moraux, et essentiellement combattre l'exclusion à laquelle sont exposés les artistes marocains dans des festivals organisés dans notre pays, et les maigres salaires qu'ils reçoivent dans la plupart de ces festivals en comparaison avec les artistes étrangers, ainsi que les dures conditions de travail qui ne respectent pas les lois du travail en vigueur, ni aucune mesure légale protégeant la dignité et la fierté des artistes. Nous aurions également voulu que le mouvement du 20 Février nous soutienne dans les critiques que nous avons adressées publiquement à travers la presse marocaine, contre les modes de gestion de ces festivals et les rubriques où on dépense l'argent qui lui sont alloués, et également contre les méthodes de favoritisme dans les offres publiques et les tendances d'exclusion de la programmation générale, l'absence d’une stratégie culturelle de l'Etat, la complicité des communes locales dans la marginalisation du fait culturel, artistique et éducatif dans notre pays, et la censure dont nous faisons l’objet pour accéder aux espaces des médias publics, en plus d'autres critiques et revendications que ne nous cessons de proclamer ... De ce fait, nous nous autorisons pas - et nous ne sommes jamais autorisés - de tenir des discours de censure ou appelant à l’interdiction d’un fait quel qu’il soit. Nous dans la Coalition marocaine de la Culture et les Arts, avec toutes ses composantes, nous croyons fermement à l'universalité des droits de l'homme et à son applicabilité globale, et nous contribuons en tant qu'intellectuels et artistes Marocains dans la défense du droit de notre peuple à l'emploi, la santé, l'éducation et le logement. Mais notre devoir consiste aussi à défendre les droits de notre peuple à la culture, à l’art et au divertissement, quels qu’en soient les coûts.

Fait à Casablanca le 30 avril 
Coalition marocaine de la Culture et les Arts 
Syndicat Marocain des Professions de la Musique .

Maroc - Dialogue social

La liberté syndicale
La Constitution garantit à tous les citoyens la liberté d'adhérer à toute organisation syndicale de leur choix. 


 
     
Les prérogatives syndicales
La loi confère aux syndicats le droit de défendre les intérêts économiques, sociaux et moraux de leurs adhérents et ils disposent d'une entière liberté de fonctionnement.

Accords collectifs
Il existe au Maroc plusieurs syndicats et groupements d'artistes permettant la conclusion d’accords collectifs:

- Coalition Marocaine pour la Culture et les Arts : Elle regroupe tous les syndicats et associations d'artistes (théâtre, musique, arts plastiques, cinéma...)
- Syndicat Marocain des Professions Musicales
- Syndicat Libre des Musiciens Marocains
- Syndicat National des Professionnels de Théâtre
- Syndicat Marocain du Théâtre
- Union des Ecrivains Marocains

Consultation des syndicats par l'Etat
L'Etat consulte systématiquement les syndicats avant de définir de nouveaux dispositifs légaux ayant une conséquence sur le statut et les activités des artistes.


Source : Etude sur le profil des professionnels artistiques et culturels en Méditerranée non européenne, Fonds Roberto Cimetta, décembre 2007.

 

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Festivals de musique au Maghreb

