Maroc : DST et police commettent des actes de violence contre des jeunes pacifistes
Publié le 15 Mai 2011
Cela se rapproche de la situation antérieure à la Révolution tunisienne.
Vous voyez sur cette vidéo amateur qui transmet le quotidien de la vie des jeunes pacifistes du Mouvement du 20 février. Cette vidéo m'a été transmise pour bien montrer que le Maroc vit ce 15 mai 2011 un climat de répression policière sans égale. Après une affaire qui ébranle le Maroc un grave affaire de corruption, nombreux craignent, que les formulations de plus de démocratie au Maroc, ne sont que de vaines déclarations sans fondements ! Ces jeunes ont été capturés pour subir des violences policières commanditées .Il existe des responsables sécuritaires qui veulent manier le bâton plutôt que la raison. Pour ce faire, ils se cachent généralement derrière les classiques arguments fascistes “limites à ne pas dépasser”, “l’ordre doit être maintenu”, ou mieux: “la sécurité de l’état est mise en cause”.
"Un militant de la section du Mouvement à Salé (ville jumelle de Rabat), Said Idrissi, a été transporté à l'hôpital après avoir été blessé à la tête et au nez", a précisé un membre du Mouvement du 20 février.
Un gardien d'un café se trouvant près du lieu de rassemblement a affirmé qu'"une fille a reçu un coup de matraque au ventre et a été également transportée à l'hôpital". Un évènement qui ressemble étrangement aux brutalités qui ont mené la mort d'un enfant : Karim Chaïb.
Oussama El Khlifi n'aurait pas été le seul à avoir joui des coups de matraques sur la tête. L’une des fondatrices du mouvement Mali, Ibtissame Betty Lachgar, a été copieusement tabassée et insultée par les forces du désordre. « Une sauvagerie sans pareille ! Je suis « mdgdga » ! Et toutes les femmes y sont passées. On leur tirait les cheveux, et on les traitait de manière humiliante de « salopes » et de « putes » », a-t-elle écrit cet après-midi sur Facebook.
Le Mouvement 20 février - Rabat- avait décidé d’organiser un pique-nique devant le centre de détention secret de Témara, dans le cadre d’une journée d’action contre ce centre, incluant un sit-in de protestation. Par cette action, le mouvement revendique le jugement des responsables de la torture et des violations graves des droits humains.