Publié le 2 Février 2011
Le huayno adopte différentes variétés, selon les tendances traditionnelles de chaque localité ou région; En raison de son ton joyeux, il est généralement accompagné de danses par un couple mixte indépendant; parfois en rond avec un partenaire au centre et généralement, de réjouissance. Le huayno est de premier abord une musique difficile d’accès pour les oreilles européennes, non habituées à ses harmonies, aux sonorités du quechua et à ses voix hauts placées. On est loin des sonorités afro-latines de la cumbia ou de la salsa auxquelles le grand public est désormais assez familiarisé.
Le huayno chante l'amour, l'amitié, les rires et les peines et aussi la fête. Son message est généralement l'engouement et la séduction subtile de l'homme envers la femme, ainsi que la déception ou la souffrance pour la perte de l'être cher.
Le huayno — huaino en espagnol ou huaiño en espagnol de Bolivie — est à la fois une musique et une danse populaires typique du Pérou qui remonte à l'époque précolombienne.
C'est un genre musical typique de la région andine dans des pays comme le Pérou, la Bolivie, le nord de l'Argentine et le grand nord du Chili. Cette musique exerce une influence notoire parmi les pays andins qui composaient le Tawantinsuyu.
Le terme Huayno est issu du vocable quechua huañuy, qui signifie "mourir", "mort", en lien avec le triste souvenir de l'effondrement de l'Empire inca. Selon les régions andines.
L'Ayacucho huayno est le porteur d'une mémoire culturelle collective, historique et populaire et son interprétation a été renouvelée, avec l'utilisation de divers instruments andins et non andins. Son rythme est parfois "endiablé".
La reproduction du huayno a lieu dans des espaces informels (familiaux ou festifs) de socialisation, où les habitants transmettent des valeurs culturelles aux nouvelles générations, un aspect éminemment formateur et éducatif. Cependant, tout n'est pas positivement formateur dans le huayno: les paroles de certains genres musicaux modernes mettent excessivement en évidence les messages d'une culture de pauvreté, d'arriération, de conformité et de souffrance, nuisant parfois la réputation de la personnalité des peuples andins.