religion

Publié le 22 Septembre 2016

Le père de Doña Maria Dolores Pradera était originaire de la Principauté des Asturies. La hija de Don Juan Alba, est un tanguillo composé en 1941 par Rivas et Francisco Infantes Florido, a été chanté par Miguel de Molina pour le cinéma et aussi pour Gracia Triana.  Pour l'anecdote, la mantille que porte Maria Dolores lui a été offerte par la nièce de Federico Garcia Lorca. Ces vers sont restés dans la mémoire collective des espagnols à travers cette très belle voix !

Le père de Doña Maria Dolores Pradera était originaire de la Principauté des Asturies. La hija de Don Juan Alba, est un tanguillo composé en 1941 par Rivas et Francisco Infantes Florido, a été chanté par Miguel de Molina pour le cinéma et aussi pour Gracia Triana. Pour l'anecdote, la mantille que porte Maria Dolores lui a été offerte par la nièce de Federico Garcia Lorca. Ces vers sont restés dans la mémoire collective des espagnols à travers cette très belle voix !

 
La hija de Don Juan Alba 
dicen que quiere meterse a monja. (bis) 
 
En el convento chiquito 
de la calle La Paloma, 
su novio dice no quiero 
ella dice no me importa 
y se ha comprado un vestido 
blanco como el de una novia. 
La hija de Don Juan Alba 
dicen que quiere meterse a monja. 
 
Y cuando la luna sale 
sale de noche, sale a la calle 
se escucha cantar a un hombre 
cantar llorando, llorando a mares. 
En lo alto de la ermita 
ya no me espera, ya no me espera 
porque se ha metido a monja 
la que más quiero, mi compañera. 
Porque se ha metido a monja 
la que más quiero, mi compañera. 
 
La hija de Don Juan Alba 
en el convento de La Paloma. (bis) 
 
 
Dicen que canta canciones 
de sus amores de moza. 
Dicen que canta noche 
encerradita en su alcoba. 
Y todo el mundo repite 
la canción de boca en boca. 
La hija de Don Juan Alba 
en el convento de La Paloma. 
 
Y cuando la luna sale 
sale de noche, sale a la calle 
se escucha cantar a un hombre 
cantar llorando, llorando a mares. 
En lo alto de la ermita 
ya no me espera, ya no me espera 
porque se ha metido a monja 
la que más quiero, mi compañera. 
Porque se ha metido a monja 
la que más quiero, mi compañera. 
 
La hija de Don Juan Alba 
en el convento de La Paloma.
 

Lors des premières décades du XXème siècle, il n’était pas rare qu’une jeune fille avait la possibilité de vivre en concordances avec ses convictions dans les valeurs du christianisme, et de faire vœux de chasteté et de pauvreté au service de Dieu et devenir religieuse.

A cette époque, de nombreuses jeunes filles étaient angoissées de devenir "vieille fille" ou encore d’être délaissée après les fiançailles et nombreuses d’entre elles trouvèrent refuge au sein de l’église où elles trouvèrent un bonheur intense de se sentir choisies par Dieu dans le renoncement de leur vie de femme.

Cette copla espagnole très joyeuse dans la musicalité du tanguillo est pleine de grâce et se moque de l’incompatibilité entre le profane et le le religieux, deux concepts selon moi, antagonistes.

La première strophe, un narrateur parle à la troisième personne, nous introduit un personnage féminin qui a cette volonté de vivre dans un couvent.  Pour cela le parolier l'a écrite dans dans un style indirect très savoureux: "dice que quiere meterse a monja".  Le fait d’utiliser le verbe "meterse" implique un changement d’état assez rude (pasar de no ser monja a ser monja).

Autre remarque, cette strophe donne l’impression qu’il s’agit de faits qui se sont réellement produits et l'immense chanteuse espagnole Maria Dolores Pradera en posant sa mantille en rajoute davantage en crédibilité.  Autres éléments, par exemple la protagoniste de cette copla apporte  des éléments comme le nom de famille du père (“La hija de don Juan Alba”, la fille de don Juan Alba), et présente le couvent, comme s’il était connu de tout le monde en apportant une précision supplémentaire, en précisant le nom d’une rue (“en el convento chiquito de la calle La Paloma”, le petit convent de la rue de la Colombe).

Ce style indirect, au sujet indéfini à la troisième personne du pluriel permet de raconter un récit comme s’il était connu de nous tous. Il nous est également permis de penser que le personnage central du récit possède une bonne réputation, et qu'il existe des commérages qui circulent de bouche à bouche autour d'elle, à l’instar des personnages des contes comme (“dicen que el novio no quiere y ella dice que no le importa”, qui raconte que le fiancé ne veut plus d’elle, et que cela finalement l’importe peu).

