ranchera

Publié le 16 Janvier 2013

El Rey est une chanson écrite par José Alfredo Jiménez et est aussi une chanson classique de la culture mexicaine et du folklore. Elle a d'abord été interprétée par son auteur, puis par Pedro Vargas, puis par le chanteur charro Vicente Fernández et plus tard par María Dolores Pradera, par le chanteur romantique Luis Miguel, par Mateo Blanco, par le groupe punk argentin Charlie.

Yo sé bien que estoy afuera 
pero el día que yo me muera 
sé que tendrás que llorar 

(llorar y llorar 
llorar y llorar) 

Dirás que no me quisiste 
pero vas a estar muy triste 
y así te me vas a quedar. 

Con dinero y sin dinero 
yo hago siempre lo que quiero 
y mi palabra es la ley 

No tengo trono ni reina 
ni nadie que me comprenda 
pero en España me siento un rey. 

(con el perdon) 

Una piedra en el camino 
me enseñó que mi destino 
era rodar y rodar 

(rodar y rodar 
rodar y rodar) 

Despuès me dijo un arriero 
que no hay que llegar primero 
pero hay que saber llegar. 

Con dinero y sin dinero 
yo hago siempre lo que quiero 
y mi palabra es la ley 

No tengo trono ni reina 
ni nadie que me comprenda 
pero sigo siendo el rey.

Music video by Alejandro Fernández performing El Rey. (C) 2005 SONY BMG MUSIC ENTERTAINMENT (Mexico), S.A. De C.V.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #El Rey, #Alejandro Fernández, #Musique mexicaine, #José Alfredo Jiménez, #ranchera

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Publié le 31 Mai 2008

http://img.over-blog.com/200x300/1/50/59/42/buena-vista-socail---Jean-claude-Marot/chavela-vargas-1.jpg

Chavela Vargas (Isabelle Vargas Lizano) est une chanteuse costaricienne née le 17 avril 1919 au Costa Rica dans la province d'Heredie. Elle est également sous le nom de la Llorona (la Pleureuse).

Débutant au milieu des années 50 grâce à José Alfredo Jiménez, autre chanteur célèbre, elle connaît une période de gloire durant les années 60 et 70, effectuant des tournées dans le monde entier. Elle a côtoyé entre autres Juan Rulfo, Diego Rivera et Frida Kahlo.

La chanson ranchera est un genre musical très prisé par les hommes et sensuel  à la fois. Elle reste une exception très remarquée ! Vêtue avec les ponchos rouges très masculins, fumant comme un homme, buvant comme un homme et portant le pistolet. En 2000, devant la télévision colombienne, elle fait son coming out et affirme notamment sa préférence sexuelle.

Figure d'indépendance et de force, Chavela Vargas est une des premières femmes à porter des pantalons et à rendre publique son homosexualité : « J'ai du me battre pour être moi-même et pour être respectée. Je suis fière d'assumer que je suis lesbienne. Je n'en parle pas trop, mais je ne nie pas. J'ai du affronter la société et l'église, qui dit que les homosexuels sont condamnés. C'est absurde ! Comment peuvent-ils juger quelqu'un qui est né comme ça ? Je n'ai pas appris à être lesbienne, personne ne m'a appris à être comme je suis. Je suis née comme ça. Je n'ai jamais couchée avec un homme. Jamais. Oui, je suis vierge et je n'ai pas honte. Mes Dieux m'ont fait comme ça »  confie-t-elle au journaliste Vange Leonel

Sa conduite extrêmement libérale, son extravagance et son franc parlé lui ont valu d'être haïe par certains de ses contemporains et adulé par d'autres : l'écrivain Juan Rulfo, le compositeur Agustin Lara, ou encore les peintres Frida Khalo et Diego Riveras, la présentent comme leur muse. La diva Vargas mène une vie mondaine et fréquente également Bette Davis, ou Elizabeth Taylor..."

Parmi ses interprétations les plus remarquables, il y a celle de "Tú me acostumbraste" de Frank Dominguez dans le film  Babel.

Une chanson de Chavela Vargas dit : « On revient toujours sur les lieux du passé où l'on a aimé la vie ».

Elle est immortalisé par une chanson de Joaquín Sabina  dans le titre "Por el boulevard de los sueños rotos". ici en vidéo

En avril de 2010, à 91 ans elle présente un album intitulé Por mi culpa qui inclu des duo avec ses grans amis: Eugenia León, Lila Downs, Joaquín Sabina, La Negra Chagra et Mario Ávila avec lequel elle a composé "¿A dónde te vas paloma?" et le violoncelliste Jimena Giménez Cacho.

