Publié le 31 Janvier 2018

© Katja Bohm

© Katja Bohm

Les récits de l’écrivain et réalisateur finlando-irakien Hassan Blasim font découvrir un monde à la fois choquant et magique, où réalité brute et monde imaginaire absurde vont de pair. On retrouve dans son œuvre l’écho de Franz Kafka, Jorge Luis Borges et Roberto Bolaño. The Guardian le décrit comme étant « sans doute l’un des plus grands écrivains de fiction arabe vivants ». Ses livres ont été traduits en 20 langues et ont été couronnés par de nombreux prix, dont l’Independent Foreign Fiction Prize, décerné pour la première fois à un écrivain arabe. À BOZAR, Blasim évoque sa vie et son œuvre avec Annelies Verbeke et lira des extraits de son recueil Cadavre expo, traduit en français en 2017.

Hassan Blasim, écrivain et cinéaste, est né à Bagdad en 1973. Il réalise ses premiers courts-métrages encore étudiant à l’Académie. Au Kurdistan irakien, il réalise Wounded Camera, sous le pseudonyme Ouazad Othman, « homme libre » en kurde. Le film décrit l’exil forcé des populations kurdes suite à l’invasion des troupes de Saddam et critique ouvertement le régime. Dans l’impossibilité de rester au Kurdistan ou de retourner à Baghdad, Hassan Blasim prend la fuite en 2000. Depuis 2004, il a trouvé refuge en Finlande, après 4 ans d’exil clandestin. Il y réalise des courts-métrages et nouvelles pour la télévision finlandaise. Son œuvre de nouvelliste a été révélée par la publication au Royaume-Uni de The Madman of Freedom Square, son premier recueil de nouvelles, immédiatement sélectionné pour le Independent Foreign Fiction Prize (2010). A sa sortie, The Corpse Exhibition (Cadavre Expo) est l’un des 4 lauréats du PEN Writers in Translation Award. En 2014, l’attribution du Independent Foreign Fiction Prize pour Iraqi Christ l’impose comme une figure de proue de la nouvelle génération de la littérature arabophone. Hassan Blasim est le premier auteur arabe à être récompensé par ce prix. En cours de traduction dans une vingtaine de pays, Cadavre Expo est son premier livre publié en français.

DATE
Mer 14 fév 2018 20:00 → 22:00

LIEU
Palais des Beaux-Arts
TerArken
Rue Ravenstein 23
1000 BRUXELLES

LANGUE
Français

TARIF
€ 6 - 4 

PARTENAIRES
Citybooks, Uitgeverij Jurgen Maas, Vlaams Nederlands Huis deBuren, Institut Culturel Finlandais

DANS LE CADRE DE
Chaire universitaire et culturelle Mahmoud Darwich
 

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Bruxelles, #Bozar, #Hassan Blasim

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Publié le 31 Janvier 2018

Khadija EL Bidaouia est l’une des plus grandes interprètes de la musique chaâbi et ayta. Elle a entamé sa carrière musicale en 1976 et s’est forgé une renommée aussi bien au Maroc qu’auprès des Marocains de la diaspora. Par son usage du langage populaire et de rythmes nouveaux, le Chaâbi – qui signifie populaire en arabe marocain – est la musique de danse par excellence au Maroc. L’Ayta est un autre genre musical populaire marocain, surtout pratiqué dans les régions de Casablanca et de Safi. Ces chants s’inspirent de la vie quotidienne de l’homme de la rue.

Khadija EL Bidaouia est l’une des plus grandes interprètes de la musique chaâbi et ayta. Elle a entamé sa carrière musicale en 1976 et s’est forgé une renommée aussi bien au Maroc qu’auprès des Marocains de la diaspora. Par son usage du langage populaire et de rythmes nouveaux, le Chaâbi – qui signifie populaire en arabe marocain – est la musique de danse par excellence au Maroc. L’Ayta est un autre genre musical populaire marocain, surtout pratiqué dans les régions de Casablanca et de Safi. Ces chants s’inspirent de la vie quotidienne de l’homme de la rue.

Abderrahim Souri a grandi dans une famille musicale, mais sa carrière artistique n’a commencé que lorsqu’il est devenu membre de l’orchestre arabo-andalou de Haj Abdelkrim Raïs. Chanteur polyvalent et maître improvisateur, il est aussi l’un des interprètes populaires les plus en vue de musique arabo-andalouse. Il s’est produit dans de prestigieuses salles de concert comme l’Opéra Garnier à Paris, l’Opéra du Caire ainsi qu’à Londres, Singapour et Montréal.

Abderrahim Souri a grandi dans une famille musicale, mais sa carrière artistique n’a commencé que lorsqu’il est devenu membre de l’orchestre arabo-andalou de Haj Abdelkrim Raïs. Chanteur polyvalent et maître improvisateur, il est aussi l’un des interprètes populaires les plus en vue de musique arabo-andalouse. Il s’est produit dans de prestigieuses salles de concert comme l’Opéra Garnier à Paris, l’Opéra du Caire ainsi qu’à Londres, Singapour et Montréal.

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Publié le 31 Janvier 2018

Youssef Ouchra - Daqa F'Marrakchia ©Abdessamad El Montassir

Youssef Ouchra - Daqa F'Marrakchia ©Abdessamad El Montassir

Cette exposition désire mettre en évidence l’énergie créative de Casablanca par le biais de trois jeunes artistes qui voyagent entre le Maroc et l’Europe.


L’œuvre de Randa Maroufi se compose de photographies, de vidéos, d’installations, de performances et d’art sonore. L’artiste s’intéresse à la mise en scène des corps dans l’espace public ou privé. Une approche souvent politique qui joue sur l’ambiguïté afin d’interroger le statut des images.


Mostafa Saifi Rahmouni se base sur des faits ou des événements réels, personnels ou collectifs. Il interroge la condition humaine sans jugement ou critique. Ce faisant, il réfléchit toutefois à ses valeurs et se concentre sur les facultés humaines à donner du sens à la violence et à la douleur afin de les transcender.


Youssef Ouchra travaille à une œuvre multidisciplinaire autour de la relation entre l’homme et son environnement. Il combine l’art sonore, le graphisme, la performance, l’installation et la vidéo.

 

Entrée libre
06.02.2018 - 17:30 ​Vernissage & artist talk

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Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Bozar, #Bruxelles, #2018

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