chanson francaise

Publié le 16 Août 2010

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Jacqueline Taïeb (née en 1948 à Tunis) est une auteur-compositeur-interprète et producteur française d'origine tunisienne. Ses titres ont été intégrés dans des films pour le cinéma comme le film américain Charlie's party (2006), ou  encore le film russe The circumstances (2009). Vivant entre la France et la Tunisie, elle travaille à l'écriture de musiques. Incontournable, appréciée de tous les connaisseurs, Jacqueline Taïeb fait l'objet d'un véritable culte auprès des branchés de grandes villes internationales ! C'est elle également qui découvrit la première fois la chanteuse belge Maurane pour qui elle écrit "Et God save le petit garçon".

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Biographie et évolution musicale

En 1956, elle quitte la Tunisie l'année de son indépendance en 1956 pour s'installer et vivre en France avec ses parents, elle a alors 8 ans.

Elle a une voix glamour et des intonations féministes dans son humour. Elle a touché à tous les genres, du yéyé à la variété. Elle a écrit et composé des chansons pour des artistes aussi divers que prestigieux comme Jeanne Manson, Michel FugainYves Montand, Stone, Dave, Maurane, Fabienne Thibault et Dana Dawson qu'elle découvre à New-York en 1989 et pour qui elle a écrit le standard "Ready to Follow You".

Puis après une tentative de come-back, elle rencontre Dana Dawson et c'est un tube qui naît : Ready to follow you.

Son premier disque sort en janvier 1967. Il s'agit d'un super 45 tours avec lequel elle obtient un assez bon succès grâce au titre 7 heures du matin.

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Son deuxième disque sort en avril 1967 avec notamment le titre Qu'est-ce qu'on se marre à la fac, chanson encore appelée La Fac de Lettres.

 

Plusieurs albums suivent sans obtenir le succès escompté et Jacqueline Taïeb se retire un moment de l'avant-scène discographique français.

Elle réapparaît en 1978 en écrivant et composant pour d'autres artistes et aussi en produisant plusieurs disques, sous son propre nom. Elle sera auteur compositeur d'un tube en anglais, Ready to follow you de Dana Dawson, une jeune chanteuse de New York.

Il existe une compilation intitulée The Complete Masterworks of the French Mademoiselle (compilation de 15 titres sortie en 2002), et un DVD (sorti en décembre 2005)  intitulé 77 minutes de bonheur qui retrace la carrière de l'artiste.

Discographie

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Elle a écrit et composé pour:

Jeanne Manson " my happiness "

Michel Fugain " Les sud Américaines "

Stone et Charden " c'est pas nouveau "

Yves Montand : " Les Trois Présidents "

Yves Montand : " J"ai peur "

Michel Fugain " Le jour de la Paix "

Maurane " Et God save le petit garçon "

Cette carrière n'est d'ailleurs pas terminée puisque, Jacqueline a sorti en juin 2005 un album (12 titres) intitulé Jacqueline Taïeb is back. C'est une vraie chanteuse sur scène, mais qu'en dehors c'est une grand-mère new generation (voyageuse, bosseuse, et…adorable ! Elle prépare un album pour la chanteuse Ela Melki.

Ses vinyles se font de plus en plus rares et restent d’une grande valeur pour les collectionneurs.

 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Chanson française

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Publié le 16 Juillet 2010

Maurice El Médioni, né le  à Oran, en Algérie, est un pianiste interprète juif d'Algérie de musique andalouse et de raï. Originaire d’une famille de musiciens (son oncle est le musicien Messaoud Médioni dit Saoud l'Oranais) du quartier juif d'Oran. Il est l’un des interprètes et représentants de la musique arabo-andalouse et sépharade et l'un des rares artistes vivants qui a joué avec des artistes comme Lili Labassi, Line Monty, Lili Boniche, Samy Elmaghribi, Reinette l’Oranaise.

 

Très jeune, il apprend le piano tout seul, en autodidacte, à l'âge de 9 ans sur un piano désaccordé acheté par son frère aux puces.

En 1942, les troupes américaines s'installent à Oran et le jeune Maurice, âgé de 14 ans à l'époque, découvre au contact des G.I.'s le jazz, le boogie-woogie et la musique portoricaine.

Dans sa ville natale, dans les années 1950, il commence par façonner progressivement les nouveaux sons du raï.

En 1961, Maurice El Médioni quitte l’Algérie pour émigrer en Israël où il séjournera quelque temps avant de s’installer en France, à Paris puis à Marseille où il vit et travaille toujours.

Amateur de jazz, Maurice El Médioni s'intéressera également au boogie-woogie et à la musique latine et deviendra l’inventeur du style pianoriental (fusion de jazz et de rumba transposant le quart de ton du oud arabe sur le clavier occidental, pour le mâtiner de jazz, de boogie-woogie et de tempos latinos. On le voit régulièrement accompagnant Fouad Didi dans des concerts de musique arabo-andalouse.

