racisme

Publié le 15 Juillet 2020

(La-La-La-La-La-La La-La-La)
(La-La-La-La-La-La La-La-La)
(La-La-La-La-La-La La-La-La)
(La-La-La-La)

In e klaen stameneike
Dans un petit bistrot
Mé e klaen portemoneike
Ou sinon un gros
Nous attendons not' preike
Ou sur un vendredi
Den goen we ne ki loenke
In stad ik zeg e da'

A la place Bara (Ah Ah Ah Ah)
Là on voit des cas (Ah Ah Ah Ah)
Des marchands d'nougats (Ah Ah Ah Ah)
Et des Farah Diba (Ah Ah Ah Ah)
Et des Ali-Babas (Ah Ah Ah Ah)
Mais plus de bruxellois (Ah Ah Ah Ah)
Car ils sont partis (Hi Hi Hi Hi)
Tous pour l'Algérie pour récupérer l'énergie

A la place Bara (Ah Ah Ah Ah)
Là on voit des cas (Ah Ah Ah Ah)
Des marchands d'nougats (Ah Ah Ah Ah)
Des Farah Diba (Ah Ah Ah Ah)
Et des Ali-Babas (Ah Ah Ah Ah)
Mais plus de bruxellois (Ah Ah Ah Ah)
Car ils sont partis (Hi Hi Hi Hi)
Tous pour l'Algérie pour récupérer l'énergie

Avec ma klaen mokske
Le dimanche matin
On part tous deux op schokske
A voir les italiens
Oui mais le plus chouette
Le plus tof des endroits
Je dois le reconnaître
C'est la place Bara !

A la place Bara (Ah Ah Ah Ah)
Là on voit des cas (Ah Ah Ah Ah)
Des marchands d'nougats (Ah Ah Ah Ah)
Et des Farah Diba (Ah Ah Ah Ah)
Et des Ali-Babas (Ah Ah Ah Ah)
Mais plus de bruxellois (Ah Ah Ah Ah)
Car ils sont partis (Hi Hi Hi Hi)
Tous pour l'Algérie pour récupérer l'énergie

Bis

(La-La-La-La-La-La La-La-La)
(La-La-La-La-La-La La-La-La)
(La-La-La-La-La-La La-La-La)
(La-La-La-La)

Des Ali-Babas (Ah Ah Ah Ah)
Mais plus de bruxellois (Ah Ah Ah Ah)
Car ils sont partis (Hi Hi Hi Hi)
C'est peut-être drôle
Pour aller acheter du pétrole !

(La-La-La-La-La-La La-La-La)
(La-La-La-La-La-La La-La-La)
(La-La-La-La-La-La La-La-La)
(La-La-La-La)
(Ad lib.)

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #La Place Bara, #Klaane Jan, #Bruxelles, #Racisme

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Publié le 9 Juillet 2020

Quatre longues années sous l'occupation nazie, ça laisse des traces profondes. Elles coûtent la vie à 947 civils bruxellois.

Ces enfants qui perpétuent la Mémoire de la shoah. Sur les 25.000 juifs de Belgique en 1940, seuls 1.200 ont survécu au nazisme, soit moins de 5%.
Ces enfants qui perpétuent la Mémoire de la shoah. Sur les 25.000 juifs de Belgique en 1940, seuls 1.200 ont survécu au nazisme, soit moins de 5%.

Ces enfants qui perpétuent la Mémoire de la shoah. Sur les 25.000 juifs de Belgique en 1940, seuls 1.200 ont survécu au nazisme, soit moins de 5%.

Au 87, chaussée de Gand à Molenbeek habitaient à cette adresse la famille Libeskind Nuta, son épouse Mirla Dankiewicz et leur trois filles.

  • Doba ou Dora, née à Lodz le 9-4-1926
  • Léa -Schifra -Szifra, née à Lodz le 15-12-1924
  • La troisième sœur Marjem ou Myriam, née le 25.07.1928, non déportée à Auschwitz est devenue l'épouse de Gorbitz (134, rue des Tanneurs) après la guerre.

Le 10-5-1940, la famille quitte la Belgique pour le Sud de la France et se retrouvent à Pardes (Aix-les-Thermes) dans les Pyrénées Orientales (FR).

Arrêtés dans la région, deux des sœurs Libeskind se retrouvent dans les camps d'internement de Récébédou, Brens, Rivesaltes, Saint Sulpice pour se terminer au Camp de Drancy.

Dora et Léa sont déportées depuis Drancy, et sont destinées pour le transport n°30 du 9-12-1942 à destination d'Auschwitz-Birkenau, sans retour.

 Ces pavés de bétons sont l’œuvre de l’artiste berlinois Gunter Demnig. Ils sont recouverts sur une seule face d’une plaque en laiton sur laquelle est inscrit le destin d’une victime du nazisme.

Ces pavés de bétons sont l’œuvre de l’artiste berlinois Gunter Demnig. Ils sont recouverts sur une seule face d’une plaque en laiton sur laquelle est inscrit le destin d’une victime du nazisme.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Molenbeek, #87 chaussée de Gand, #Racisme, #Antisémitisme

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Publié le 28 Juin 2020

L'imagerie des noirs dans l'art belge du XIXe siècle. Un esclave échappé enchaîné protège héroïquement son fils de deux molosses.

Un esclave échappé enchaîné protège héroïquement son fils de deux molossiens mordants - La version en plâtre de 1869 est au Palais de Justice et la version en marbre de 1894 sur l'avenue Louise à Bruxelles.

Un esclave échappé enchaîné protège héroïquement son fils de deux molossiens mordants - La version en plâtre de 1869 est au Palais de Justice et la version en marbre de 1894 sur l'avenue Louise à Bruxelles.

Le marronnage était le terme donné à la fuite d'un esclave hors de la propriété de son maître en Amérique, aux Antilles ou dans les Mascareignes à l'époque coloniale.

La scène s'inspire du célèbre roman de l'Américaine Harriet Beecher Stowe, La Case de l'oncle Tom (1852). Acquise par l'État belge en 1894 et offerte à la Ville, elle est placée à Bruxelles sur l'avenue Louise en 1895.

Vers 1894, la statue est exécuté en marbre blanc de Carrare peu après la construction de l'avenue Louise. Les journaux ont écrit négativement sur le choix du matériau, car le bronze était considéré comme plus naturel pour représenter les noirs. La statue est connue sous le nom de nègre blanc.

Le destin des peuples noirs est inséparable du destin de l'humanité. Inversement, l'humanité ne sera jamais elle-même tant qu'il y aura une race humiliée, des peuples opprimés, écrasés et sans horizon. Aujourd'hui, la plus grande tâche est de réinventer l'espoir. Ensemble nous pouvons. Ensemble, nous devons.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Louis Samain, #Racisme, #Colonialisme, #Bruxelles, #avenue Louise, #Esclavage, #Belgique

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