culture gay

Le thème des chansons et le style du groupe feront des Village People une icône du mouvement homosexuel. Le nom du groupe est une référence directe à Greenwich Village, lieu où le groupe a été fondé, qui compte également une grande communauté homosexuelle. Dès le début de l'aventure, les Village People avaient décidé de jouer à fond sur les clichés du macho gay « made in USA » à travers leurs chanteurs icônes: le motard, le policier, l'Indien, le soldat, l'ouvrier du BTP et le cow-boy. Finalement, leur hit est devenu l'hymne non pas du célèbre mouvement associatif, mais de la communauté LGBTI du monde entier qui fut l'un des sujets musicaux et sociaux les plus populaires de tous les temps.

Ce titre  Y.M.C.A. a atteint le top 2 des ventes aux États-Unis et top 1 au Royaume-Uni, et figure parmi les 40 singles qui ont réussi à vendre plus de dix millions d'exemplaires dans l'histoire de la musique.

Ce titre fait référence à l'Association chrétienne réservée à la gent masculine, créée pour offrir un abri aux adolescents des quartiers marginaux dont l'une de ses activités principales consistait en la pratique du sport mais aussi souvent au flirt et du sexe entre hommes. D'où l'hommage des Village People, qui ont également inclus le thème dans leur album Cruising.

Le YMCA les a dénoncés, bien qu'ils se soient désistés après avoir conclu un accord avec une bonne somme d'argent. Au-delà des controverses, peu de chansons invitent à tout donner danser comme ça.

Felix est né à Guadalajara, au Mexique, d'un père français et d'une mère mexicaine. À un très jeune âge, lui et sa famille ont déménagé en Californie du Sud, où il a passé la plus grande partie de son enfance et de son adolescence. Il a fréquenté l'université de l'Academy of Art, à San Francisco, et a ensuite vécu à San Francisco jusqu'en 2010, date à laquelle il est retourné dans son pays natal, le Mexique.

Il a exposé aux États-Unis et au Mexique, et son travail est effectué dans des magasins et des galeries du monde entier. Son travail a également été publié dans une variété de magazines et dans d'autres formats, plus récemment apparaissant sur la couverture de "The Advocate".

Il est fasciné par divers styles d'art et d'histoire, tels que la mode édouardienne et l'illustration de livres pour enfants, les bandes dessinées américaines de l'époque dorée et la gravure japonaise Edo. Dans son travail, il tente de compléter l'illusion de l'Antiquité en utilisant des papiers anciens et des recherches minutieuses sur le costume, le décor et le style. Son but est la vraisemblance parfaite. Il subvertit leur image «saine» et harnache leur style à une vision d'amour et de sensibilité gay. D'Eon traite les styles illustratifs vintage comme une stratégie rhétorique, en utilisant leur langage de la romance, du pouvoir économique et de la sensibilité esthétique comme un outil pour raconter des histoires de communautés queer historiquement opprimées et marginalisées. 

En peignant des images d'amour queer, de séduction, de sexe et de romance, le sujet gay est dépouillé de sa nature taboue. Pour des artistes différents comme Tom of Finland, dont le travail est une célébration du statut hors-la-loi de la sexualité queer, le travail de d'Eon cherche à normaliser le marginal et à placer le sujet tabou jusqu'ici au centre, à travers l'utilisation des styles rhétoriques. l'historiquement habilitée et mainstream. Dans le travail des artistes, l'imagerie illustrative du passé ne cesse pas d'être salutaire à travers l'inclusion du sexe et des sensibilités gays. Il élargit simplement la notion de ce qui est sain, effaçant la honte et célébrant le désir.