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P
sur la scène de Salé que des milliers personnes ont applaudi la nouvelle génération des artistes marocains : Babel, élu meilleur groupe de fusion à l’occasion de Génération Mawazine 2011, mais<br /> aussi Melimane, lauréat 2012, et Mazagan, félicité par la presse marocaine en 2010 pour son travail de préservation et de modernisation du patrimoine musical.
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P
sur la scène de Salé que des milliers personnes ont applaudi la nouvelle génération des artistes marocains : Babel, élu meilleur groupe de fusion à l’occasion de Génération Mawazine 2011, mais<br /> aussi Melimane, lauréat 2012, et Mazagan, félicité par la presse marocaine en 2010 pour son travail de préservation et de modernisation du patrimoine musical.
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L
<br /> <br /> En tout cas, ce festival apparaît comme très insignifiant au delà du Maroc ! La presse marocaine, c'est une propagande, pas une presse !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Comment la face sombre du festival Mawazine est arrivée aux tribunaux américains ?<br /> <br /> Depuis quelques semaines, on parle beaucoup du festival de musique Mawazine et son organisateur l’association Maroc Cultures dont le président Mounir MAJIDI est le secrétaire particulier du Roi et<br /> gérant de sa fortune. De nombreuses voix parmi les intellectuels, la société civile et au sein du mouvement du 20 février ont participé le 23 avril à un sit in devant le parlement pour réclamer<br /> l’annulation de l’évènement, considérant que la culture ne doit pas être « salie » par l’un des symboles de l’abus de pouvoir, de la corruption et du mélange malsain entre politique et argent.<br /> D’ailleurs, depuis le 20 février dernier, le slogan « MAJIDI DEGAGE » fait partie des mots d’ordre scandés par les citoyens lors des multiples manifestations à travers le pays car l’homme incarne<br /> le néo makhzen économique et financier, ce nouveau féodalisme qui contrôle une bonne partie de l’économie nationale, et a mis ses obligés à la tête de plusieurs institutions et ministères.<br /> Un coup d’œil rapide au site du festival montre que la société JLEC est un sponsor Major (statut plus fort que celui de sponsor officiel comme Maroc Télécom et la CGI)<br /> http://www.festivalmawazine.ma/index.php. JLEC (Jorf Lasfar Energy Company) produit environ la moitié des besoins du Maroc en électricité et a un contrat de 30 ans avec son client unique l’ONE<br /> (Office National d’Electricité).<br /> Depuis 2007, JLEC est propriété du groupe Emirati TAQA dont le président du conseil d’administration est le Cheikh Hamad Al Hurr AL SUWAIDI, un proche de l’émir Khalifa Bin Zayed. TAQA a été créée<br /> en 2005 pour réaliser des investissements internationaux dans le domaine de l’énergie et sa direction générale a été confiée à un expert Américain, Peter BARKER. Elle a connu une forte croissance<br /> et son chiffre d’affaires en 2010 était de 5.8 milliards de dollars. Cependant, cette évolution a été entachée de malentendus profonds et de divergences d’ordre éthique qui ont conduit le conseil<br /> d’administration à se séparer du DG de manière brusque en octobre 2009, alors que le même conseil avait en 2008 multiplié son salaire par quatre en récompense des bons résultats financiers. En<br /> riposte, le DG a intenté à TAQA le 27 août 2010 un procès auprès d’un tribunal Américain (Etat du Michigan). La plainte déposée par ses avocats, disponible sur Internet, est un document de 30 pages<br /> qui parle de corruption, d’abus de pouvoir, de pratiques non transparentes que le DG prétend avoir voulu combattre. Voici le lien :<br /> http://www.scribd.com/doc/37884270/Peteker-Homek-Complaintr-Bar<br /> Les pages 14, 15 et 16 listent les six griefs principaux dont le sixième concerne le Maroc : Mr BARKER raconte qu’en 2008 Mr AL SUWAIDI lui a demandé d’aller au Maroc en vue de conclure une<br /> transaction de vente d’actions à un « acheteur désigné » mais Mr BARKER a trouvé que cette opération n’était pas transparente et pouvait léser la société qu’il dirige. Il ajoute que Mr AL SUWAIDI<br /> l’a également informé que pour pouvoir opérer au Maroc convenablement il devait accepter de s’engager à sponsoriser pendant cinq années un festival de musique, à raison de 5 millions de dollars par<br /> an…<br /> Voici le paragraphe en question :<br /> Mr BARKER affirme qu’il a refusé d’exécuter les deux actions, ce qui a provoqué une grande colère de Mr AL SUWAIDI et d’autres responsables de TAQA.<br /> Qui pourrait être cet « acheteur désigné » ?<br /> Quel est ce festival de musique dont les managers se permettraient d’exiger ces montants auprès d’une personnalité aussi influente qu’AL SUWAIDI qui est aussi membre du comité exécutif de l’émirat<br /> d’ABOU DHABI, président du secteur financier, membre du conseil supérieur du pétrole, de l’office d’ABOU DHABI pour l’investissement, de l’établissement des communications, de la société<br /> d’investissements internationaux, de l’office de l’eau et l’électricité et d’autres organes.<br /> JLEC ayant un seul produit et un seul client, n’a besoin ni de publicité ni de marketing grand public. Elle ne peut tirer aucun avantage direct en octroyant des millions de dollars à un festival. A<br /> moins que les avantages soient indirects et que le jeu d’intérêts dépasse de loin la belle musique.