Un autre point narratif de cette strophe apparait quand la protagoniste de cette chanson, va acheter les vêtements nécessaires pour intégrer le couvent. (“se ha comprado un traje blanco como el de una novia” , elle a acheté un habit blanc comme celui d’une fiancée). Ce qui m’a surpris, c’est aussi ce point d’ironie qui fait le parallélisme entre la fiancée qui s’engage à rentrer dans la vie matrimoniale et la religieuse s'engage à rentrer dans les ordres et la vie moniale.

 

Voici la version De Gracia de Triana.

Cette prestigieuse chanteuse de coplas espagnoles est née dans le quartier populaire de Triana à Séville en 1919. Gracia de Triana, bien que d'origine modeste était devenue une diva, car le ton de sa voix était exceptionnel dans différents styles des repertoires .Sa polyvalence et son style personnel lui ont valu les éloges de ses pairs et de la critique, en particulier du romancier Alvaro Retama.

Elle est apparue dans sept films, dont Cruz de Mayo.

Quand elle prit sa retraite du spectacle, elle dirigea une pension de famille à la Calle Luna, où elle mourut en 1989.

 

 María Dolores Pradera interprète La hija de Don Juan Alba
 María Dolores Pradera interprète La hija de Don Juan Alba

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Publié le 15 Juillet 2016

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #France, #Islamisme, #Religion, #Nice

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Publié le 30 Juin 2016

On n'a pas besoin de Dieu pour être moral

Dieu seul est capable de juger mes actes...«Tout ce que tu dis parle de toi, surtout quand tu parles d'un autre!» : Paul Valéry
Dieu seul est capable de juger mes actes...«Tout ce que tu dis parle de toi, surtout quand tu parles d'un autre!» : Paul Valéry

Dieu seul est capable de juger mes actes...«Tout ce que tu dis parle de toi, surtout quand tu parles d'un autre!» : Paul Valéry

Qui n'a pas entendu cette phrase toute faite et aux aspects hautains et méprisants "Seul Dieu a le droit de juger ?" souvent pour condamner une exaction terroriste contre des mécréants, des homosexuels ou personnes subissant de l'intolérance religieuse. Cette maxime est à géométrie variable et fonction de la manière dont c'est dit et dépend bien entendu ceux qui partagent une même croyance et cela dépend bien entendu de la manière dont c'est dit ! 

Cette phrase toute faite "seul Dieu peut me juger" a été prononcée par le père du terroriste homophobe Omar Mateen après le meurtre au Pulse à Orlando alors que justement, la plupart des victimes n'étaient même pas musulman, ni mêmes tous des croyants. Rien n'obligeait au sinistre père du tueur et d'évoquer ses croyances prophétiques à la presse au lendemain de cet attentat de de haine homophobe commis par son propre fils. L'énonciation d'un dogme religieux est irrévérencieux et a même choqué de familles et rescapés de cette turie aux Etats-Unis. Rappelons tout de même qu'aux dernières nouvelles l'existence de dieu n'est qu'une théorie dogmatique qui est loin d'être partagée universellement et d'autres n'adhèrent même pas implicitement aux croyances emplies d'argument d'autorité. De nombreuses personnes ne croient pas aux mythes de Sodome et Gomorrhe, ni au peuple de Loth qui sont mentionnées dans les écritures et que le terme de "dieu" devient dans ce cas une sorte de façade obligatoire derrière laquelle se cachent plus ou moins les concepts les plus hétéroclites...y compris utilisés par les pires extrémistes homophobes! Ces écritures rassemblées dans des livres anciens ne sont que des croyances imaginaires pour de nombreux gays.

Ceci dit, Il existe des lois humaines pour juger les meurtrier et réprimander les propos homophobes qui au passage constituent de réelles transgressions des lois américaines.

Admettre le dicton Dieu a le seul droit de juger, c'est accepter implicitement une sécularisation de la société et dépassent la liberté d'expression.

Nous vivons dans une société qui a des règles et des mœurs, on juge les gens qui transgressent des lois qui ne dépendent pas des caprices du fameux "ami imaginaire" et c'est tout à fait normal. 

Nous vivons dans une société qui a des règles et des mœurs, on juge les gens qui transgressent des lois qui ne dépendent pas des caprices du fameux "ami imaginaire" et c'est tout à fait normal. 

Nous vivons dans une société qui a des règles et des mœurs, on juge les gens qui transgressent des lois qui ne dépendent pas des caprices du fameux "ami imaginaire" et c'est tout à fait normal. 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Islam, #Religion, #Homophobie, #Athéisme, #citation, #Dieu seul est capable de juger mes actes

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