urbex

Publié le 27 Mars 2019

Même les Bruxellois passent souvent à côté de véritables joyaux. Des petits coins secrets et méconnus que l'on ne retrouve pas dans les guides habituels. Voici de quoi revisiter Bruxelles autrement.

Cette impasse est un vestige du chemin qui, au Moyen Âge, longeait par l’intérieur les petits remparts (enceinte intermédiaire entre la première et la seconde enceinte de la ville), ouvrages de défense en rapport avec la Verlorencost Poort.
Cette impasse est un vestige du chemin qui, au Moyen Âge, longeait par l’intérieur les petits remparts (enceinte intermédiaire entre la première et la seconde enceinte de la ville), ouvrages de défense en rapport avec la Verlorencost Poort.

Cette impasse est un vestige du chemin qui, au Moyen Âge, longeait par l’intérieur les petits remparts (enceinte intermédiaire entre la première et la seconde enceinte de la ville), ouvrages de défense en rapport avec la Verlorencost Poort.

En 1530, le couvent de Jéricho est autorisé à enclaver la ruelle du Rosier et y installer une porte d’accès à ses jardins qui longeaient l’arrière des propriétés de la rue de Flandre (côté pair). Le chemin est ainsi devenu une impasse.

En 1866, l’impasse du Gril comptait 5 maisons pour 5 foyers et 27 habitants. Avec la création de la rue Lepage à partir de 1912, l’impasse a encore été raccourcie et toutes les maisons ont été démolies.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Urbex, #Bruxelles, #2019, #Photographie, #Impasse du Gril

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Publié le 23 Janvier 2019

Du haut de ses 16 étages et 97 logements sociaux vide, cette tour infernale appelée aussi  ''cartonenblok'' est réputée à Molenbeek pour faire vivre un calvaire aux riverains. Le quartier Brunfaut est au bord de l’explosion.
Du haut de ses 16 étages et 97 logements sociaux vide, cette tour infernale appelée aussi  ''cartonenblok'' est réputée à Molenbeek pour faire vivre un calvaire aux riverains. Le quartier Brunfaut est au bord de l’explosion.

Du haut de ses 16 étages et 97 logements sociaux vide, cette tour infernale appelée aussi ''cartonenblok'' est réputée à Molenbeek pour faire vivre un calvaire aux riverains. Le quartier Brunfaut est au bord de l’explosion.

Cette tour de 1965 a été bâtie sur l'ancienne cité du Colleye et les masures qui s'y trouvaient. Pour l’ériger, il a fallu une ossature en acier et tout était boulonné, procédé économique et rapide pour voir monter les étages et toutes les cloisons en Gyproc qui laissaient même entendre le toussotement du voisin.  

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Publié le 25 Février 2013

Les cochons endormis de l’artiste street art Roa, situés dans la rue de la Chaufferette à Bruxelles.

Les cochons endormis de l’artiste street art Roa, situés dans la rue de la Chaufferette à Bruxelles.

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Roa en 2013, il souhaite rester anonyme et ne montre jamais son visage sur les photos ou les vidéos

 

Roa (né en 1975) est le pseudonyme de Peter X, artiste urbain belge mondialement reconnu pour ses fresques animalières géantes. Il peint généralement en noir et blanc avec des brosses et des bombes aérosols. En 2008, il commence à peindre des rats géants dans un entrepôt abandonné de Gand, sa ville d’origine.

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Roa est un globetrotteur et a peint en Australie, aux États-Unis, en Afrique et en Europe. Il a également exposé ses œuvres en dehors de l’espace urbain, dans des galeries telles que la galerie de Skalitzers à Berlin, la galerie Form à Perth, la galerie Pure Evil à Londres, la galerie Puppy à Los Angeles et la galerie Backwoods à Melbourne.

Roa aborde sa peinture de façon différente, selon qu'il soit en friche, en ville, dans un désert ou une galerie. Il développe de plus en plus des effets d'anamorphose pour exploiter au maximum le contexte, et particulièrement la structure du support.

Roa travaille en noir et blanc, occasionnellement il ajoute un peu de rouge ou de vert. Pour couvrir les surfaces larges il utilise de la peinture blanche à base de latex qu'il applique au rouleau, puis une peinture à bombe aérosol noire et enfin un marqueur pour les détails tels que les poils.

La démarche artistique

Roa considère la peinture comme un besoin et une démarche thérapeutique. Il décide de ce qu’il va peindre qu’au moment où il se trouve sur le lieu. Roa s’inspire des gens, des légendes, des matériaux à sa disposition et de la forme du mur. C'est pour ces raisons qu’il peint les animaux locaux. Il les représente avec une précision extrême en reprenant le style graphique des planches anatomiques des vieux manuels de médecine.

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Parfois ils sont morts, vivants, ou même en phase de décomposition. Roa est fasciné par les animaux car ils sont porteurs d'une symbolique forte et suscitent des interprétations différentes suivant les cultures. À travers ses œuvres il invite à s’interroger sur leur importance dans le monde actuel. Représenter des animaux dans des environnements urbains est une manière de réintégrer la nature dans des lieux bétonnés ou abandonnés par les humains. Roa veut que chacun se fasse sa propre interprétation de ses œuvres.

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Il peint des œuvres gigantesques car il lui est plus agréable de peindre des grands formats. Ce fort impact visuel crée une situation surréaliste dans un milieu urbain.

Le travail de l'artiste dans une galerie d'art emprunte une voie complètement différente de ses travaux muraux. Comme une animal mis en cage, il s'approprie l'espace et le transforme complètement. 

Pour cette première exposition, dans la galerie Bodson-Emelinckx à Ixelles, ROA a complètement transformé la galerie en cabinet de curiosité. C'est une occasion pour lui de montrer ses talents en tant qu'artiste naturaliste de partager ses recherches sur le rapport complexe entre l'homme, de la nature et le temps !

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Bruxelles, #Roa, #Urbex, #Tourisme, #street art, #rue de la Chaufferette

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