orientalisme

Publié le 19 Avril 2021

Les deux hommes ont lancé leur entreprise dans le but de vendre les photographies coloniales d'Afrique et du Moyen-Orient

Un jeune porteur d'eau.

Un jeune porteur d'eau.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Photographie coloniale, #Orientalisme, #1920, #Le Caire, #égyptomanie, #Colonialisme, #Lehnert & Landrock, #Photographie

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Publié le 24 Novembre 2020

Reçu dans la haute société, admis dans la franc-maçonnerie viennoise, Angelo Soliman croisa Marie-Antoinette et devint l’ami de son frère, le roi Joseph II. À sa mort, les naturalistes viennois, gagnés par les théories racistes, l’empaillèrent et l’exposèrent dans une vitrine.

Se trata de este africano que, en Viena, en el siglo XVIII, se convirtió en una figura importante de la aristocracia ... antes de ser, a su muerte, disecado y "guardado" en un museo junto a fieras. En la inauguración el 28 de septiembre, Philippe Blom destacó las paradojas de la sociedad europea, tanto abierta como exclusiva, tanto en la época de la Ilustración naciente como en la actualidad. Soliman nació en África Occidental, fue traído como esclavo a Europa por las actuales Libia e Italia ... como lo son hoy los trabajadores que son víctimas de la esclavitud moderna. La única salida, para Solimán, era la asimilación total, que ahora se exige a muchos migrantes en el llamado país "anfitrión".

Pour tous les Soliman d’aujourd’hui !

Angelo Soliman (né vers 1721, dans le nord-est du Nigeria, mort le 21 novembre 1796 à Vienne) était un esclave, valet et précepteur dans la maison des princes  du Liechtenstein ; Il était également devenu une personnalité éminente de la société viennoise de son temps et un franc-maçon. Ni sa position sociale ni son appartenance aux francs-maçons ne pouvaient empêcher son exploitation posthume, conduisant à son statut ultime de "maure momifié". Le racisme scientifique des Lumières européennes et du colonialisme, fondements du racisme moderne.

Soliman était issu probablement du peuple Kanuri. Son nom d'origine, Mmadi Make, est lié à la région de Sokoto, au nord-ouest de l'actuel Nigéria.

Il a été fait prisonnier dans son enfance après la défaite de sa tribu dans un conflit armé, vendu comme esclave et transféré à Marseille. À l'âge de dix ans, il rejoint le service d'une marquise de Messine qui supervise son éducation.

Il a été baptisé le 11 septembre, date qu'il a choisie comme anniversaire par la suite, et il a adopté le nom d'Angelo par affection pour une servante de la maison, nommée Angelina.

Après plusieurs demandes, il a été présenté comme un cadeau au prince Johann Georg Christian de Lobkowitz, gouverneur impérial de Sicile, qui en a fait un soldat et son valet de chambre. Angelo Soliman a accompagné Lobkowitz dans ses voyages et ses campagnes militaires en Europe et à une occasion lui a sauvé la vie, une circonstance qui lui permettrait d'améliorer sa position sociale.

En 1755, le prince mourut et le légua à Joseph Wenceslas du Liechtenstein, dont la maison viennoise Soliman devint le principal serviteur. Plus tard, il sera tuteur de l'héritier, le futur Louis Ier du Liechtenstein.

Sans que le prince le sache, car il refuse le mariage à ses valets, Soliman épouse le 6 février 1768 Magdalena von Kellermann, veuve Christiani. Lorsque Joseph Wenceslas du Liechtenstein l'apprend par une indiscrétion de Joseph II, il le licencie sur-le-champ.

Franc-maçon, Angelo Soliman meurt en 1796 : alors que ses viscères sont enterrés, sa peau est utilisée pour fabriquer un mannequin d’« homme sauvage », paré de plumes et de coquillages, qui sera exposé dans un cabinet de curiosités de Vienne jusqu'en 1806. Le mannequin finira brûlé durant l'insurrection viennoise d'octobre 1848.

Le cas d'Angelo Soliman - un homme noir élevé dans les cours royales de Vienne du XVIIIe siècle qui semblait de son vivant avoir atteint un statut social significatif et une acceptation dans la société bourgeoise, est discuté dans le contexte des théories de la course des Lumières au cœur d'un nouveau «racisme scientifique».

