institut du monde arabe

Publié le 30 Août 2016

En collaboration avec la Maison des cultures du monde, dans le cadre du 20e Festival de l'Imaginaire à l'Institut du Monde Arabe

En collaboration avec la Maison des cultures du monde, dans le cadre du 20e Festival de l'Imaginaire à l'Institut du Monde Arabe

Première partie
Chants des djebels de Syrie
avec Bashar Abu Hamdan, Mona Issa et Maamoun Rahal
Deuxième partie
Chants des troubadours d’Arménie
avec l’Ensemble Goussan

Waed Bouhassoun, la célèbre chanteuse et joueuse de luth syrienne nous fait découvrir deux porteurs de traditions poétiques et musicales qui se transmettent depuis des générations dans les villages montagnards du sud et de l’ouest de la Syrie. Mouna Aissa est une toute jeune chanteuse de 19 ans que la nature a dotée d’une voix saisissante de pureté et de richesse ornementale. Bashar Abu Hamdan, originaire du Djebel Druze est un sha‘er, poète, chanteur, joueur de rebab qui interprète des pièces de poésie dite nabatéenne, dont l’origine remonte à la période pré-islamique, ainsi que ses propres compositions dans une très grande variété de styles.

L’ensemble Goussan présente trois siècles de cet art de troubadours à travers ses trois plus grandes figures : Sayat-Nova (1712-1795), Djivani (1846-1909) et Shahen (1909- 1990). Ses poèmes, dans le style ashough (amoureux transi), font l’éloge de la bien-aimée, se lamentent sur un amour impossible, et prennent souvent un tour philosophique ou moral.

 

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Paris, #Institut du Monde Arabe, #2016, #Concert, #Waed Bouhassoun

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Publié le 30 Août 2016

Dabké avec la troupe Dabket Loubnane à l'Institut du Monde Arabe le 1er octobre 2016

La dabkeh (en arabe دبکة, « coup de pied ») est une danse traditionnelle très populaire du Liban, qui s'est répandue dans tout le Proche-Orient (Syrie, Jordanie, Palestine, et même jusqu'en Irak). le terme désigne à la fois un genre musical et la danse qui l'accompagne. L'organologie met en action le hautbois oriental (zamr, mizmar, ou zurna) et la grosse caisse orientale (tabl, tabul).

Main dans la main, la troupe Dabket Loubnane célèbre par la danse dite dabké, présente également dans les patrimoines palestinien, syrien, jordanien et irakien,  l’amour du Liban. Elle est le fruit de longues années de travail du grand danseur et chorégraphe Mohamad Lakkis qui, après de nombreuses années de formation au sein de Caracalla et Fahd el Abdallah, deux des formations les plus connues à travers le monde dans cette discipline, a donné un nouvel élan à sa vie artistique avec la troupe qui porte son nom.

Au-delà de la pure tradition de la danse folklorique libanaise, Dabket Loubnane a su développer son caractère propre, grâce à l’originalité et la diversité de ses chorégraphies, et à un mélange étonnant de folklore oriental, de technique moderne et de danse slave.

Des costumes magnifiques, une mise en scène recherchée, une projection originale et des musiques minutieusement choisies octroient à sa dernière création une incroyable aura de « folie » visuelle et sonore, symbole d’un Liban uni, riche et ouvert. Yallah !

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Musiques arabes, #danse, #Institut du Monde Arabe, #2016, #Concert, #musiques libanaises

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Publié le 30 Août 2016

Cette formation cairote, contraction des termes Caire et Karaoké, rassemble, autour de la voix percutante d’Amir Eid, le guitariste Sherif Hawary, le batteur Tamer Hashem, le clavier Sherif Mostafa et le bassiste Adam el-Afly et tous ont fréquenté le même établissement scolaire. Au départ, le groupe, très influencés par les Beatles et Pink Floyd, se contentait de reproduire les standards anglo-saxons à forte teneur en rock et en pop, puis ils « nationalisent » les choses en se lançant dans des compositions originales en arabe.

En juin 2011, en plein « printemps égyptien », Cairokee enregistre son premier album Matloob Zaïm(leader recherché) et obtient un succès phénoménal, porté par le titre Sot el horreya (la voix de la liberté) qui attirera, en un temps record, plus de deux millions de vues sur le net. Depuis, il enchaine succès sur succès grâce à des textes engagés voire enragés habillés en rock-pop d’excellente facture.

Temps fort dans la carrière de ce jeune combo : un concert, face à des centaines de milliers de spectateurs, donné en juin 2013 pour protester contre la prise de pouvoir du frère musulman Mohamed Morsy, sans pour autant faire de cadeau au gouvernement militaire qui s’instaurera.Cairokee a également collaboré avec divers artistes à l’image de Hany Adel, leader de Wust El-Balad, un autre élément phare de la scène rock égyptienne, d’Aida el Ayoubi, chanteuse germano-égyptienne (avec l’émouvant Ya el Midan, évoquant la place Tahrir) ou la Franco-algérienne Souad Massi.

 

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Rédigé par Last Night in Orient

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