La musique comme Patrimoine Culturel International
Publié le 18 Juin 2008
La musique est sans conteste l'expression par excellence que l'on évoquera le plus sur ce blog. Il est propre à toutes les sociétés et, dans la plupart des cas, partie intégrante d'autres formes d'arts du spectacle et d'autres domaines du Patrimoine Culturel International comme les rituels, les évènements festifs ou les traditions orales.
Nous la trouvons dans les contextes les plus divers, profanes ou sacrées, sous forme de musiques savantes ou populaires, entretenant des rapports étroits avec le travail, la religion et les croyances, voire même la politique et l'économie qui peut faire appel à la musique pour louer le passé d'un peuple, chanter la gloire d'une personne de pouvoir, ou accompagner et faciliter les échanges de marché. Les occasions lors desquelles elle est exécutée sont toutes aussi variées: mariages, funérailles, rituels et initiations, activités festives, toutes formes de divertissement ou d'autres pratiques sociales.
En 2001, l'UNESCO a effectué une enquête auprès d'États, d'organisations internationales et d'ONG afin de définir ce terme, et une Convention a été adoptée pour sa protection.
« On entend par patrimoine culturel immatériel les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire - ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés - que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d'identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine. Aux fins de la présente Convention, seul sera pris en considération le patrimoine culturel immatériel conforme aux instruments internationaux existants relatifs aux droits de l'homme, ainsi qu'à l'exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, et d'un développement durable. »
Les problèmes des secteurs culturels sont loin d’être résolus dans ce pays qui préfère investir dans l'industrie du tourisme que dans l'enseignement et la culture. L’investissement réalisé jusqu’ici est allé vers un type d’événements qui ne participent pas ou pas assez à l’établissement d’une culture forte et durable.
Les principaux problèmes restent visibles: détérioration irréversible, voire la disparition du patrimoine, absence d’infrastructures culturelles publiques et privées de haut niveau, vide juridique pour régir les différents secteurs de la culture, et point crucial la difficulté du financement de l’initiative culturelle privée au Maroc. Effectivement, être promoteurs de la culture au Maroc n’est pas facile. Il faut avant toutes choses posséder des garanties avant de réfléchir à monter un quelconque projet. Et nombre de ces projets souffrent d’une méconnaissance de la part des institutions financières marocaines qui les assimilent à haut risque car novateurs au Maroc.
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