musique colombienne

Publié le 15 Décembre 2010

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Nafer Durán (né en 1932 à El Paso en Colombie) est parmi les derniers monuments de la musique colombienne, et est un ménestrel qui a fait ses armes dans la Vallée d'Upar, au nord du pays, où depuis près de deux siècles la musique vallenato métisse d'une manière exemplaire les traditions indiennes, africaines et européennes. Ce métissage culturel adopte en musique des formes extrêmement variées. Il est considéré par les connaisseurs comme le meilleur interprète de la musique vallenato.

Nafer Durán est un chanteur et joue de l'accordéon. Jorge Luis “El Pella” Zuleta l'accompagne au tambour caja. Álvaro “El Ñame” Mendoza tient le râcleur guacharaca, chante quelques chansons ou double la voix de Durán.

Ensemble, ces artistes font connaître à l'auditeur un florilège de compositions de Nafer et d’autres grands compositeurs comme Rafael Escalona ou son propre frère Alejandro Durán, et nous font découvrir les quatre rythmes et styles du vallenato : la puya, le merengue, le son et le paseo.

Alejandro Durán (El Paso, Magdalena Grande, 9 février 1919 - Monteria, Cordoba, 15 novembre 1989) est aussi l'un des plus grands accordéonistes et compositeurs de vallenato colombien. 

Alejandro Durán a interprété tous les rythmes vallenato, la puya (entre autres "Pedazo de Acordeón"), le paseo (entre autres La cachucha bacana), le merengue (entre autres Maruja), le son (entre autres Joselina Daza, Fidelina) et la tambora (entre autres La candela viva).

Parmi ses compositions les plus remarquables: Fidelina, Altos del Rosario, Cero Treinta y Nueve, Guepajé, Pobrecito corazón, Los campanales, Este Pobre Corazón, El bautismo, El Compromiso, Los Lentes, La Puya Vallenata, Mi Folclor, Carmencita, Besito Cortao, A dónde estará Durán, El Adivino, A mi Pueblo, Qué tienen las mujeres, Las Viejas no me quieren et Ceja Encontrada.

Ces juglares afro-Colombiens chantent leur amis, les paysages, les coutumes du pays, mais aussi les femmes : (Alicia Adorada - auteur de Juancho Polo Valencia -, Evangelina, Elvirita, Reyita, Candy, Cata, Ángela, Cornelia, La Niña Guillo, Mayito y Cholita, entre autres),...

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Vallenato, #musique colombienne, #Alejandro Durán

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Publié le 14 Décembre 2010

La chanson originale provient d'un titre de Cumbia de Colombie  intitulé la "Cumbia Sampuesana" interprétée par Aniceto Molina.

Aniceto Molina est un chanteur colombien originaire de la ville de El Campano.

Il a débuté sa carrière musicale en Colombie à l'âge de 12 ans jouant de l'accordéon. Au fil des ans, il tourne et enregistre dans toute l'Amérique centrale.

De 1973 à 1984 il a vécu au Mexique et au cours de cette période, il enregistre des albums et effectué de nombreuses tournées à travers le pays, spécialement avec le groupe Luz Roja de San Marcos, de San Marcos, Guerrero.

Aniceto Molina est populaire au Salvador. Sa chanson intitulée "El Peluquero Salvatrucho" est devenu le plus grand tube dans ce pays.

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Techno, #Cumbia, #Samim, #Heater, #Aniceto Molina, #musique colombienne, #Cumbia Sampuesana

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Publié le 14 Décembre 2010

Inscrit en 2010, sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la musique Marimba et les chants traditionnels de la région sud du Pacifique colombien appartiennent désormais au patrimoine des groupes afro-colombiens des départements de Valle del Cauca, Cauca et Nariño. 

Le chant des femmes et des hommes (cantadoras et chureadores) se mêle au son des instruments acoustiques fabriqués à la main avec les matériaux locaux : le bois de palmier pour les Marimbas, le bois et le cuir pour les tambours graves et joués à la main, et le bambou et les graines pour les hochets.

Cette musique se compose de quatre rituels distincts.

  • L’Arrullo est un rituel de vénération des saints que dirigent les femmes qui préparent les saints, les bougies et les autels et interprètent des chants au son du tambour et, à l’occasion, des Marimbas.
  • Le Currulao (ou danse Marimba) est un événement festif. Les hommes jouent de la Marimba et interprètent des chants profanes, tandis que les gens chantent, dansent, mangent, boivent, et racontent des histoires. 
  • Le Chigualo est une veillée qui suit la mort d’un petit enfant. Le corps est recouvert de fleurs et des chants a cappella sont exécutés autour du défunt. 
  • L’Alabao est la veillée funèbre d’un adulte où l’on chante aussi a cappella des chants extrêmement tristes. La connaissance musicale de ces traditions se transmet oralement de génération en génération, les jeunes exécutants étant guidés par des musiciens plus expérimentés.
Le Marimba et les chants traditionnels de la région sud du Pacifique colombien sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

 

Plusieurs compositeurs européens du XXe siècle se sont intéressés au marimba, comme Darius Milhaud, qui composa un Concerto pour marimba, vibraphone et orchestre en 1947, Erkki-Sven Tüür qui composa Ardor et concerto pour marimba et orchestre, en 2001-2002, ou encore Bernard Cavanna, à qui l'on doit un Trio pour clarinette basse, marimba et contrebasse (2001).

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #musique colombienne, #marimba

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