Elle a demandé un contrôle artistique total sur cette production, qui est à la fois un testament et une fête.

Elle a des admirateurs dans le monde entier, parmi lesquels  Pedro Almodóvar et Joaquín Sabina, qui ont tous deux déclaré qu'ils souhaitaient l'épouser.

Sur cette photo de Bernardo, vous la voyez apparaître à la Gay Pride organisée en mai 2006 près de la Puerta de Alcala pour y chanter notamment Luz de Luna.

 Quelques chansons  qui ont fait son succès
  • La Llorona
  • Somos
  • Luz de luna
  • Canción de las simples cosas
  • Macorina
  • Piensa en mí
  • Se me hizo fácil
  • Hacia la vida
  • Volver volver
  • Angelitos negros
  • Amanecí en tus brazos
  • Vámonos
  • Que te vaya bonito
  • Un mundo raro
  • El último trago
  • La noche de mi mal 

Discographie

  • El Corrido Hablado
  • Piensa en mí, 1991
  • Boleros, 1991
  • Colaboró también el Soundtrack de Kika con: "Luz de luna", 1993
  • Sentimiento de México (vol. 1), 1995
  • De México y del mundo, 1995
  • Le canta a México, 1995
  • Colaboró también el Soundtrack de La flor de mi secreto con: "En el último trago", 1995
  • Volver, volver, 1996
  • Dos, 1996
  • Grandes momentos, 1996
  • Macorina, 1996
  • Colaboró también el Soundtrack de Carne trémula con: "Somos", 1997
  • Colección de oro, 1999
  • Con la rondalla del amor de Saltillo, 2000
  • Para perder la cabeza, 2000
  • Las 15 grandes de Chavela Vargas, 2000
  • La dama del poncho rojo, 2001
  • Grandes éxitos, 2002
  • Para toda la vida, 2002
  • Discografía básica, 2002
  • Antología, 2004
  • Somos, 2004
  • Chavela Vargas, 2004
  • En Carnegie Hall, 2004
  • La llorona, 2004
  • Colaboró también el Soundtrack de Babel con Tú me acostumbraste, 2006
  • Cupaima, 2007
  • ¡Por mi culpa!, 2010

 

La llorona, légende ou réalité ?

C'est la légende mexicaine la plus connue, au point que des descendants d'immigrants aux États-Unis d'Amérique et au Canada assurent avoir vu la Llorona au bord des rivières.

Il existe plusieurs versions de cette légende, mais la plus populaire raconte que, au milieu du XVIe siècle, les habitants de Mexico prenaient l'habitude de se réfugier dans leurs foyers à l'heure du couvre-feu. Les survivants de l'ancienne Tenochtitlán en particulier fermaient portes et fenêtres, et toutes les nuits certains se réveillaient au son des pleurs d'une femme qui déambulait dans les rues.

Ceux qui s'enquirent de la cause des pleurs durant les nuits de pleine lune dirent que la lumière leur permettait de voir que les rues se remplissaient d'un brouillard épais au ras du sol. Ils voyaient aussi une personne semblable à une femme, vêtue de blanc et le visage recouvert d'un voile, parcourant les rues à pas lents dans toutes les directions de la ville. Mais elle s'arrêtait toujours sur la grand place (Zócalo) pour s'agenouiller et lever son visage vers l'est, puis elle se levait et reprenait sa route. Arrivée sur la rive du lac de Texcoco, elle disparaissait. Peu se risquèrent à s'approcher de la manifestation fantômatique : mais ils apprenaient des révélations effrayantes, ou mouraient.

On sait des autres versions que :

  • 1. La version originale de la légende est d'origine mexica.ine Cette mystérieuse femme serait la déesse Cihuacóatl, vêtue comme une dame de cour précolombienne, qui criait lors de la Conquête du Mexique : "Oh, mes enfants ! Où pourrais-je vous emporter pour ne pas tous vous perdre ?" en annonce de terribles événements.
  • 2. Une version indique que la Llorona est l'âme de La Malinche, punie pour avoir trahi les Mexicains durant la Conquête.
  • 3. Une autre version relate la tragédie d'une femme riche et cupide, qui perdit ses richesses à son veuvage. Ne supportant pas la misère, elle noya ses enfants et mourut, mais revint de l'au-delà pour payer ses crimes.
  • 4. Une autre version encore raconte que c'était une jeune fille amoureuse morte la veille de ses noces, et qui apportait à son fiancé la couronne de roses qu'elle n'avait pas pu porter.
  • 5. Pour d'autres, il s'agissait d'une épouse morte en absence de son mari, revenant pour lui donner un baiser d'adieu.

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Rédigé par Mario Scolas

Publié dans #Chavela Vargas, #ranchera

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