En 2006, à l'âge de 78 ans, Maurice el Medioni publie son quatrième album, enregistré à New York avec le groupe cubain de Roberto Rodriguez, un percussionniste cubain de New York qui dit de lui : « Maurice El Medioni est un vrai original. Dans sa musique, on entend de tout : de la liturgie juive au raï, des romances espagnoles à la salsa, jusqu’au jitterbug et au jazz. La musique est aussi riche et exquise que celle des grands musiciens originaires de Cuba... En écoutant sa musique, la connexion entre arabe et sépharade est devenue très claire ; il y a la présence forte des rythmes africains et de belles et romantiques mélodies, comme dans une chanson cubaine. ».

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Publié le 8 Juillet 2010

Arno, de son vrai nom Arnold Charles Ernest Hintjens, est un chanteur et acteur belge, né le 21 mai 1949 à Ostende. Parfait trilingue, il a d'abord surtout chanté en anglais avant de privilégier le français avec aussi quelques chansons en néerlandais.

Spontané, sincère et incapable de faire semblant, Arno a réussi à réconcilier la chanson traditionnelle avec les expressions contemporaines. Longtemps considéré comme un croisement entre Tom Waits et Jacques Brel, Arno a toujours été attiré par la musique. Il est né d'un père socialiste, qui écoutait beaucoup de jazz et d'une mère qui faisait la vaisselle en chantant Brel et Gréco.

A 18 ans, il donne son premier concert au festival de rock d'Ostende. En 1975, il signe avec Freckle Face un premier album autoproduit. Il forme ensuite T.C. Matic. Il fait la première partie de Simple Minds en 1985. L'année suivante, Arno se lance en solo et sort trois albums. A l'âge de 40 ans, il signe 'Ratata' puis écrit la musique du film 'Merci la vie' de Bertrand Blier. Il forme par la suite un groupe blues acoustique Charles & Les Lulu.

Arno s'envole ensuite pour Nashville aux Etats-Unis et enregistre l'album 'Idiots savants' (1993). Suit, sous le nom d'Arno & The Subrovnicks, l'album 'Water'. En 1995, Arno sort 'Arno à la française'. L'année suivante, il reçoit le prix du Meilleur chanteur de l'année en Belgique au Humo Pop Poll. En 1998, Arno s'investit dans le groupe Charles and the White Trash European Blues Connection puis signe en solo les albums 'A poil commercial' et 'Le European cow-boy'.

En 2002, il sort 'Charles Ernest'. Deux ans plus tard il sort 'French Bazaar', et enfin 'Jus de box' en 2007 avant d'entamer une grande tournée.

En 2006, il a tenu le rôle principal de Komma, un film de Martine Doyen, et a enregistré un nouvel album, Jus de Box, qui est sorti en janvier 2007. En 2008, il est à l'affiche dans le film J'ai toujours rêvé d'être un gangster de Samuel Benchetrit où il joue une scène mémorable avec Alain Bashung. Il sort également Covers cocktail, une compilation de ses reprises, plus un inédit, I Want to Break Free de Queen.

La tête brûlée de la scène belge rock de Belgique est de retour en pleine forme ! en tournée avec son nouvel album composé entre Ostende, sa ville d'origine, et Bruxelles, sa ville d'adoption.

Quatorzième album studio d'Arno, "Brussld" est un disque rock pur jus, dans la grande tradition du chanteur cheveux poivre sel, muni de textes toujours surréalistes ("Quelqu'un a touché ma femme"), d'hymnes décalés ("Le lundi au reste au lit") et de mélodies melting  pot où se croisent toutes les influences du crooner belge, "parce qu'à Bruxelles nous sommes tous des immigrés".

Original, au propre comme au figuré, “Brussld” est comme Bruxelles : parfois dur, parfois tendre, mais toujours plein d’espoir. Intégralement composé et produit (avec l'aide de Serge Freys) par Arno, le disque comporte également une étonnante reprise de Bob Marley ("Get up stand up") à la sauce Chopin, en piano dépouillé. Et encore bien d'autres surprises, de "Ginger Red", sorte de blues anglophone où Arno élève la voix comme un crooner, à la poignante ballade "Elle pense quand elle danse", qui en déstabilisera sûrement plus d'un.

Et si c’était plutôt “Bruxelles, c’est Arno” ? Si c’était l’homme qui définissait la ville ? Evidemment, il y a d’implacables précédents pour bruxeller Bruxelles. Mais après tout l’école flamande était riche de talents flamboyants cultivant la variation sur une même lande…

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Chanson française, #Arno, #T.C. Matic, #Rock

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