Son petit-fils était l'écrivain autrichien Eduard von Feuchtersleben (né en 1798 à Cracovie, mort en 1857 à Bad Aussee).

 

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Publié le 12 Juillet 2019

Documenté aux meilleures sources (dont celles de l'islam), ce livre vous permettra de carboniser les arguments fallacieux d'un fantasmé âge d'or d'Al Andalous, dont se gargarisent les promoteurs d'un islam " des lumières ".

Ainsi, Serafín Fanjul, l'auteur veut « démystifier » l'idéalisation du passé islamique, autrement dit des Arabes supérieurs, raffinés et cultivés succombant aux chrétiens barbares, ignorants et maladroits. Il démonte avec brio que cette image idéalisée d'une Espagne multiculturelle, terre de tolérance et de vie en commun entre trois cultures et trois religions monothéistes est, pour une très large part, historiquement fausse.

Dans Al-Ándalus contra España, Serafín Fanjul dénonce le « mythe d'Al-Ándalus » (c'est-à-dire de la contribution musulmane à la construction nationale), notamment la mystification de la pensée islamique développée au xixe siècle par le romantisme littéraire qui tendrait à représenter une facette de l'histoire de l'Espagne d'une manière erronée.

Dans Al-Ándalus contra España, Serafín Fanjul dénonce le « mythe d'Al-Ándalus » (c'est-à-dire de la contribution musulmane à la construction nationale), notamment la mystification de la pensée islamique développée au xixe siècle par le romantisme littéraire qui tendrait à représenter une facette de l'histoire de l'Espagne d'une manière erronée.

Serafín Fanjul a été directeur du Centre culturel hispanique du Caire et est actuellement professeur de littérature arabe à l' Université autonome de Madrid. Il collabore aussi comme chroniqueur au journal ABC mais aussi avec El Independiente, La Gaceta et le journal électronique Libertad Digital.

Mythes de la coexistence inter-religieuse : histoire et critique

Ses recherches des dix dernières années portent sur la sociologie d’Al-Andalus, les relations entre l’Espagne et Al-Andalus, ainsi que sur les survivances réelles ou imaginaires.  L'auteur s'est assuré de présenter dans ce livre de données réelles et cohérentes. Dans son domaine de spécialisation, il critique ce qu'il considère comme un double standard de certains arabistes, qu'il accuse de défendre des sociétés dans lesquelles ils ne voudraient pas vivre, et remet en question l'idéalisation du passé islamique, en particulier celui d'Al-Andalus et le discours multiculturaliste qu'il considère historiquement faux et politiquement contre-productif. Cette mystification de la société « maure » ne serait qu'une reprise du discours eurocentrique, celui du « Bon sauvage » et celui du « Paradis perdu ». Finalement quels sont les rapports entre l’histoire tendanciellement objective, l’histoire « idéologique » et le contexte dans lequel celle-ci s’inscrit ?

Al-Ándalus n'était pas un paradis
Tout en précisant qu'on ne peut considérer de manière homogène un processus historique qui s'étale sur près de huit siècles, Serafín Fanjul définit la société du royaume de Grenade (1238-1492) comme « une société monoculturelle, avec une seule langue, une seule religion. Une société terriblement intolérante, par instinct de survie, puisqu'elle était acculée à la mer ».

D'une manière générale, durant ces huit siècles, la tolérance ne fut jamais sans limites et dépendit des circonstances. « Plus le pourcentage (des musulmans) était important, moins la société était tolérante ». Les concessions sont toujours octroyées à des groupes. L'individu, lui, n'est jamais mis sur le même pied que les musulmans. Il tente de montrer également, contrairement aux interprétations d'un Arnold Toynbee, que cette société est loin d'être affranchie des préjugés raciaux. La pression religieuse est constante : « Les pouvoirs religieux d'al-Ándalus cherchèrent toujours l'islamisation totale et il y eut des exodes massifs de chrétiens vers le nord, jusqu'au xiie siècle… ».

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Andalousie, #Espagne, #Livres, #Maures, #orientalisme, #Serafín Fanjul, #Religion, #Islam

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