Publié le 4 Décembre 2022

Le mouvement Nueva Trova Cubana, qui émerge vers la fin de 1967 et le début de 1968, est l'un des plus importants au sein de la nouvelle chanson latino-américaine, en termes de diffusion, de qualité musicale et d'influence continentale. Avec la figure de Carlos Puebla, véritable chroniqueur musical du processus de la révolution cubaine, comme principale référence, les jeunes auteurs-compositeurs-interprètes développaient une carrière musicale où le contenu social et la sophistication interprétative jouaient un rôle important.

Ses chanteurs, dont Silvio Rodríguez, Pablo Milanés, Vicente Feliú, Leo Brauer et Noel Nicola, ont développé une œuvre musicale qui allait devenir l'une des plus importantes d'Amérique latine. Dans ce contexte, la réalisation de la Première Rencontre de la Protest Song, de nature continentale, qui eut lieu à La Havane en 1967, acquiert une importance singulière.

Une autre étape importante a eu lieu en 1969, lorsque le groupe d'expérimentation sonore de l'Institut cubain des arts, de la recherche et des sciences, ICAIC, a été fondé, qui avait le soutien et le parrainage du gouvernement révolutionnaire dirigé par le commandant Fidel Castro. Il s'agissait donc de Nueva Trova, un paradigme de la chanson latino-américaine engagée dans le processus révolutionnaire qu'une grande partie du continent entendait vivre à cette époque.

En 1972, fut organisée une rencontre de jeunes troubadours, qui s'appelaient alors Trova Joven, où fut définitivement consacrée la Nueva Trova Cubana.

La relation avec la nouvelle chanson était étroite. En septembre 1972, Milanés, Nicola et Rodríguez étaient à Santiago du Chili pendant plus de deux semaines, lorsqu'ils se sont produits au stade du Chili et, principalement, à la Peña de los Parra, un lieu où ils ont partagé leur expérience avec les principaux musiciens du mouvement. Chilien. Ce lien, artistique et sentimental, perdurera dans le temps jusqu'à nos jours.

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Publié le 3 Décembre 2022

Zazie - Je Suis Un HommeJe suis un homme est une chanson pop enregistrée en 2007 par la chanteuse française Zazie. C'est la deuxième chanson de son sixième album en studio, Totem. Elle a été publiée pour la première fois le 5 octobre 2007.

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Rédigé par Last Night in Orient - LNO ©

Publié dans #Zazie, #Chanson française

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Publié le 2 Décembre 2022

L'UNESCO utilise l'éducation, la science, la culture, la communication et l'information pour favoriser la compréhension mutuelle et le respect de notre planète. La ducasse d'Ath était inscrite de 2008 à 2022 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l'Unesco, après sa proclamation en 2005, comme élément des Géants et dragons processionnels de Belgique et de France. Elle sera retirée de cette liste en 2022 à la suite de polémiques entourant le personnage du Sauvage. Un carnaval sans racisme favorise le respect entre les personnes et une société ne se développe pas si une partie de sa population est déshumanisée et ses droits bafoués.

Le Comité a décidé à l’unanimité de retirer la Ducasse d’Ath de l’élément « Géants et dragons processionnels de Belgique et de France », qui a été inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Le personnage du Sauvage apparaît plus tardivement en 1873. À l’origine, il ne représente pas un Africain, mais bien un Amérindien issu d’une île légendaire de Gavatao (qu’on pourrait situer dans les Caraïbes). Il s’agit en effet d’une représentation stéréotypée d’un Amérindien (peau noire, pagne et coiffe à plumes, massue, anneaux) telle qu’on peut la retrouver dans de nombreuses illustrations depuis le 17e siècle. En pleine période coloniale, il ne faut pas nier que le personnage est dès lors parfois confondu avec un Africain, ce qui n’est pas sans poser de problème. 

Les membres du Comité ont motivé cette décision par la présence dans le cortège de la Ducasse d’Ath « d’un personnage noir enchaîné appelé ‘le Sauvage’ traduisant un caractère raciste et discriminatoire en contradiction avec les principes fondateurs de l’UNESCO et avec l’exigence d’un respect mutuel prévue dans l’article 2 de la Convention ».

Le racisme anti-noirs encore désigné sous le vocable « négrophobie » est la forme de racisme qui bénéficie le moins de visibilité sociale et médiatique. Que ce soit en Europe ou plus spécifiquement en Belgique, cette forme de racisme et la lutte qui en découle viennent en dernière position en termes de présence ou de prise en charge dans la société. Cette invisibilité sociale et médiatique est due essentiellement à des raisons historiques, sociales et politiques.

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