<br /> La cour des comptes nous apprendra peut-être un jour qu’une petite part de chaque facture d’électricité alimente certains comptes à un rythme plus rapide que celui des danses de Shakira…<br /> Ahmed Benseddik<br /> URL courte: http://www.demainonline.com/?p=4016<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Rabat.- Selon le quotidien arabe basé à Londres Al Quds Al Arabi, la France aurait recommandé vivement à des personnalités marocaines de l’entourage royal de suspendre pour cette année l’édition du<br /> très polémique festival Mawazine.<br /> Ce festival dont le promoteur n’est autre que Mohamed Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi et l’une des personnalités les plus décriées dans les manifestations populaires organisées par<br /> le mouvement du 20 février, s’est transformé ces derniers mois en un catalyseur de tous les mécontentements.<br /> Son coût et les cachets millionnaires versés à des artistes internationaux qui y sont invités en ont fait une cible pour plusieurs ONGs, partis politiques et activistes de tout bord qui<br /> préféreraient que ces sommes soient utilisées ailleurs.<br /> Il y a quelques jours, la feuille d’informations Maghreb confidentiel révélait qu’une plainte déposée aux Etats Unis par un ex cadre américain ayant travaillé pour la société émiratie Taqa au Maroc<br /> avait permis de découvrir que Hassan Bouhemou l’actuel PDG de la SNI, l’entreprise tentaculaire dont 60% du capital appartient à la famille royale, avait exigé une somme de 5 millions de dollars<br /> pour le festival Mawazine.<br /> Selon Al Quds Al Arabi, les autorités marocaines auraient décidé de passer outre à la recommandation des amis français qui pourtant, selon le quotidien de Londres, n’exclut pas une explosion de<br /> colère comme celle qui a suivi l’immolation de Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid, en Tunisie.<br /> B.S.<br /> URL courte: http://www.demainonline.com/?p=4260<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Ce qu'il convient d'appeler l'affaire Taqa revient hanter les hommes d'affaires du roi et le festival Mawazine. Le site Maghreb Confidentiel révèle l'existence d'une lettre envoyé par l'ex-patron<br /> de la société émiratie "Taqa" dénonçant les agissements de Hassan Bouhemou, PDG de la Holding royal SNI-ONA, envoyée à la très puissante commission de contrôle des activités boursières SEC<br /> (Securities and Exchange Commission).<br /> <br /> Texte publié par Maghreb Confidentiel:<br /> <br /> Débarqué sans explication, Peter Barker-Homek expliquait déjà, dans sa plainte déposée en août dernier devant la justice américaine, que son ex-employeur lui avait demandé "d'arroser" plusieurs<br /> officiels marocains, sans préciser lesquels. Mais le courrier adressé, le 11 janvier, par son avocat Sasha Frid (cabinet Miller Barondess LLP) au "bureau des alertes" de la Securities &<br /> Exchange Commission (SEC) américaine (Taqa est coté aux Etats-Unis) est beaucoup plus précis. Dans cette lettre, que Maghreb Confidentiel a pu consulter, Peter Barker-Homek explique que le<br /> président de Taqa, Hamad Al-Suwaidi, lui avait demandé de "verser 5 millions $ par an à Hassan Bouhemou, PDG de la SNI, pour financer un festival de musique (…) afin que Taqa décroche le feu vert<br /> pour procéder à l'extension de la centrale d'électricité de Jorf Lasfar". Bouhemou est le principal animateur du festival Mawazine. Et, d'après nos sources, cet événement a bien bénéficié d'un<br /> sponsoring du groupe émirati, mais à hauteur d'un million $ par an…<br /> <br /> Le courrier adressé à la SEC détaille aussi l'audacieux montage élaboré par Majid Iraqui (alors responsable Maroc de Taqa) pour financer l'extension de la centrale de Jorf Lasfar. Selon cette<br /> opération, "300 millions $ ne pourraient quitter le Maroc avant six mois". Cet argent "a été déposé auprès de la Banque centrale du Maroc afin que son gouverneur, Abdellatif Jouahri, puisse en<br /> récupérer les intérêts sur cette période (…), soit une autre source de revenu illégale (…)". Le courrier envoyé à la SEC n'indique pas où sont passés les intérêts, mais accuse Majid Iraqui "d'avoir<br /> personnellement été payé 10 millions $" dans le cadre de l'opération. Et précise que l'extension de la centrale, qui selon la loi marocaine aurait dû faire l'objet d'un appel d'offres, a été<br /> accordée de gré à gré à Taqa.<br /> <br /> <br /> <br /> Où est donc passé Hassan Bouhemou ?<br /> <br /> Selon nos informations, le Chief Executive Officer de la Société nationale d'investissement (SNI), la holding privée d'investissement du palais royal, Hassan Bouhemou, par ailleurs bras droit de<br /> Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi Mohamed VI, se fait extrêmement discret depuis plusieurs semaines. Rappelons que la SNI a récemment fusionné avec l'ONA, et qu'un certain nombre de<br /> filiales doivent être prochainement introduites en Bourse.<br /> <br /> Parcours professionnel de Peter Barker-Homek. Après avoir obtenu son diplôme en journalisme et en management de la New York University, Homek s'est enrôlé dans l'US Marine Corps, puis a démarré sa<br /> carrière dans le civil chez Merrill Lynch. Lors de la guerre du Golfe en 1990, il a réintégré l'armée américaine, avant de travailler pour le département d'Etat à un poste classé secret-défense.<br /> Après un MBA à USC, il rejoint Pacific Enterprises, puis British Gas et enfin British Petroleum, où il conseille les opérations de fusions-acquisitions. C'est à cette époque qu'il est sollicité<br /> pour venir travailler chez Taqa et développer les activités internationales du groupe émirati.<br /> <br /> Maghreb Confidentiel N° 971 12/05/2011<br /> <br /> <br />
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